Les héros n'existent pas [ OC Mâle ]

Prisonnier de son alter

Après avoir raconté en détails la discussion que j'ai surprise entre Recovery girl et All-Might ( ou plutôt le monologue de Recovery Girl ), on se tourne tous vers le boss.

- Félicitations Ryuken, tu es encore plus utile que je ne l'aurais pensé... Mais ça ne peut pas finir maintenant, il faut aller au bout.

- Au bout de quoi ? On sait que c'est un déchet, quelques photos, un peu de montage et tout le monde sera au courant ! On pourrait faire tomber la société en même pas une semaine ! Si All-Might tombe ...

- Ryouken, Ryouken... tu as bien dit que All-Might s'occupait de Izuku Midoriya ? Il doit donc être important pour lui... comprenez bien vous trois, si on tue All-Might, la société s'ébranle. Mais si on le détruit psychologiquement... c'est le moral de la nation qui sera anéantie.

Il propose quoi exactement ? Je pige autant qu'en cours d'anglais. Et vu la tête de Tomura, je suis pas le seul à ne rien comprendre.

Le boss soupire, et complète sa pensée

- Ryuken, trouve comment détruire le protéger de All-Might, amène le moi !

- Pourquoi vous l'amenez ?

Il soupire à nouveau et nous explique juste que son alter l'intéresse, il veut le lui voler. Ça se tient.

- Gagner la confiance de Deku est simple... je vous l'amènerez boss...

- Je compte sur toi Ryouken... tu m'es très utile

Ma poitrine se gonfle de fierté. Enfin utile ! Enfin je peux changer les choses.

Après 3 jours de repos pendant lequel j'établis une stratégie pour que Deku me fasse confiance. Je pourrais essayer de l'emmener au bar par la force, mais son alter joue contre moi. De plus, All-Might souffrira d'avantage quand il verra que c'est moi qui ai fait tomber son poulain.

En arrivant au lycée, il est dans la salle, alord je parle de choses banales, " t'as fait quoi ? " "Non, vraiment ?"
C'est chiant d'être gentil...

Le professeur arrive, et nous annonce qu'on doit se trouver un stage. Je grince des dents. Merde, manquait plus que ça... après tout, je peux me débrouiller pour aller au même endroit que Deku, ça peut accélérer mon plan.
Il nous distribue des feuilles avec les agences qui veulent de nous ( on est pas si nombreux que ça ) et d'autres feuilles avec les agences reliés à l'école.
Sur ma feuille, une seule adresse. Cest quoi ce binz ?

- Pourquoi je n'ai qu'une adresse ? Je demande au prof, j'ai pas le droit d'avoir celle relié à l'école ?

- Ton cas est particulier Ryuken, tu viendras me voir après la classe, pendant la pause de midi.

Génial, ça arrive qu'à moi ce genre de chose...

- Félicitation Ryu ! S'exclame Mina à-côtés de moi

C'est en levant la tête que je comprend pourquoi je n'ai qu'un seul nom : une agence a demandé a m'avoir. Sur le tableau, à-côtés de mon nom, il y a le chiffre 1.
Les yeux rond, je lis le nom de l'agence qui a eu la connerie de me demander
" Hopital général de Hosu "

Oh putain je viens de comprendre. On se fou de ma geule...

Je me plante devant Aizama quand la cloche sonne.

- Avez vous commencé la réglementation Chima en cours de droit ? Commence t-il

- Non, on est encore sur l'amendement qui interdit les civils de "jouer les héros "

- D'accord... assieds toi, ça va prendre un peu de temps.

J'obéis, curieux de connaitre le contenu de cette fameuse réglementation qui pourrait avoir un rapport avec le stage dont je ne veux pas.

- Vois tu, m'explique t-il, les alters de guérison comme celui de Recovery Girls sont extrêmement rare. À moins d'avoir un ancêtre guérisseur, ou une mutation, avoir un alter de guérison est impossible.

- Qu'est-ce que ça à a voir avec moi ? Je n'ai pas d'alter de guérison, je me tue à vous l'expliquer ! Et cette réglementation, c'est quoi exactement ?

Son visage se ferme, et il me demande froidement de rester calme, que je ne suis pas en position de m'énerver.

- On ma dit à l'hôpital que je pourrais pas marcher si tu n'étais pas intervenu sur mon corps... tu m'as guéri, je n'ai pas d'autres mots.

- J'ai modifié vos os, rien de plus...

Il soupire, mais ne prête pas attention à ma remarque. Personne ne fait attention à ce que je dis de toute façon...

- La réglementation Chima a été établie il y a une trentaine d'années, quand le nombre de médecins diminuaient, et que les alters de guérison se sont mis à devenir encore plus rare. Cette réglementation oblige les détenteurs d'alters, en rapport de près ou de loin à la guérison, d'exercer un métier dans la médecine ou le soin à la personne

- Ça signifie que...

- Que tu vas devenir infirmier, ou médecin Ryuken

Le ciel me tombe sur la tête. C'est quoi ce binz ? Même si je n'ai pas l'attention de devenir héros, ou même d'avoir un métier "stable", ça n'est pas juste !
Je n'ai même pas d'alter de guérison, et on me condamne à une vie que je n'ai pas choisi ?!? Et on les appels héros ?

- Tu peux devenir un héros, bien sûr. Mais il y a des réglementations spécifiques, tu dois avoir des gardes dans des hôpitaux, régulièrement, Recovery Girl t'expliquera.

- Et si je refuse ? Je ne veux pas devenir médecin, dans quelle langue il faut le dire ? J'ai un alter de modifications !

- Tu n'as pas le choix, c'est la loi. Tu vas faire ton stage avec des professionnels de la santé...

- Eh bien la loi a tort ! Je le coupe en me levant

J'ai la rage, et ça n'est pas à cause du fait qu'on m'oblige à faire quelque chose que je ne veux pas faire : c'est la société qui me répugne !
Je ne suis pas un objet, ou une pièce interchangeable ! Je pense à tous les médecins devenus ainsi à cause d'une stupide loi !

- Ryuken... je sais que pour toi ça n'est pas juste, continu Aizama, mais plus vite tu t'y résoudras, mieux ça sera. Tu peux devenir un héros, un sauveur.

Il passe à-côtés de moi et pose sa main sur mon épaule, paternaliste.

- Tu as beaucoup de potentiel. Je pense que tu pourrais bien sauver plus de personne que quiconque dans cette classe. Si tu as besoin de renseignement, tu peux demander à moi, ou à Recovery Girl. En attendant, l'hôpital de Hosu a demandé à t'avoir, ils ont besoin de renforts apparemment.

Il prend mon dossier posé sur le bureau, et quitte la salle.

Je froisse la feuille où repose l'adresse de l'hôpital. J'ai failli me laisser convaincre en plus avec son discours
... je ne suis pas un médecin, et encore moins un sauveur.
Je suis celui qui détruira les injustices.