Les héros n'existent pas [ OC Mâle ]

Ryouken Shigaraki

Vêtu d'un kimono de combat, je me bats contre mon instructeur. Au début, c'était vraiment compliqué, et mes victoires se comptaient sur les doigts d'une main. Mais je n'ai plus 6 ans ! Je ne suis plus le même gamin chétif qu'autrefois ! J'approche de mes 16 ans à présent, et je suis surtout devenu un membres de l'organisation des supers vilains auprès de mon cousin, Tomura. J'ignore si c'est son vrai nom ou si père lui en a donné un nouveau quand il l'a recueilli, comme pour moi...

Mon adversaire tente de me toucher pour pouvoir activer son alter qui me ferait halluciner. J'en ai marre d'esquiver, alors en me concentrant sur le sol, je créer un mur entre nous et profite du temps qui m'est donné pour modifier le sol et faire apparaître une épée. Il me suffit de mettre mon adversaire au sol et de le maintenir immobile avec des chaînes de ma conception, sans oublier de le menacer avec la pointe de l'arme : échec et mat

Ryouken Shigaraki, alter : modification : il est en mesure de modifier la composition de ce qu'il touche du moment qu'il est en contact avec ce qu'il souhaite voir changer. Cependant plus la modification est importante, plus il aura mal à la partit du corps qui a été en contact avec ce qui à été modifié.

Mon prof se relève après que je l'ai libéré de mes chaînes

- Tu t'améliores Ryouken, mais tu n'arrives toujours pas à doser. Les chaînes auraient largement suffit pour m'immobiliser, tu n'avais besoin ni du mur ni de la l'épée. Tu as mal, non ?

Je grogne et sert les dents en même temps pour ne pas le laisser voir que mes jambes sont presque déboîtées. J'ai modifié la structure du sol pour créer tout ça, et ce sont mes pieds qui sont en contact dans ces moments là. Mais même si ça fait mal, je ne compte pas doser mes attaques. Je n'ai pas à avoir honte de mon alter, je dois en être fier !

Je dois reconstruire la dojo (car pour créer un mur, il faut forcement que je trouve de la matière quelque part) puis le prof dit que le boss veut me parler. Après m'être explosés les bras pour reconstruire au plus vite ( mes jambes me font trop mal), je me dirige dans le bureau de mon tuteur. Celui là même qu'il ma sauvé il y a 10 ans, qui m'a demandé mon allégeance ; que je lui ai donné sans hésitation. Qu'est ce que j'avais à regretter de toute façon ? J'entre dans la pièce

- Ryouken, ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu ! Ton entraînement ce passe bien ?

- Très bien, je pari même que je suis en mesure de vous battre

-N'essaye pas de te prendre pour un loup, chiot.

Il ne bouge pas, je peux voir les différentes perfusions relié à son visage. Je suis bien content qu'il reste dos à moi finalement, j'ai pas envie de le voir avec la tête qu'il doit avoir.

- J'ai trouvé une mission pour toi, continue t-il, elle va durer plusieurs mois, mais ça ne te fais pas peur, hein ?

- Évidement que non ! J'attends que ça qu'on me donne du boulot !

- Parfait, tu vas aller à l'école

... Il plaisante ? Parce que c'est pas drôle. J'ai pas mis les pieds dans un établissement scolaire depuis 11 ans. J'ai eu des cours par correspondance, mais j'ai clairement pas un niveau académique. Le boss me montre une table sur laquelle repose une brochure. Je la prend et crache :

-Yuei, sérieusement ? Une fabrique d'enfants qui n'ont pas grandis ?!? Sans moi !

- Je veux que tu intègres cette école pour être un pion infiltré, explique t-il, tu es le seul ado de cette organisation, et avoir un agent à l'intérieur de Yuei serait grandement profitable à ton cousin

-Qu'est ce qu'il veut faire ? Je demande

Il ne répond pas et me dit simplement de me préparer pour l'examen d'entré qui a lieu demain.

Je sors de cette pièce écœuré. Yuei ?!? Déjà que je hais les écoles il faut en plus que j'aille dans celle d'où sortent diplômés des gamins qui pensent que le monde est juste, et que les héros peuvent apporter de l'espoir ! Les héros... qui est venu me chercher quand on me faisait du mal ? Pas les héros, pas la police, seulement le boss. Et c'est pour ça que je lui ai promis allégeance. C'est pour ça que je vais lui obéir, comme un chien.