Je te Détaime

[Chap.8]

4h30 du matin

J'entre en douce par la porte de la cuisine avec ma gueule de bois. Je contourne le comptoir puis monte peu à peu les marches de l'escalier. Je rejoins de suite ma chambre. Je suis trop fatigué pour prendre une douche. Heureusement que Sarah a voulu que je dorme sur son divan. Tout le monde était soul, moi inclus, le party était bien organisé et j'ai pu me défouler. J'espère que Vidia s'est bien atterrie à Londres. Non mais ça ne vas pas!! cria ma conscience désaoulée. Je repris mon sommeil.

7h

Des bruitages me réveillent de mauvaise humeur de ma grasse matinée. Je sortis de ma chambre sans allure. Je me laisse guider par les bruits assourdissants qui mènent à la chambre de ma mère. Je plante une oreille sur la porte. Mais que fait-elle? Je tourne alors le poignet pour la retrouver s'agenouiller par terre enfonçant ses vêtements dans...une valise.

- Maman?!

- Désolée de t'avoir réveiller mon chéri.

- Mais où vas-tu? Je la regarde tout déconcerté. Sans me regarder, elle répond:

- Pas moi mais nous, prépare tes affaires Drawkins! Oh non. J'espère qu'on ne déménage pas.

- Arrête de me fixer comme ça! Ton père vient de m'appeler et il a pu se libérer d'avance dans son boulot me dit-elle d'un sourire inexplicable. Alors qu'elle engouffre ses produits dans une petite sacoche, je reste bouche bée.

- Mais je croiais qu'on ne partais qu'après un mois. Je ne savais pas que le mois finirait si vite. dit-je d'un ton sarcastique.

- Il vient nous chercher après demain alors tu ferais mieux de bien réunir tes affaires pour ne rien oublier. On part pour Londres chanta t-elle de vive voix. Je me retire de sa chambre vite fait puis retourne dans mon camp. Je me laisse tomber sur le lit en pensant à Londres. Un minable sourire surgit de nul part.

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Londres...

- Londres, me voici...que ça fait du bien..soupirai-je. Nous descendons tous heureux, de l'avion.

- Bon, allons prendre nos bagages à l'intérieur. interpella mon père.

C'est si vaste et spacieux. On pourrait s'y perdre, c'est sûr. On entra à l'intérieur. Des touristes, hommes d'affaires et employés... arpentent de gauche à droite dans le bâtiment. D'après ce que j'ai entendu, ça semble être le paradis ici, et j'ai tout ce dont j'ai besoin pour commencer une vie charmante loin de..... Je ne prendrais plus la peine de me rappeler de son nom. Tout ça je les ai laissé à Los Angeles et je me suis promis que plus jamais je n'aurai à prononcer ce petit nom.

Ma tante Vicky nous attendait déjà. C'est si bon de revoir des personnes qu'on a perdu de vue il y a longtemps. Ça fait...je ne sais pas...au moins 6 ans que je ne l'ai pas vue?!... En tout cas, les albums existaient très bien dans notre ancienne armoire. Ma mère prenait vraiment son temps afin de nous présenter les membres de nos familles. Tante Vicky n'est pas vraiment de notre famille...enfin, si, mais je dirais éloignée. Elle n'a presque aucun lien avec les Parks si je peux le dire. C'est quand même une bonne amie et je sais que ma mère l'apprécie beaucoup mais honnêtement, je pense plutôt que chère maman ne voulait pas vraiment qu'elle pose dans nos photos de famille.

Il fallait vraiment qu'elle emmène une grosse pancarte afin de signaler sa présence. Elle avait bien changer je trouve. Si je l'avais comparée à une sorcière avant, là je dirais qu'elle s'est transformée en... une poupée Barbie. Seigneur. Un mini short. Le tee-shirt ne cachant pas son nombril percé. Je ne crois pas que sa soit ma pseudo-tante. Notre Vicky portait des longues jupes à écraser tout les deux secondes et une chemise de couleur foncé. Ne parlant même pas de sa coiffure et son teint. Une vraie Barbie je vous assure.

- Tante Vicky...s'écria Élodie courant vers elle.

- Oh, ma petite Élodie, comme tu as grandie..la dernière fois que je t'avais prise dans mes bras tu était encore une petite puce. fit-elle. Puis, mon tour, elle se tourne vers moi. Tête choquée, visage horrifié, les yeux exorbitants... comme si elle était face à un crapaud.

- Viviane Erwin Parks...oh mon dieu... que tu as tellement changé!! Oui, il fallait qu'elle m'appelle par mon véritable nom. Je crois que je devrais aller au tribunal dès maintenant. Ça crève les oreilles.

- Toi aussi tu as drôlement changé on dirait. Je ne suis pas tellement contente de la voir alors je suppose qu'un sourire forcé ne lui fera pas de mal. Je descendis mon regard vers son nombril.

- Oh, mais ce n'est rien fit-elle, gêné, essayant de faire ajusté le haut. Après de longues instants de retrouvailles, on sortit enfin de l'aéroport puis rejoignit sa voiture. La maison où se trouvait ma tante était encore à quelques miles. Sur ce, je m'appuyais contre la vitre puis m'endormis.

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Hey j'suis de retour, je viens de voir que j'ai actuellement 492 vues :o merci bcp à tous de lire ma ptite histoire :') je suis en vacances alors je pense vous publier 1chapitre tout les semaines dès maintenant

Bisous à tous