°𝐕𝐈𝐈𝐈°

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Je me retrouvai seule dans l'appart', de nouveau. C'était bizarre de les voir aussi souvent ensemble et plus j'y pensais plus cela m'intriguait.
Je me devais de vider mon sac à Minho, maus voudra-t-il bien m'écouter après ce que je lui ai fait ?
Je devais au moins essayer, il le fallait.

Après une nuit agitée, je m'étais rendu au restaurant. Je n'attendais qu'une chose, que mon sévice se termine pour que j'espère croiser Minho.
J'attendais devant la façade du restaurant, la nuit était tombée et je ne l'avais toujours pas aperçu. Ma détermination m'obligea à rester, je regardais l'heure fréquemment tout en me disant qu'il ne devait pas tarder.
Je tentais de me réchauffer lorsqu'elle silhouette passa devant moi. Achevée par la fatigue, je ne pris pas le temps de réfléchir et je saisis le bras de celle-ci. Elle se retourna mais malheureusement pour moi ce n'était pas lui, c'était un homme qui semblait avoir un peu trop bu. Je m'excusai au près de lui en essayant de cacher ma déception. L'homme tomba en pleure dans mes bras, tout en me disant à quel point je lui manquais.
Désemparée, j'essayais de le repousser moi celui-ci me maintenait trop fort pour que je ne puisse bouger. J'avais beau lui répéter que je n'étais pas celle dont il parlait, mais il n'avait pas l'air d'entendre ce que je lui disais. Mes paroles ne lui faisaient pas reprendre ses esprits, ma seule option était de me débattre. Difficile lorsque l'on est devant une personne qui doit faire un peu près le double de son poids.

Un individu se rua sur nous pour m'écarter de mon agresseur. En me tournant vers lui, je decouvrit le visage de Minho. L'homme s'éloigna en balbutiant et s'appuyant d'une main à la façade.
- Qu'est-ce que tu fais là en pleine nuit ? S'eclama Minho .
- Je t'attendais, lui repondis-je pleine de honte.
Lorsqu'il entendis ma réponse, il en détourna le regard immédiatement.
- Pourquoi tu m'attendais ? Demanda-t-il sèchement.
- J'ai besoin de te parler...
- De me parler, ria-t-il. Tu m'as fait comprendre que l'on n'avait plus rien à se dire.
- Minho, je...
-... Suis désolée, pousuivit-il. Ça n'excuse rien de ce que tu m'as fait.
- Minho, s'il te plaît. Laisse moi te payer quelques choses à boire, insistai-je.
- Je n'ai pas le temps, mon père m'attend, lacha-t-il en s'éloignant.
Je saisis son poignée pour l'arrêter dans son élan:
- Je ne veux aucunement jouer avec tes sentiments et depuis notre dernière rencontre au café, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir et ça de plus en plus. J'ai vraiment été horrible avec toi et je n'en suis pas fière. Alors s'il te plaît, laisse moi te parler.
Il retira ma main et se tourna face à moi:
- Si j'accepte, tu me laiseras vivre ma vie?
J'hochai la tête en guise de réponse.
Il soufla, fut volte-face et avança les mains dans les poches. Je lui suivis tout en m'assurant de ne pas trop le coller.

En allant commander, je fus surprise de voir qu'il n'avait pas commandé un bubble tea comme il était son habitude, mais je ne préfèrai pas le lui faire remarquer.
Nous nous asseyons face à face à une table, je me décidai d'engager la conversation:
- Je sais que m'excuser ne suffira pas mais j'espère que tu comprendras pourquoi j'ai fait ça.
Je pris une grande inspiration et continuai:
- Je ne voulais pas que notre relation ne gâche ta carrière, tu n'as pas à devoir faire un choix entre ton groupe et moi. Alors j'ai préféré te laisser vivre ton rêve pour me donner bonne conscience mais je n'ai jamais cessé de t'aimer Minho et ça me fait profondément mal. Mal pour ce que je t'ai fait subir et mal parce que tous ces moments qur l'on a passé ensemble ne sont plus que des souvenirs maintenant.
- Tu pensais qu'en me disant ça j'allais tout oublier ? Faire comme si rien ne c'était passé et te proposer de tout recommencer depuis le début ? Demanda-t-il l'air sarcastique.
- Non, je ne peux pas te demander ça, pas après ce que j'ai fait. Je te l'ai dis car ça me pesait trop, m'expliquai-je.
- Je peux partir alors maintenant, dit-il en se levant. Maintenant que tu es soulagée.
Je me précipitai de le serrer dans mes bras l'empêchant d'aller plus loin :
- Je comprends tout à fait que tu veuilles me rejeté. Je n'ai jamais voulu sortir avec toi juste pour passer le temps.
Il m'écarter de lui et recula:
- Mon père m'attend.
Je le laissai partir, la tête basse.

Cela m'avait soulagé de lui avoir reparler, même si je me sentais toujours aussi coupable. Le poids que je portais s'était allégé mais était loin d'être au point de disparaître. Tout ce que j'espèrais c'était qu'il me pardonne et peut-être oui peut-être que ses sentiments n'avait pas été altérés.

𝓘'𝓶 𝓼𝓽𝓲𝓵𝓵 𝓽𝓱𝓲𝓷𝓴𝓲𝓷𝓰 𝓪𝓫𝓸𝓾𝓽 °𝔂𝓸𝓾°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant