𝓘'𝓶 𝓼𝓽𝓲𝓵𝓵 𝓽𝓱𝓲𝓷𝓴𝓲𝓷𝓰 𝓪𝓫𝓸𝓾𝓽 °𝔂𝓸𝓾°

°𝐗𝐈𝐗°

Lorsque je pris connaissance de ce qu'il s'était passé la foule c'était dissipée:
- Minho qu'est-ce qu'il t'a pris? Tu mets ta carrière en jeu! M'énervai-je.
- Quand est-ce que tu vas bien vouloir comprendre que tu comptes plus à mes yeux? C'est si dur pour toi de comprendre? Parfois je me demande si tu t'intéresses plus à ma "carrière" comme tu le dis si bien ou moi? Craqua-t-il. Comme visiblement tu n'arrives pas à comprendre je vais te laisser, ne t'inquiète pas pour ma "carrière" elle ira certainement mieux sans toi!
Il fit volte-face et se dirigea vers sa voiture, me laissant seule les larmes me montant aux yeux.
- Tu ne peux pas partir comme ça! M'exclamai-je. Pas après ça.
- Bien sûr que je le peux, tu l'as bien fait non? A moins que tu ne t'en rappelles pas? Je crois me souvenir qu'il était aussi question de ma "carrière". J'en ai marre que tu joues avec mes sentiments de cette manière! Yewon je t'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un et tu ne le vois même pas. J'en ai plus que marre, je ne veux plus te revoir alors n'essaie pas de venir me voir car tu risques d'être très mal accueillie, confessa-t-il avant de claquer la portière derrière lui.

Mes pieds étaient fixés au sol, je le regardais partir sans même pouvoir le retenir. Un fois la voiture disparue , je m'effondrai au sol prise de sanglots. Pendant tout ce temps je ne voulais pas agir comme une égoïste mais au final c'était tout comme. Je réalisais à quel point cette relation le brisait et qu'à chaque fois il pardonnait de peur de me perdre. Et moi qu'est-ce que je m'efforçais de faire? Je le repoussais et comme une fleur je retombais à ses bras. Je m'admis enfin de compte que finalement c'était peut-être pas plus mal pour lui. Je m'en voulais tellement, tout ce que je lui avais fait subir, je comprenais bien que cela avait du être un soutenable pour lui. Mais cela était aussi le cas pour moi. A vouloir son bonheur à tout prix, j'avais fini par le perdre lui et mon bonheur. 

Sur le chemin du retour, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir dire à Seung Yeon. J'en avais marre de toujours me plaindre, la seule raison à cela c'était moi et seulement moi. Visiblement je n'était pas aussi mature que je le pensais. Je m'était mis en tête que lorsque je franchirais la porte de l'appartement, je lui dirais que moi et Minho c'est terminé et je m'efforcerais à aller de l'avant. Je pourrais certainement devenir enfin celle que je suis vraiment car ce que j'avais j'avais pu faire ces dernières années, l'arrêt des études et mon comportement étaient en décalage avec ma façon de penser. Cela allait prendre du temps mais je ne suis qu'au début de ma vie, il me reste encore des tones de choses à apprendre je ne voudrais pour me morfondre pour le restant de mon existence.

Nous étions maintenant en septembre et me voilà franchir les portes de mon université. Après y avoir longtemps réfléchi j'avais choisi de sauter le pas et de faire ce qu'il me plaisait vraiment. J'avais pour but de faire au moins une licence d'économie pour pouvoir lancer mon propre café. J'étais vraiment heureuse, je pouvais enfin me projeter dans un future durable et construis. C'était quelque peu dépaysant au premier abort mais maintenant le flou qui était dans ma tête c'était dissipé. Il m'arrivait de temps à autre de penser à Minho, mais quand cela arrivé ce n'était pas des regrets ou la tristesse qui me revenaient mais tout les moment heureux que j'avais passé en sa compagnie. Il me manquait serte mais ce n'était pas douloureux au contraire je m'imaginais la belle vie qui devait mener avec ses amis. Par ailleurs Seung Yeon n'habitait plus avec moi, elle avait déménagé au Japon là où comme elle le disait si bien son âme sera constamment épanouie. Cet éloignement n'avait était élément déclencheur de sa rupture avec Jisung. Ils étaient jeunes et avaient besoin de renouveau et changement, tous les deux empruntaient leur propre chemin. Qui sait, un jour peut-être ils se retrouveront et recommenceront là où ils s'étaient arrêtés. Mais ce n'état pas leur priorité pour l'instant, leur priorité était de prendre du bon temps à faire ce qu'ils rêvaient. Cela été le cas pour Minho et moi. Du moins c'est ce que je pensais lorsqu'il déboula dans le café dans lequel je travaillais mes cours entouré de ses amis, le sourire aux lèvres. Il détourna son regard vers moi lorsqu'il réalisa que je le fixais. Je suis sourie et celui-ci me le rendit avant de reprendre son chemin. De le voir autant heureux, consolida la certitude que j'avais sur le fait que je n'avais aucun regret. Ce qui s'était passé la dernière fois que l'on s'était parlé n'avait effacé le fait que je tienne à lui. J'étais heureuse de voir que pour lui aussi tous va à présent pour le mieux et que la vie lui sourit de nouveau. De l'avoir vu, me rappela le vide qu'il avait laissé dans ma vie mais en réalité il était toujours présent, il prenait juste moins de place.