°𝐗𝐈𝐈𝐈°

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Plus le temps passait, plus nous sentions le froid s'installer dans le restaurant. Le manteau que j'avais enfiler ne me tenait pas suffisamment chaude. Je cherchais désespérément le thermostat, mais je ne fus qu'insatisfaite. Minho ne semblait pas être affecté plus que ça par ce changement de température, il nettoyait ce qu'il avait sorti dans la cuisine. Je frottais mes bras pas produire ne serait-ce qu'un peu de chaleur. Minho fit éruption dans la pièce et ne surprit:
- Tu as froid ? Demanda-t-il en posant une tasse de chocolat fumante sur la table.
Il apparta la seconde tasse qu'il avait rempli à ses lèvres.
- Ça va aller, ne t'inquiète pas, le rassurai-je en saisissant le manche de la tasse.
- Je sais très bien que c'est faux. Bah quoi tu as peur de me demander mon manteau ou si tu peux te caler sur moi ? Je ne te pensais pas aussi timide, dit-il en cachant son sourire en mettant sa main devant.
- N'importe, c'est ridicule, replicai-je.
- C'est bien ce que je croyais, aller viens là, dit-il en me faisant signe de la main. Il s'était assis contre un mur et déplia une couverture en fourrure.
Je soupirais puis finis par le rejoindre. Il souria, sa timidité lui fit baissait la tête. Je vins m'asseoir à ses côtés et n'osai ne poser ne serait-ce qu'un seul regard sur lui. Il me passa un bout de la couverture. Et nous restions ainsi plusieurs minutes sans ne dire aucun mot.
- Écoute Yewon, j'en ai marre d'agir comme ça avec toi comme si avant rien du tout ne s'était passé. Mais je ne me trompe pas lorsque je dis qu'il s'était passé quelque chose entre...
- Non, je te rassure tu ne te trompes pas. J-je...
- Je ne te demande rien Yewon, je n'exige rien de toi. Je comprends que tes sentiments aient pu changer... Commença Minho.
- Ils n'ont pas changé ! Le coupai-je. Je m' en veux toujours pour ce que j'ai fait, ça me bloque.
Il se retourna d'un bon vers moi et me saisit la main:
- Tu n'as pas à t'en vouloir, je t'avais dit que je t'avais pardonner. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? Demanda-t-il le yeux remplis de larmes.
- Je, j'en sais rien. Laisses moi le temps de me remettre les idées en place, s'il te plaît ? Le suppliai-je.
Il me lacha la main et se releva d'un seul coup:
- Je suis désolé, je préfère partir.
Je me retrouvais seule submergée par mes émotions. Je ne pouvais que être affectée par la réaction qu'il avait eux. Celle-ci était tout à fait normale mais cela ne changeait rien la culpabilité que je ressentais à son égard. Elle ne faisait que de s'accroître, moi qui pensait qu'en le disant je me sentirai mieux ça avait eux l'effet inverse, celui indesiré, celui redouté. J'en avais plus que marre de souffrir ainsi, j'étais la seule responsable de tout cela, de tout le mal que je ressentais, de ma culpabilité, du déni des sentiments que j'avais pour Minho. C'es était trop pour moi, trop lourd à porter.
Je décidais d'arrêter de me morfondre une bonne fois pour toute, pris mon courage à deux mains et fonçai rejoindre Minho. Lorsque je le trouvai, je sautai à ses bras et vins coller mes lèvres aux siennes. Cela ne dura qu'une fraction de seconde, le visage que je découvris ne pouvait explimer que la surprise; ses yeux étaient écarquillés et sa machoire c'était comme déboité comme si avait reçu la giffle de sa vie. Je restais devant lui silencieuse et lui contre toutes attentes faisait de même. Il refermit la bouche et deglutina bruillament.
- Minho, je... Avais-je commencer lorsqu'il me fit taire en m'embrassant. Je ne mettais jamais senti aussi légère, aussi détendue, aussi libre; c'était comme si le monde tout entié c'était arrété pour que nous puissions proffiter de se moment de douceur. Puis il y mit un terme en décollant délicatement ses lèvres.
Nous nous fixions ainsi mués et plus que surpris des événements précédent. Tout me paraissait plus clair à présent,c'était comme un illumination. Je realisais à quel point je tenais à lui et que pour rien au monde je ne voulais mettre une nouvelle fois un terme à norte relation. J'avais besoin de lui à présent, il m'était indispensable. Il était un pilié qui sans lui ma vie aurait été bancale et sans intéré. Je ne voulais plus penser au contrat mais aux ressentis que m'avaient procurés ce baisé. Je riais bêtement mais je fus rejoins assez rapidement. Puis je le serrai dans mes bras en massurant que même la personne la plus forte qu'il fût au monde ne put nous séparrer. Je l'aimais et c'etait ce qui comptait le plus.

𝓘'𝓶 𝓼𝓽𝓲𝓵𝓵 𝓽𝓱𝓲𝓷𝓴𝓲𝓷𝓰 𝓪𝓫𝓸𝓾𝓽 °𝔂𝓸𝓾°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant