PROLOGUE

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Les discussion, ou plutôt commérage, autour d'une petite boisson chaude à l'heure où sonne le goûté des enfants est une tradition chez les mères de la bourgeoisie qui cherche désespérément à tuer le temps, si cela ce fait chez les humains sachez que c'est aussi le cas chez les vampires.
Il est 16h30, quatre dames ce sont retrouvées chez une autre avec leurs marmots qu'elles avaient mis sur une petite table à part pour qu'ils mangent leurs quatre heures pendant qu'elle parlent chiffons et rumeurs entre elles.

- Avez-vous entendues parler de cette effroyable tragédie qui touche les Toya ?

Misaki Shiki, une dame de grande taille, fine, avec de long cheveux brun et de grands yeux bleu, lance un regard à son interlocutrice munie d'un sourire malsain, tout comme ses propos.

- Oui, il paraît que les femmes de cette famille sont touchées par une mystérieuse maladie qui les fait mourir lentement.

La seconde femme eu le droit au même regard, après tout Misaki connaît les Toya, et même plutôt bien.

- Es ce que c'est génétique ?
- Oui, on pense, ça a fait la même chose dans d'autre famille, ça en a même fait disparaître certaine.

La troisième femme, plus jeune que les autres, débutante dans le milieu des commérages, paraît peu assurée dans cette conversation, les mains liées près du cœur, mais Misaki l'observe avec tout autant de méprise.

"Tu finira comme elle, à te régaler du malheur des autres comme on déguste du sang frais."

- Oui maintenant que vous le dites je m'en souviens.
- Qui est la victime chez les Toya ?

Le cœur de Misaki ce serre faiblement, elle connaissait personnellement la victime et l'apprécier.

- Nikki Toya.

Les trois femmes tournent leurs visages vers Misaki, restée muette jusque là.

- Misaki, ce ne serait pas la tante de l'amie de ton petit.

L'ancienne actrice tourne la tête vers son fils, sa progéniture est assise sur le canapé, à regarder le sol pendant que les autres enfants s'amusent à imiter les grandes entre eux, il reste à part, à déguster de petits bâtonnets au chocolat qu'une amie lui a fait découvrir, les pocky, il adore sa, alors Misaki lui en achète beaucoup, et souvent, ainsi il peut les partagers avec son amie : Rima Toya.

- Si.

La voix de Misaki est tranchante, elle n'aime pas particulièrement ce genre de moment, mais depuis qu'elle a mis fin à sa carrière d'actrice la pauvre femme s'ennuie, encore plus depuis que son fils est entré à l'école, alors pour ne pas devenir folle en restant seule dans son immense manoir à longueur de temps, Misaki à décidée de participer à ce genre de chose, mais au fond elle regrette cette décision.

- Nous n'avons qu'à espérer que la mère de la petit Rima n'a pas était touchée.

L'air faussement attristé de la femme répugne Misaki, elle ne connaissait même pas Nikki, la jeune femme de vingt ans vivait chez sa grande sœur pour pouvoir s'occuper de sa nièce en l'absence de ses parents, mais étant jeune et cadette, elle n'avait aucune notion en ce qui conserne les enfants, alors elle avait fait appel à Misaki, cette femme qu'elle avait rencontrée sur un plateau télé quand elle avait fait ses débuts entend qu'écrivain et que Misaki avait jouée le rôle principal de sa première pièce, elles étaient restées en contact depuis, ainsi Misaki avait était la première avertie quand elle est tombée malade, et la première à apprendre son décès.

- Oui, ainsi peut être que cette maladie va cesser dans cette famille.

"Comme si cela vous intéressez."

Maladie mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant