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Être pris entre deux camps, au milieu d'un no men's Land, et plus savoir où ce mettre, ne pas savoir quoi faire. Rima est assise dans son lit, Shiki devant elle, barrant la route à sa mère, elle observe avec attention leurs défis du regard qui semble ne pas vouloir prendre fin.

- Rima lève toi, nous partons.
- Si elle voulais partir elle l'aurait déjà fait, vous ne croyez pas ?

La mère était dure de voix, et Shiki tranchant, les deux près à bondir au moindre faux pas de l'autre.

- Petit insolent, écarte toi de mon chemin, je dois récupérer mon enfant.
- Votre enfant ? Comment osez vous ? Vous n'avez jamais était capable de vous occuper d'elle !

Madame Toya avait eu le mot de trop, parler de Rima comme étant sa possession, sans que personne est le droit de s'y opposer, mais Shiki dans tous ses états, la femme profite de cette colère pour garder son calme et gagner du terrain sur leurs champ de bataille.

- La seule chose qu'on pourrait me reprocher c'est de ne pas avoir su la protéger de toi.
- Mère ! Je ne vous permet pas de lui dire de telles choses !

Pour la première fois depuis qu'elle a commencée à s'affaiblir Rima avait haussée le ton, surprenant Shiki, mais mettant en colère sa mère qui voit d'un mauvais œil son intervention en faveur de Shiki.

- Et moi je ne te permet pas de me répondre, et encore moins de me désobéir, debout, nous rentrons.
- Madame Toya.

En entendant la voix masculine interrompre cette querelle la femme fut surprise, tout comme les deux adolescents.

- Auriez vous donc oubliée les bonne manière.
- Non, jamais maître.

La femme s'incline devant le grand jeune homme à la chevelure corbeau et aux yeux sombre, Kaname Kuran.

- Quel est donc le problème.

Les yeux vers le sol, Kaname en profite pour échanger un rapide regard avec Shiki et Rima. La mère Toya ce relève, le comportement métamorphosé.

- Ma fille étant malade et prête à mourir je souhaite la ramener à la maison, auprès de sa famille, mais ce gamin s'interpose et ce croit par je ne sait quel droit en mesure de la garder avec lui.

Shiki serre les dents de rage, ce retenant de répondre au propos de la femme qui lui lance un méprisable regard. Kaname soupire longuement.

- Rima a beau être malade elle reste en possession de ses capacités à réfléchir et répondre avec intelligence, je pense que la décision de partir ou de rester lui revient donc de plein droit.

Tout les regards ce tournent vers elle, Rima eu un regard pour chaque personne présente, puis elle soutient celui de sa mère, un air navré dans ses yeux glacé.

- Je ne veux pas partir, je veux rester ici, avec Shiki, avec le reste de la night classe, auprès de ma vrai famille.

Shiki ressentie de la joie, il savait d'avance qu'elle serait sa décision, mais il reste heureux quand même de l'entendre. Kaname reste sans expression, tout comme Kain caché derrière la porte de la chambre. À l'inverse la mère de Rima eu un regard meurtrier et fulgurant.

- Comment-
- Bien, dans ce cas repose toi, Madame Toya, si voulez bien me suivre.

Kaname avait un léger sourire, presque imperceptible, mais Rima l'avait vu, et c'était rassurant. Mais madame Toya reste le regard sur sa fille, quelques instants, comme prête à tuer.

- Soit sûre d'une chose Rima, il sera le seul à pleurer ta perte, parce que tu n'es plus mon enfant.

Rima reste de marbre, Shiki choqué s'apprête à répliquer, mais elle prit sa main, un petit sourire que lui seul su voir. Rima soutient le regard de sa mère, indifférente.

Maladie mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant