XV

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Shiki avance vers le dortoir de la lune, le regard dans le vide, repensant à ce qui venait de lui arriver, il en eu un faible sourire, on fond il est heureux, mais l'avouer serait trop dur pour lui, alors il jouera les forts et fera mine de rien.
Une chance que son regard était dirigé vers le sol, sans ça il ne l'aurait pas vu, là, couverte par la neige, endormie, où plutôt évanouie. Il serra instinctivement les dents de colère, mais il n'eu guère le temps de si pencher d'avantage, il ce baisse et la prit contre son corps, foncent à toutes jambe vers l'intérieur, voulant la mettre là où la chaleur règne. Le hall du dortoir de la lune était vide, et à son sens c'était mieux ainsi, le pas rapide il monte jusqu'à la chambre de Rima, sur le trajet il peut la sentir ce réveiller, puis sentir son regard sur lui.

- Shiki ?

Sa mâchoire reste serrée, incapable de ce délier pour lui parler.

- Tu peux me poser, je vais marcher.

Mais toujours rien, arrivé à la chambre il ouvre la porte, sans lâcher Rima, puis il part à la salle de bain, la tenant toujours.

- Shiki qu'es ce qui t'arrive ?

Sans fut trop pour lui, il la pose sur le sol et sans un mot commence t'a la dévêtir.

- Shiki qu'es ce que tu fais ?

Mais il ne repond pas, toujours pris dans ses gestes, mais Rima ne l'accepte guère et commence à le repousser.

- Shiki arrête !

À la voix devenue dominante de sa compagne il cesse tout geste et la regarde avec colère.

- Tu es gelée vas donc dans l'eau chaude, à moins que tu préfères retourner dans la neige ?!

Rima reste perplexe, mais il ne prit pas le temps de comprendre pourquoi et quitte la pièce, claquant la porte derrière lui.
D'habitude lorsque Rima sors de la salle d'eau pour aller dans sa chambre elle trouve Shiki couché dans son lit, dormant déjà la plus part du temps, mais aujourd'hui il est toujours habillé, assis sur le rebord de la fenêtre, observant l'extérieur, le visage fermé au grand damne de Rima.

- Je veux juste que tu m'explique.

Rima sait pertinemment de quoi il parle, elle y a réfléchi pendant toute sa douche, comment s'exprimer, comment s'expliquer, mais elle appréhende encore, pourtant elle ne le lâche pas du regard.

- Tu n'arrivais pas, et tout c'est enchaîné très vite, j'ai paniquée, et j'ai chercher à te rejoindre, mais je me suis évanouie.

Shiki soupire un peu, son regard d'été lâche le jours qui commence à ce lever dehors pour le poser sur sa partenaire qui lutte pour soutenir ses yeux bleu.

- Rima, pourquoi ? Je suis toujours revenu.
- Oui, je sais bien, mais là c'était différent.
- En quoi était ce différent ?

Sa voix masculine reste de marbre, à tel point qu'elle ne parvient plus à le regarder dans les yeux, honteusement elle détourne sa glace vers la bibliothèque qui meuble sa chambre.

- Parce que je t'es désapprouvée alors que tu cherchais à me protéger, je ne t'ai pas laissée t'exprimer.

D'une main Shiki force sa partenaire à le regarder dans les yeux, lui imposant la vue de son aura négative et de son regard transpercant.

- Et alors ?
- Et alors j'ai eu peur ! En quoi es si compliqué à comprendre pour toi ?! Quand on aime on a peur, c'est normal !!!

Elle avait craquée, criée, mais surtout elle avait prononcée ce qu'il voulait entendre : elle l'aime.

- Rima, quand on aime on a confiance, tu m'as toujours fais confiance jusqu'à aujourd'hui, alors ne t'arrête pas maintenant s'il te plaît, ne t'arrête jamais.

Maladie mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant