Seuy seuy bi ?

Conflits sur conflits

"Les gens qui te sourient, sont ceux qui te poignardent une fois le dos tourné."

Le lendemain !

Je me réveille à cause de mon téléphone signalant un message. Je regarde l'heure, il est presque 10 heures. C'est un message de Sangue bi :

Sangue bi : Princesse n'oublie pas ton rendez-vous à 12 heure. Je t'aime !

Je souris et lui réponds avant d'aller me préparer. Je mets une robe et mon voile avant de descendre.
Je trouve grand-mère dans le salon son chapelet à la main regardant la télé.

_Salam Aleykum grand-mère ! Dis-je en faisant une génuflexion.

_Aleykum salam ! Répond t-elle

_J'espère que tu as bien dormi ?

_Oui alhamdullilah, Ahmad est venu me voir avant d'aller au bureau. Me fait-elle savoir

Je souris voyant l'amour qu'elle porte pour son petit fils. La manière dont elle se comporte avec Ahmad, je l'ai jamais vu se comporter de telle avec papa Ousmane qui est son fils.

_Je vais préparer le petit déjeuner.

Elle hoche la tête. Je pars dans la cuisine. Je prépare des œufs bouillis pour grand-mère et sors les croissants.

_Bonjour Soumaïya ! Dit une voix derrière moi.

Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir qu'est-ce !

_Bonjour ! Dis-je

Je croise son plus beau sourire. J'arque un sourcils en la regardant de haut en bas. Mademoiselle porte une mini jupe en jean avec un top blanc. Quand je dis qu'elle est osée, elle l'est vraiment.

Je continue ce que je faisais, sentant son regard insistant sur moi, je me retourne encore.

_Tu veux quelque chose ?

_Non rien pour l'instant mais s'il arrive que je souhaite quelque chose, je demanderai à Ahmad. Sourit-elle

_Comme tu voudras ! Dis-je

Elle s'en va ! Tu n'as qu'à demander à Ahmad ragnagni ragnagna. Elle m'énerve à la fin.

Je fais sortir les oeufs de l'eau et les mets sur un plat. J'apporte à grand-mère son petit-déjeuner. Salimata est assise à ces côtés.

_Merci beaucoup. Dit-elle

Je souris !

_Où est mon petit déjeuner ? Me demande Salimata.

Je la regarde, elle me fixe en croisant les bras. Elle veut que je lui amène son petit déjeuner comme une princesse ?
Quand j'ai dit qu'elle était osée, je m'étais pas trompée. Enfaite elle est culottée cette femme.

Je lui aurais bien amené son petit déjeuner si elle était venue ici de bonne foi. Comme la soeur ou cousine de mon mari. Mais non mademoiselle est venue ici en tant que ma rivale.