Chapitre 25: "Plutôt mourir"

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Nous sommes désormais seul dans la pièce, son regard change, et il reprend un air mauvais. Il pointe sa baguette sur moi :

Voldemort : Laisse-moi être plus clair petite. A chaque question que je vais te poser tu vas me répondre, et en me disant que la vérité. Car si tu mens je le saurais et ça risque d'être moins doux pour toi. -Il se rapproche- c'est compris ?

J'acquiesce, me disant à moi-même qu'il faut que je réussisse à le duper. Je prends une profonde inspiration puis dévoile mon plus grand sourire et le fixe :

Voldemort : Bien, il serait préférable pour toi que tu répondes rapidement à mes questions, il serait dommage pour toi de souffrir inutilement. Où est ton père ?

Moi : Je ne sais pas

Voldemort : N'as-tu pas entendu ce que je viens de te dire ?

Moi : Je ne mens pas, je ne sais pas où il est, il pourrait être n'importe où. Dans une pièce, dans une autre.

Voldemort : Où habite-t-il ?

Moi : Dans un logement.

Voldemort : Il semble que tu ne comprennes pas la manière douce.

Son visage se durcit, je vois la colère sur son visage. Mais jamais je ne dirais à cet homme où se trouve mon père, plutôt mourir :

Moi : Pourquoi vous voulez savoir ça ?

Voldemort : Ce ne sont pas tes affaires !

Moi : Ça l'est devenu au moment où vous vous en êtes pris à mes amis et je ne vois pas en quoi savoir où se trouve mon père vous aidera.

Voldemort : Je te trouve très insolente pour quelqu'un de ton âge. Que dirait ta mère ?

Moi : Je vous interdis de parler de ma mère !

Voldemort : Tiens, tiens, j'ai touché un point sensible. Tu ne veux pas qu'on parle de Lizzie ?!

Je serre les poings, si je pouvais je lui sauterais au cou, comment peut-il la connaître ? Comme s'il lisait mes pensées il me répondit :

Voldemort : Et oui, ta maman je la connais, oh oui je la connais.

Moi : Qu'est-ce que vous voulez dire ?

Voldemort : JE pose les questions.

Je suis déstabilisée par ses propos, je ne comprends plus rien. La colère et l'incompréhension m'envahissent. Je sens que mes mains tremblent, le rouge me monte aux joues, mon dos se raidit. Il pointe sa baguette sur moi, et lance « endoloris », je n'ai pas le temps de réagir que je sens une douleur m'envahir, c'est comme si on écrasait ma tête, qu'on broyait mes os. Je hurle...

Voldemort : Où est Sirius Black ?

Moi : AAAAAAARGH !!! Je ne sais pas !!! AAAAARGH !!!

La douleur s'arrête soudain, le semblant d'homme devant moi commence à s'impatienter, plus le temps passe, plus son regard se noircit :

Voldemort : Tôt ou tard tu avoueras ! Sinon, je me ferai un plaisir de rendre visite à tes amis ou ta famille, comme euh... Queudver ! Reviens par là

Voldemort crie ces derniers mots et la petite vermine qui lui sert de disciple arrive en trottinant :

Queudver : Oui maître ?

Voldemort : Donne-moi le nom de celui avec qui elle vit ! Son... parrain, n'est-ce pas ?

Queudver : Son nom est Rémus Lupin, maître.

Voldemort : Merci Queudver, repars maintenant ! -Il quitte à nouveau la pièce- Je pense que tu as saisi maintenant, si je n'ai pas de réponses dans la minute qui suit, j'irai rendre visite à ce Remus et pouf ! plus de parrain. Es-tu vraiment prête à laisser mourir un homme qui a toujours été là pour toi, afin de sauver un homme qui a passé ton enfance en prison ? -il relance « endoloris » - parle !!!!!

Moi : STOP !!! Arrêtez !!!! Je ne sais pas où il est, je vous le promets...

Les larmes me montent aux yeux, je n'ai plus de force... La douleur est à son maximum, puis soudain plus rien...

J'ouvre les yeux et me revoilà dans la pièce qui me sert de cellule, les fenêtres toujours condamnés et plus aucun bruit à l'extérieur de ces murs. J'ai dû m'évanouir mais je ne sais pas pendant combien de temps, cela peut faire plusieurs minutes comme plusieurs heures. Il fait froid et je n'ai pas de quoi me couvrir, je me recroqueville sur moi-même, ne sachant quoi faire d'autre, je n'ai pas assez de force pour tenter d'ouvrir la porte et pourtant je dois trouver un moyen.

Quelques minutes passent, des minutes très longues, je me demande même s'il ne s'agit pas d'heures... Le silence règne toujours, je n'ai aucune idée d'où se trouve ce « Tom Jédusor » et Quedver, vont-ils revenir ? Est-ce que je n'ai pas mis mes amis en danger en restant silencieuse ?

Un bruit venu de nulle part me sort de mes pensées, je n'ai pas rêvé : quelqu'un vient d'éternuer. Je suis bête, il y a forcément quelqu'un, certes je suis inoffensive depuis ma « prison » mais Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom n'est pas fou, il ne me laissera pas sans surveillance. Je dois tenter quelque chose, je me mets alors à crier, jusqu'à entendre des pas se rapprocher de la porte, cette dernière s'ouvre d'un coup et un homme très grand, encapuchonné, me fait face :

Mangemort : Qu'est-ce que tu veux petite ?

Moi : Je veux sortir d'ici ! Où est-il ?

Il lâche un rire sonore, s'arrête, me regarde, puis se remet à rire.

Mangemort : Il n'y a aucune chance pour que tu sortes d'ici !

Et alors qu'il prononce cette phrase, deux « woosh » se font entendre, des gens viennent d'arriver... Le disciple de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom regarde alors d'où cela vient, ses yeux s'ouvrent alors en grand et il est projeté en arrière par le sort « Confringo » lancé depuis une autre pièce...


***

Je voudrais remercier MetalsFeather, qui m'a beaucoup aidé pour ces 4 derniers chapitres. Autant sur la forme que sur les idées concernant l'enlèvement de Phoenix, qui vous vous en douter n'a pas été simple à écrire au niveau émotionnel.
Je vous invite à nouveau à aller lire ce qu'elle écrit, c'est génial. Elle a vraiment un talent pour les descriptions, amoureux-se des mystères, foncez
!


Phoenix Black, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant