Phoenix Black, Tome 2

Chapitre 24: Enfermée...

Lucius... Je n'arrive pas à croire qu'il est là. Evidemment je connais son passé mais au fond de moi j'avais espéré, pour le bien de Drago, qu'il avait mis ça derrière lui. Mais ce n'est pas le cas :

Lucius : Maître, si j'avais repéré le moindre signe ou des murmures sur...

Voldemort : Il y a eu des signes mon cher ami fuyant, et plus que des murmures

Lucius : Je vous assure maître, que je n'ai jamais renoncé aux anciennes pratiques ! -il retire sa capuche- le visage que j'ai dû présenter chaque jour depuis votre... absence, ça c'est mon vrai masque !

Peter : Moi je suis revenu

Voldemort : Par crainte, pas par loyauté ! Cependant, tu as su te rendre utile au cours de ces derniers mois, Queudver.

Il recréer une main, en métal

Peter : Merci Maitre ! Merci

Voldemort s'approche du corps de Cédric et effleure sa tête avec son pied :

Voldemort : Oh... Un si beau garçon !

Harry : Ne le touchez pas !

Voldemort : Harry ! J'avais presque oublié que tu étais là. Au-dessus des restes de mon père ! Oui... Je ne te présente pas car il parait que tu es presque aussi célèbre que moi maintenant. Le garçon, qui a survécu ! Ta légende est bâtie sur des mensonges Harry ! Dois-je révéler ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit-là, il y a 13 ans ? Dois-je divulguer comment, en vérité, j'ai perdu mes pouvoirs ? C'était l'amour. Car voyez-vous, quand la douce Lily Potter s'est sacrifiée pour sauver son fils unique, elle lui a assuré la meilleure des protections, je ne pouvais le toucher ! C'est de la vieille magie, j'aurais dû m'en douter ! Mais ça ne fait rien... ça ne fait rien ! Les choses ont changé ! -il se précipite sur Harry- Je peux te toucher maintenant !

Harry hurle de douleur, il faut que j'intervienne ! Je me transforme en loup-chien et sors de ma cachette. Mais j'entends la voix de Lucius lancer « Flipendo » et le sort me projette plus loin dans le cimetière. Je repars à la charge, mais cette fois-ci c'est la baguette du seigneur des Ténèbres qui attaque. Un simple « Stupéfix » me cloue au sol :

Voldemort : Macnair !

Macnair : Revelio !

Je reprends soudain forme humaine et mon regard va du seigneur des Ténèbres, à ce Macnair, puis Harry et enfin Lucius. Ce dernier reste impartial alors que je le supplie du regard. J'ai peur, je suis effrayée, je ne sais pas ce qui va m'arriver...

Voldemort : Bien, bien, bien. Qui est cette charmante enfant ?

Harry : Phoenix ! Sauve-toi !

Voldemort : Phoenix ?

Lucius : C'est Phoenix Black !

Voldemort : Mais quelle plaisante surprise ! -Il se tourne vers Macnair- Emmène la !

Je n'ai pas le temps de réagir que ce dernier m'attrape par le bras et nous transplanons, la dernière chose que j'entends est la voix d'Harry criant mon nom...

Nous arrivons dans une pièce sombre et vide... L'homme me tient toujours le bras et me tire :

Moi : Aïe ! Lâchez-moi !

Macnair : Ferme-la !

Je tente de me débattre mais c'est inutile, il est beaucoup trop fort. Je ne sais pas exactement où nous sommes mais il semblerait que ce soit une petite maison. Le mangemort me fait rentrer dans une pièce, de sa baguette condamne les fenêtres, prend la mienne et m'enferme. Une fois qu'il me lâche il part, la porte se ferme, je tape dessus, essayant d'en sortir. J'entends un léger bruit m'indiquant que l'homme est reparti en transplanant. Pendant 10minutes je m'efforce de sortir mais je n'y arrive pas, je dois aller aider Harry, prévenir Dumbledore, et mon père... Je m'écroule sur le sol et verse un torrent de larmes, je prie de tout cœur pour qu'Harry s'échappe et pour que moi aussi je trouve un moyen de partir.

La nuit passe très lentement, parfois je m'en prends à la porte ou la fenêtre, ou alors je me mets à crier mais tout cela est en vain... Les forces m'abandonnent, et après un long moment je finis par tomber de sommeil.

Je me réveille alors en panique, je ne comprends pas tout de suite ce que je fais dans une pièce fermée de partout. Cependant, derrière la porte, il y a de l'agitation, je reconnais la voix de Vous-Savez-Qui et celle de Queudver :

Queudver : ... Mais maître...

Voldemort : Serais-tu en train de la défendre et ainsi me trahir ?

Queudver : Non maître, jamais ! Seulement je ne pense pas qu'il est nécessaire de la tuer.

Voldemort : Une fois que j'aurais fouiller dans sa tête, je n'aurais plus besoin d'elle. Et maintenant que le jeune Potter s'est enfuit, nous n'avons que ça

Un sourire se glisse sur mon visage : Harry va bien ! En revanche, j'ai peur de ce qui m'attend. Et pourquoi veut-il fouiller dans ma tête, il n'y a rien d'intéressant. Mais soudain je me fige : je suis l'une des rares à savoir où se trouve mon père, et si jamais il le cherche, je suis le meilleur moyen d'avoir la réponse. Est-il possible que ce soit autre chose ? Et si oui, quoi ? Et alors que les questions se bousculent dans ma tête, la porte s'ouvre et apparaît Queudver, ses mains tremblent. D'un geste de sa baguette, il m'invite à quitter la pièce et je me retrouve ainsi dans une sorte de petit salon délabré. Queudver m'indique une chaise où m'assoir, en face de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ce dernier me fixe et me sourit même, c'est désormais le malaise qui m'envahit :

Voldemort : Bonjour Phoenix, as-tu bien dormi ? -Je ne réponds pas- Je vais t'expliquer quelque chose, tu as intérêt à parler si tu veux revoir un jour tes proches.

Moi : Je n'ai rien à vous dire

Voldemort : Queudver !

Queudver : Oui maître ?

Voldemort : Laisse-nous ! Il est temps que je la fasse parler !