Chapitre 39: La dictature d'Ombrage

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Ce n'est que le lendemain que je reçois la réponse de mon père :

« Ma chère enfant,

Retrouve-moi dans une semaine dans la salle commune à 1h ! Emmène Harry, Hermione et Ron avec toi.

Patmol »

Sa lettre est courte, trop courte, mais au moins il m'indique que nous nous verrons ! Je pense qu'il va apparaître dans la cheminée, comme l'année dernière. J'ai hâte de pouvoir lui parler. Je transmets l'information au trio, Harry semble très enthousiaste à l'idée de reparler à son parrain, surtout que l'année commence très mal pour lui, avec tout ce qui lui fait subir Ombrage. C'est pourquoi je ne préfère pas me plaindre de ne pas avoir accès à son cours.

Nous assistons dans la journée à une querelle entre McGonagall et Ombrage, cette dernière se plaint de plaint des méthodes de Poudlard et lorsque notre professeur de métamorphose lui tient tête, elle se sent non seulement attaqué mais à travers elle, le Ministère aussi. A la suite de cela, Dolores Ombrage est nommée Grande inquisitrice, ce qui l'autorise à faire subir tout un tas de choses. La Gazette du Sorcier dit qu'elle révolutionnera l'enseignement, toute cette agitation autour d'elle est un moment de répit pour moi. Elle fait des rondes dans les couloirs, éloigne les élèves qui oseraient s'embrasser. Elle a même le droit d'inspecter les autres professeurs, si la plupart s'en sorte bien, rien n'est moins sûr pour le professeur Trelawney. En effet, un après-midi, alors qu'on sort de cours, tout le monde est rattroupé dans la cour du château, le professeur de divination en son centre, entourés de valises que Rusard dépose, elle est en pleure. Madame Bonbon sort alors et s'appriche d'elle :

Trelawney : C'est... depuis 16 ans, je vis en j'enseigne ici. Poudlard est ma maison, s'il vous plaît... Vous ne pouvez pas faire ça...

Ombrage : Bien sûr que si

Et elle lui montre un papier. Quelqu'un nous bouscule, il s'agit du professeur McGonagall, qui se précipite vers sa collègue.

Trelawney : Minerva... Je n'ai... je n'ai

McGonagall : Allons, allons

Ombrage : Quelque chose à dire très chère ?

McGonagall : Il y a un certain nombre de chose que je voudrais dire -elle se tourne vers Trelawney- là, allons.

Les portes du château s'ouvrent alors dans un bruit sourd, et Dumbledore apparait, il était temps ! Il s'avance d'un pas déterminé :

Dumbledore : Professeur McGonagall, puis-je vous demander de raccompagner Sybille à l'intérieur ?

McGonagall (à Trelawney) : Venez ma chère ! Suivez-moi

Trelawney (passant devant Dumbledore) : Oh mercccciiiii, merci Albus.

Ombrage : Dumbledore ! dois-je vous rappeler au terme du décret d'éducation n°23 édicté par le Ministère...

Dumbledore : Vous avez le droit de renvoyer mes enseignants, vous n'avez en revanche pas le droit de les expulser de ce château ! Ce pouvoir appartient encore au directeur.

Ombrage : Pour l'instant !

Sa voix me fait froid dans le dos, Dumbledore l'observe un moment puis s'en va :

Dumbledore : Vous n'avez donc pas de travail ?

Tous les élèves commencent donc à retourner dans le château, j'entends Harry appelé notre directeur, plusieurs fois, lui courant après sans que Dumbledore ne réagisse.

Le soir même, alors que je fais mes devoirs, celui sur les potions, et comme d'habitude, c'est le plus compliqué. Je suis rapidement entouré de Gryffondors en 5ème année, qui tentent eux aussi de venir à bout de la recette de la potion de Babillage, le trio fait partie de ce groupe d'élèves. Ils viennent s'installer à la même table que moi. Les élèves finissent par aller se coucher au compte-goutte, il ne reste donc plus que nous quatre. Hermione se lève, folle de rage :

Hermione : Vieille gargouille malfaisante ! On n'apprend rien pour se défendre, et on apprend rien pour réussir nos BUSE !

Moi : Elle est en train de prendre le pouvoir...

Un silence s'installe alors et nous entendons à la radio, la voix de Fudge : « ... la sécurité restera la priorité n°1 du ministère. En outre, nous avons la preuve formelle que toutes ces disparitions sont l'œuvre du criminel de sinistre réputation : Sirius Black ! »

Moi : Putain mais quel enc...

Une voix : Phoenix ! Harry !

Moi : Papa ?

Harry : Sirius ?

Nous nous précipitons vers la cheminée

Sirius : Je t'ai entendu Phoenix, pas de grossièreté.

Moi : Oups, mais qu'est-ce que tu fais déjà là ?

Sirius : Je réponds à vos lettres. Harry, tu étais inquiet à cause d'ombrage ! Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle vous apprend à tuer les Hybrides ?

Harry : elle nous interdit d'utiliser la magie et Phoenix n'est pas autorisé à assister à son cours

Sirius : Oh ça ne me surprend pas... Pour toi Phoenix, c'est par peur... D'après nos dernières informations, Fudge ne veut pas que l'on vous entraine au combat.

Ron : Au combat ? Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'on forme une sorte d'armée de sorciers ?

Sirius : C'est exactement ce qu'il croit. Que Dumbledore constitue sa propre armée pour s'emparer du ministère. Il devient de plus en plus paranoïaque... Les autres ne veulent pas que je vous en parle mais les choses ne se passent pas très bien pour l'Ordre, Fudge verrouille toutes les informations. Et ces disparitions ont commencé comme ça la dernière fois... Voldemort est passé à l'action !

Harry : Mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Et Phoenix ?

Hermione : Sa mise à l'écart, ses transforma...

Moi : Je les contrôle à nouveau on peut remercier McGonagall et même Rogue !

Sirius : Rogue ? Bon ! Quoi qu'il en soit, tu dois faire attention Phoenix, un seul problème et elle fera tout pour t'expulser. Le ministère pense qu'une fois que tu quitteras l'école, tu viendras me rejoindre, et donc ils te suivront, et s'il me trouve ils m'arrêteront, et peut être même toi avec... Alors s'il te plaît, fais-toi le plus discrète possible !

Moi : Promis papa, mais...

Sirius : Quelqu'un vient ! Désolé de ne pas pouvoir plus vous aider mais pour l'instant, il faut vous débrouiller tous seuls.


Phoenix Black, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant