Jour 9

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Elle rencontra Shouto à l'intersection habituelle, il lui adressa une espèce sourire avant qu'ils ne partent pour la gare. Momo était heureuse main dans la main de son âme sœur.

Ils arrivèrent dans une salle de jeu, où ils décideront de faire des jeux du casino. Du bingo, à la roulette, au poker et au blackjack, au baccarat, aux machines à sous, et enfin au rami nos deux tourtereaux ont perdu autant d'argent qu'ils en ont gagné. Heureusement pour eux qu'ils n'avaient pas trop misé et que le bicolore avait une chance incroyable. Une première pour lui et pour elle.

Ils décidèrent d'aller à un karaoké et ce fut une grande surprise quand la vice-déléguée découvrit qu'en plus d'être beau comme un dieu, celui-ci savait très bien chanter. Il était clairement son contraire, sous la gêne, la jeune Momo n'arrivait pas à aligner quelques lignes, elle n'était jamais en rythme avec la chanson. On voyait bien qu'elle se donnait à fond mais c'était cause perdue, elle ne pourrait pas arriver à son niveau, elle devenait de plus en plus nulle, alors Shouto lui demanda d'arrêter de chanter.

- C'est pas grave si tu ne chantes pas super bien Yaoyorozu, mais là tu te fais du mal à vouloir chanter la chanson en entière. Il reprit son micro qu'il avait laissé sur la table après avoir but son verre de jus de pomme.

Il choisit un son et l'opening quatre de Naruto, Go, résonnait dans toute la pièce. Le jeune homme se leva et commença à chanter sans même regarder les paroles qui défilaient, il chantait. Il était à fond. Son visage impassible se crispa quand il chantait, ses yeux étaient fermés. Elle était vraiment surprise de le voir comme ça, lui qui était si impassible donnait tout, il avait une belle voix qui plus est, en tout cas elle était bien ridicule face à lui. Elle mangeait une chips et le jeune garçon se lançait dans une autre chanson, cette fois-ci c'était Share the world, l'opening onze de One piece. Elle écoutait chanter et son regard se dirigeait petit à petit vers ses lèvres, il remarqua qu'elle le regardait alors il lui donnait un micro.

- Tu veux chanter avec moi ? Lui demanda-t-il.

- Hein ? Euh.. oui, bafouilla-t-elle et elle prit le micro et ils chantèrent à l'unisson, enfin presque. Momo était vraiment nulle en chant.

Lassée du karaoké, ils ne leur restaient plus qu'un quart d'heure avant de libérer la salle.

- C'est fatiguant le karaoké, lâcha le jeune homme aux iris vairons.

- C'est vrai, mais j'aime bien quand-même. Elle enroula sa langue dans celle de son petit-ami. Leurs mains se laissèrent s'aventurer sur le corps de l'autre délicatement et empli de désir. La jeune fille se trouva allongée sur le canapé du karaoké. Il l'embrassa le cou, les joues, les lèvres, les épaules.

- Todoroki-san...

- Désolée Yaoyorozu.

- Non, c'est bon c'est juste que ce n'est pas très approprié de faire ça dans un karaoké quand bien même cela ne va pas loin... Et puis si ça se trouve il y a des caméras et dans quel cas c'est gênant, raconta-t-elle.

- Tu as raison, je n'y avais pas pensé. Il la relâcha, laissant la noiraude se relever tranquillement.

- On devrait partir.

- Oui.

Les deux lycéens s'exécutèrent et sortir du karaoké. Ils arpentèrent les rues, avenues de Musutafu avant de trouver un endroit où déjeuner. Ils avaient bien faim nos deux amoureux.

Ils trouvèrent un restaurant traditionnel japonais, Shouto était très content car il pourra manger des sobas de qualité et Momo pourra boire un bon thé. Le prix n'était pas donné mais le repas était délicieux. Elle en avait profité pour mettre dans sa story le restaurant et son plat comme le faisait son amie flashy.

Momo finissait son daifuku et Shouto ses mitarashi dango.

- Todoroki-san..., commença-t-elle.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Hum... Non juste profitons de cette journée.

- Ah. Oui.

Après être passés dans un photomaton pour faire mille et une photos « kawaii », ils firent un peu de shopping dû à un caprice de la vice-déléguée.

Elle avait encore acheté un vêtement et une batterie externe, le bicolore lui avait offert un collier pour son anniversaire qui était déjà passé depuis une semaine déjà. Celle-ci ne put s'empêcher d'acheter pour le remercier une montre élégante et plutôt chère, même si ce n'était rien pour Momo.

Dans une main un starbucks – un thé glacé pour une et un café mocha pour un – et dans l'autre la main de son amant, ils marchaient dans un parc en direction du lycée. Les arbres avaient pris les couleurs de l'automne, jaune, orange, rouge et leurs feuilles qui tombaient sur le sol faisaient crisser leurs chaussures. La noiraude manqua de glisser plusieurs fois.

- Momo-chan ! S'écria la rose en l'enlaçant ses autres amies firent de même, sauf la violette. Todoroki la laissa avec ses amis pour aller discuter avec Izuku et Tenya.

- Les filles..

- J'ai pas envie que tu partes Momo-chan ! S'exclama l'invisible.

- Moi aussi..

- Petite imbécile, tu aurais vraiment dû te rebeller, lui assena la musicienne en lui donna un coup sur le bras, un léger sourire en coin.

- Plus facile à dire qu'à faire.

- Tu n'avais rien à perdre.

- Ma mère, ma famille..

- Et tes amis ? Ils ne comptent pas ? Je suis sûre qu'on compte plus qu'eux et surtout une personne non ?

- Kyouka-san, ne me fait pas culpabiliser.

- Tu devrais pourtant.

- Tu es méchante.

- À peine !

- Nie le au moins ! Elle fit la moue.

- Nope ! Elle sourit à pleines dents.

- Ce n'est qu'un au revoir n'est-ce pas ? L'interrogea la rousse.

- Oui, bien sûr. Ses yeux brillaient et elle faisait tout pour ne pas laisser ses larmes tombées sinon c'est trop tard.

Et ce fut le cas mais il a suffit d'une personne, Uraraka Ochaco et tout le monde y a été entraîné dans les pleurs.

Une limousine noire arriva à la hauteur de la jeune fille, ce qui stoppa net Momo quand elle aperçu le véhicule, la fenêtre s'ouvrit. C'était sa mère.

- Mère ? Que faites vous là ? La questiona-t-elle en s'essuyant les yeux.

- Monte dans la voiture Momo.

- Je..

- Tout de suite.

Elle avala sa salive, et dit un petit « à bientôt » à ses amies. Et elle monta dans la voiture.

- Un problème mère ?

- J'ai eu ton école aujourd'hui et apparemment tu n'es pas allée en cours aujourd'hui.

- Et bien..

- Je t'avais dit que tu ne devais plus sécher ! Bon sang Momo pourquoi tu ne m'écoutes pas ! Tu ne comprends rien ?! Tu n'as absolument rien compris de ce que je t'ai dit la dernière fois c'est ça ?! Tu veux que je te fasse un discours plus construit cette fois-ci ?

- J'ai compris mère ! Seulement je voulais juste passer du temps avec l'homme que j'aime c'est tout ! Est-ce trop demandé ?

- Momo, Momo... ce ne sont que des sentiments éphémères. Tu salis notre nom pour un vulgaire homme, c'est pathétique. Mais soit ce qui est fait est fait. En tout cas tu n'as pas intérêt à agir de la même façon une fois en France. Je veux retrouver ma douce et parfaite Momo que j'aime tant. Tu as été trop influencé par tes amis, je suis bien contente que nous partons du coup. Et tu auras enfin compris ce que je te disais.

Elle ne disait rien en regardant et serrant ses mains fortement.

Dix jours d'amour pur [Todomomo]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant