Premier chapitre ! Nouvelle fandom, nouveaux personnages, nouvelles histoires ! Je dois avouer que ça fait un moment (longtemps) que je réfléchis sur écrire sur Voltron. Ça fait un moment (longtemps aussi) que je suis dans cette fandom et la série est juste ouf. Donc voilà, première fanfiction Voltron, j'espère qu'elle vous plaira ! ^^
P.S.: j'utilise la VO comme référence donc Caron s'appelle Coran.
-Cosmo, grommela Keith.
Il leva son aile hors de portée du loup, qui émit une plainte aiguë, roulant sur le dos avec des yeux suppliants.
-Tu as déjà mangé, arrête de mâchouiller mes plumes, ordonna Keith.
Il remua sur son tabouret. Cela faisait un moment qu'il était assis là et il commençait vraiment à avoir mal au dos à force de ne pas avoir de dossier. La journée avait été longue et ses ailes et sa tête lui semblaient plus lourds qu'une tonne de plomb. Il ébouriffa ses plumes, avant de les lisser de nouveau grossièrement. Pourquoi était-il seulement encore là ? S'il s'était écouté, il serait déjà chez lui depuis une demi-heure. Mais Shiro avait insisté et qu'est-ce que Keith ne ferait pas pour satisfaire son frère. Il le détestait parfois. Cosmo commençait à s'impatienter, ses ailes commençaient à être engourdies à force d'être gardées repliées ainsi et lui-même commençait réellement à s'agiter, incapable de rester immobile plus d'une heure. Sa jambe bougeait nerveusement, un vieux tic dont il était incapable de se débarrasser, ses plumes gonflaient à chaque soupir d'agacement qu'il poussait, et il était forcé de les lisser à plat à chaque fois pour rester présentable.
Une seconde passa. Puis deux, puis trois, quatre, cinq, et finalement, Keith céda et descendit de son tabouret, sortant du bar en grandes enjambées. Cosmo le suivit immédiatement, plus qu'heureux d'enfin bouger.
Keith sortit rageusement son téléphone de sa poche et cliqua sur le contact de Shiro, portant l'appareil à son oreille. Shiro répondit rapidement.
-Keith ? s'étonna-t-il. Tout va bien ?
-Non, tout va pas bien, ça fait trois quart d'heure que j'attends tout seul, répliqua amèrement Keith, se passant une main dans ses cheveux noirs.
-Quoi, mais il m'a rien dit pourtant, je pensais que-
-C'est pas ta faute Shiro, mais c'est la dernière fois que je suis un de tes plans foireux, le coupa Keith.
-Non, attends, peut-être qu'il t'a juste pas reconnu, ou bien i-
-Shiro, il est juste pas venu, maugréa Keith. Sérieux, je serais pas venu non plus à sa place, qui voudrait rencontrer un gamin tellement désespéré que c'est son grand frère qui lui organise des rendez-vous ?
Shiro resta silencieux pendant quelques secondes, avant de reprendre la parole, sa voix débordant de regret.
-Désolé Keith, je n'aurais pas dû te forcer à y aller.
-T'inquiète, répondit Keith. Tu pourrais venir me prendre ? J'ai pas d'argent pour un taxi.
-Je suis là dans dix minutes, attends-moi devant le bar.
-Je bouge pas.
Keith raccrocha et soupira, se passant de nouveau une main dans les cheveux. Dire qu'il aurait pu être chez lui en ce moment, dans son canapé en train de regarder un film plutôt que d'être forcé d'attendre ici, au beau milieu de la rue, que Shiro arrive avec sa voiture. Il profita que la rue soit vide pour étirer ses ailes, les déployant de toute leur envergure et tirant sur les muscles pendant quelques secondes, avant de finalement les laisser se replier d'elles-mêmes dans son dos. Le bout de ses primaires traînait par terre mais il n'avait pas le courage de réarranger ses ailes pour faire en sorte que ses plumes ne touchent pas le sol. Il retira une petite plume tordue qui le gênait à l'intérieur de son aile, et chercha des yeux un banc sur lequel s'asseoir. Il aurait aimé pouvoir simplement voler jusque chez lui mais Cosmo ne pouvait pas le suivre dans les airs et de plus, la nuit était tombée depuis un moment. Ce n'était jamais prudent de voler la nuit pour un oiseau diurne comme lui. Ses ailes de milan sacré, plus claires sur le dessous, cramoisies sur le dessus, ne valaient pas celles d'une chouette ou d'un hibou.
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Étends tes ailes
FanfictionIl lui secouait faiblement l'épaule pour attirer son attention, s'arrêtant lorsque Keith releva la tête, et même avec l'éclairage défaillant du lampadaire près du banc, Keith pouvait voir le bleu sombre sur sa joue. Le jeune homme semblait frigorifi...