~ Griffe Bleue ~

Chapitre 12

J'étais assez maussade en cette médiocre période, ma fille, Nuage de Feuille venait me voir régulièrement, malheureux soit il, les idées noirs me rendait nerveuse, j'avais peur de perdre mes filles lors des apprentissages, si seulement il y avait encore Griffe de Nénuphar, ce chat..Si incroyable.. Je grogna quelque peu et me releva doucement

Une panique incroyable, voilà était l'activité du camps, observant alors les alentours et remarquant l'absence du chef, je grogna jusqu'à hurler.

-SILENCE !

Le calme eut du mal à faire son apparition, tous les chats me regardaient avec une peur effroyable qui traversait leur regard terrifiée.

-Que se passe t'il ? Grognais je en m'asseyant, comme si toute la sagesse m'écrasait, mais juste une colère aussi présente soit il m'attendait sur le coin de ma pensée.

-Nuage de Rayure à disparus ! Tous comme Oeil du Cyclone qui est partis à sa recherche..

Chaque chat s'attendait à ma réaction, je grogna, gonfla mon ventre aussi puissamment que je pouvais, mon deuxième fils adoptif n'étais plus, même si je ne parlais que très peu de lui, griffe Bleue avait fait une place spécial dans son coeur pour ce chat au grand coeur, si admirée par la féline tigrée, si respectée, elle ne pouvait se faire à l'idée qu'il soit disparue.

-Préparée trois groupe de chat ! Aurore Boréale, Pelage Brumeux, Coeur Rouge, vous êtes les meneurs de votre patrouille. Suivez leur trace, découvrez l'origine de cette disparition.

Chaque chat se répartissait, tous le monde l'écoutait et cela donnait de l'importance à la vieille doyenne qui n'arrivait plus à se tenir debout.

-ALLEZ Y ! hurla t'elle pour les inciter à y allez.

Tous le monde courait dans chaque endroit, le coeur lourd, elle se tourna vers le lieutenant et elle lui dit d'avertir le chef sur ce qui se trame en ce moment.

Une fois cela fait, elle s'asseya et regarda l'entrée avec une appréhension soudaine, elle ne voulait pas savoir la nouvelle qui risquait de sortir de l'entrée, je fis demie tour, tournant le dos à ma soeur qui voulut me rejoindre, Fleur de Nénuphar...Ma chère petite soeur..

Je n'avais pris pitié pour aucune personne et pourtant j'avais pitié de moi même, comme si ma propre pitié était d'une dure réalité, une réalité sans nom et je n'avais demander si des gens souhaitaient être ma troisième oreille. Enfin qui pour écouter une vieille comme moi ? Quelle intérêt ? J'étais secouée par le fait que inconsciemment je voulais remplacer Miroir de Givre mais je n'avais le choix, qui pour le remplacer ? Le meneur était un choix que seul son coeur comprenait. J'étais dans cette solitude constante et mon coeur avait soif d'amour, soif d'un besoins urgent d'aimer quelqu'un en qui j'avais le plus confiance. Mais personne pour ne remplacer son fils décédée, Petite Liane.., elle ne savait comment réagir. Le clan des étoiles étaient un réel endroit féerique, mais Petite liane était trop jeune...Elle regrettait encore depuis ce jour et sa, personne pour le remplacer à  part Oeil du Cyclone en qui elle le considérait comme son fils.. Mais celui-ci avait aussi disparue, elle subissait la torture moral jusqu'au bout et elle ne savait comment elle fessait pour tenir malgré le poids de l'amertume. Elle regardait le ciel de son regard incrédule jusqu'à sentir l'air frais remplir ses narines, rien pour la déranger, juste le silence et le perpétuelle chant des oiseaux pour garnir sa journée très peu fameux. Les rayons du soleil embaumait sa sombre tanière, pendant que ses prunelles bleuté regarda l'air passée dans sa narine elle avait cette impression de rêver les yeux ouverts. Elle voyait...Son fils..La...jouer au milieu du camps, si heureux, cette petite boule de mousse volait dans tous les sens pendant que son corps grassouillet bondit sur le pauvre jouet qui finit par disparaître en laissant derrière lui une fine particule colorée.
<<Fiston...>>
Cette torture lui menait la vie dure, à cause de la perte de son fils et de son compagnon, elle a élevée ses filles dans un moment tellement compliquée... Elle les enfermait carrément à l'intérieur, sans aucune chance de sortir. Elle n'était plus elle depuis si longtemps, elle c'était dégradée si vite, si durement qu'elle est méconnaissable..