Chapitre 46

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N.a. : ... Faut vraiment que j'arrête avec ces délais que je tiens pas -_-

- Mon doux... Il faut te réveiller...

Une douce caresse sur ma joueme tira doucement de mon sommeil. La première chose que je vis fut deux merveilleusement iris rubis qui m'avait bien trop manqué. Immédiatement, les larmes me vient.

- Kaïro, croassais-je, tu es là.

Il hocha la tête, un doux sourire aux lèvres et les yeux aussi humides que les miens.

- Je suis là, et je vais bien grâce à toi...

Il se pencha délicatement au-dessus de moi et m'embrassa avec tout son amour, réchauffant mon corps et mon âme.

- J'ai cru te perdre, murmurais-je une fois notre échange terminé. J'ai cru mourir une seconde fois en voyant ton corps. Kaïro... Oh... Pardonnes-moi... Je n'avais pas réalisé... J'ai dû te faire tellement souffrir... !

J'éclatais en sanglots contre sa main qui n'avait quitté ma joue. Bientôt, je sentis son corps entier s'étendre contre moi et m'étreindre.

- Tu n'as rien à te faire pardonner mon doux. Tu m'avais promis de revenir, je savais que je te retrouverai... Moi en revanche je ne pouvais te le promettre, chuchota-il en couvrant mon visage de caresses et de baisers. Et maintenant nous sommes là, tous les deux, en vie. C'est ce qui compte.

Mes larmes se tarrirent et un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je l'enlaçais fébrilement, les bras lourds.

- Ire Lovsya, dis-je en le regardant amoureusement.

- Ire Lovsya triss, me répondit-il.

Notre moment de retrouvailles ne dura cependant pas beaucoup plus longtemps. L'arrivée fulgurante d'Oran en fut la cloche de fin.

- ARRAI ! KAIRO !! VOUS ÊTES VIVANTS !!! s'exclama mon meilleur ami, d'ordinaire si calme, avant de nous bondir dessus.

J'étouffais un grognement de douleur et mon aimé lâcha une plainte qui relevait plus d'un soupir que d'une réelle manifestation d'indignation.

- Oran... J'étouffe !! m'exclamais-je en tapotant mon matelas comme pour me rendre.

Le démon sembla enfin se rendre compte qu'il ne pesait pas seulement quelques grammes et s'assit plus proprement sur le bord du lit.

- Pardon... Mais vous nous avez flanqué une de ces frousses... ! Déjà toi qui disparaît sans laisser de traces, Kaïro, et Arraï qui s'écroule juste a la fin du combat... ! Une fois passe encore mais pas deux, lança t-il en me jetant un regard lourd de sens.

Je ris nerveusement avant de vite reprendre mon sérieux.

- Justement... Que s'est-il passé après cela ?

Oran se mordit la lèvres et ce fut une voix réconfortante et bien connue qui me répondit.

- Les soldats infectés se sont tous écroulés d'un coup et les étranges moisissures sont toutes parties, annonça ma mentor en rentrant dans la pièce. Puis pour les êtres qui avaient suivis Rakasha dans sa folie par leur propre volonté, ils ont tous été arrêtés.

Evily s'arrêta devant mon lit avec un petit sourire et je vis derrière elle le reste de notre équipe arriver.

Hellbram, Kaï, Liberta et Nari semblait tous épuisé et, malgré quelques blessures sans gravité, était souriants.

Arraï - La Légende du Roi DragonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant