Arraï - La Légende du Roi Dragon

Chapitre 16

N.A.: Allerrrr, après 3 heures de travail et une glace, voilà votre chapitre révélateur ~ C'est un beau et magnifique gros bébé celui là !

J'étais né de la déesse dragon et du seigneur démon. On m'avait destiné à de grandes choses, à un grand destin. Celui d'un jour devenir roi.

J'étais aimé des dieux, et je leur rendais bien. J'aimais la vie, j'aimais tous ceux qui peuplaient la terre. C'est pour cette raison que j'avais décidé de me battre pour la terre.

Un siècle entier passa, et je devins cet homme que l'on appela le roi Dragon...

Les étendues de plaine, vertes et florissantes, ondulaient paisiblement sous le vent. Au loin, les jeunes dragons se chamaillaient dans le ciel, sous mon œil attentif. J'étais en paix, le pays se portait bien, le calme et la sérénité l'y habitant enfin...

Cela m'avait pris plus de cinquante ans, de calmer les différents êtres habitant ces terres. Les conflits avaient été dur à éteindre, mais j'avais réussi. Nous avions réussi, avec mes deux familles, dragons et démons.

Pourtant, je sentais qu'une des races ne me faisait pas entièrement confiance...

Les hommes.

Ils avaient toujours peur de la magie, pour ceux qui ne savait l'utiliser. Et je savais que nombre d'entre eux avait le cœur faible quand le pouvoir, la gloire ou l'argent se profilaient sous leurs yeux. Malgré cela, je voulais croire en eux, je voulais croire en ceux qui ne portait qu'amour et bonté au fond de leur cœur.

Ce jour-là, devant cette plaine, je ne savais pas à quel point j'allais regretter mes pensées...

Les mois passèrent sans que rien ne se profil à l'horizon. Chaque jour, j'écoutais les demandes de mes sujets et tentais de leur donner ce dont ils avaient besoin. C'était le travail d'un roi, selon moi. Il fallait être juste et à l'écoute des autres. Pour moi, je n'étais pas un dirigeant. J'étais seulement le médiateur des autres, l'aide à ceux qui en avait besoin. Pourtant, les hommes ne l'avaient pas compris.

Je recevais régulièrement des demandes de la part de ce qu'ils appelaient « Nobles ». Souvent, il était question de territoire et d'argent. Je n'accédais que rarement à leur requête. Quand je sondais leurs cœurs, ce n'était bien souvent que pur mensonge et avarice, à ma plus grande tristesse...

Kairo, mon tendre et bien aimé, n'avait pas une telle considération pour les « humains », comme il disait. Pour lui, ils ne méritaient pas ma bonté et mon écoute. Il sentait que cela se retournerait un jour contre moi.

Et il avait raison...

La crainte peut prendre le dessus sur le bon sens. Et ça, je l'ai vu à ma plus grande souffrance...

A la tour de Karabur, notre chez-nous, il y avait une petite maison appelée « couveuse ». Elle servait aux mères dragonnes à laisser leurs œufs quand elles avaient quelques choses à faire, et chaque jour, une jeune humaine que j'avais recueillie au nom d'Evy et moi-même allions veiller sur les futurs petits. Nous passions des heures à contempler ces magnifiques pierres ovales de milles couleurs quand je n'étais pas occupé. Nous avions même assisté à plusieurs naissances, en compagnie des mères.

Puis, un jour, alors que je devais résoudre un conflit entre un elfe et une dryade, j'en senti des flammes et ai entendu des cris.

Je me suis rué dehors, et j'ai découvert la couveuse en flammes.

Je n'ai pas attendu bien longtemps, je m'étais rué à l'intérieur, une fureur sans nom parcourant mes veines, et j'avais sorti le plus d'œufs possible avec Evy qui était déjà en train de s'atteler à cette tâche, protégée des flammes grâce à un sort que je lui avais appris.