8 : Évolution.

4.2K 157 8
                                    

-Adèle, mon bébé, je vais devoir y aller bientot! S'exclama Emma depuis sa chambre.

-Je reste toute seule? Demanda la jeune fille en venant vers elle.

-Non, Elsa à du retard mais elle te garde ce week-end. Sourit la blonde. Je t'aime et tu es grande mais pas assez pour rester seule tout un week-end.

-C'est cool aussi un week-end avec tata. Sourit Adèle. Tu vas chercher Regina? Demanda-t-elle.

-Non, c'est elle qui vient, elle veut qu'on prenne sa voiture. Gloussa Emma.

Adèle gloussa et la regarda finir son sac. Après le fiasco du face à face entre Adèle et Henry, les deux femmes avaient eu peur de ne pas s'en sortir, et en parlant avec les enfants -séparément évidemment- ils les avaient convaincus. Elle devaient être ensemble, elles étaient faites pour être ensemble, et elles s'aimaient plus que tout, alors Adèle comme Henry avaient insisté pour qu'elles n'arrêtent surtout pas de se voir, surtout que eux voulaient continuer à voir la compagne de leurs mères, l'adorant, c'est seulement l'autre enfant qu'ils ne voulaient pas voir. Alors depuis deux mois, les deux femmes se voyaient comme avant, passant une nuit chez l'autre le plus souvent possible, se faisant des déjeuners, des diners, des sorties, des surprises... Et ce week-end, pour la première fois elles allaient passer deux jours complets loin de chez elles, laissant les deux enfants à leurs famille, la blonde ayant enfin trouvé le créneau pour emmener Regina dans cet endroit dont elle lui avait parlé lors de leurs premiers rendez vous. Cela faisait six mois qu'elles étaient ensemble, et Emma était décidée à marquer le coup, donc elle faisait les choses en grand, voulant sa belle pour elle toute seule, toute la journée. Donc Henry senior gardait Henry junior, et Elsa gardait Adèle, pendant que les deux femmes partaient en amoureuses. Mais comme il y avait de la route à faire, Regina avait négocier et la blonde -ne sachant pas lui résister- avait rapidement céder, il était donc décider qu'elles prendraient la Mercedes de la brune, et non la coccinelle d'Emma qui ne rassurait pas sa compagne.

-Tu lui as céder un voyage sans être dans la coccinelle? S'étonna Adèle avec un sourire.

-Oui, ça me rend folle je ne sais pas lui dire non trop longtemps. Marmonna Emma.

-Tu acceptes de prendre une autre voiture et tu ne sais pas lui dire non, c'est vraiment la femme de ta vie. Sourit sa fille.

-Toi jeune fille, tu te tais. Sourit la blonde en la pointant du doigt. Bon, ça va le faire tout un week-end sans moi? Demanda-t-elle en fermant son sac d'affaires.

-Mais oui maman, tu n'es pas si importante que ça. Se moqua Adèle en riant.

-Fille indigne. Grogna Emma.

Elles retournèrent dans le salon, la blonde passant en revue toutes les consignes que sa fille et sa soeur devaient respecter, avant que la sonnette de l'entrée ne résonne. Emma ouvrit à la brune, et celle ci monta rapidement.

-Bonjour ma fleur. Sourit tendrement la brune en venant enlacer sa compagne pour l'embrasser.

-Salut ma Gina. Prête pour notre week-end? Sourit la blonde contre elle.

-Tu m'emmènes où? Demanda la brune dans ses bras.

-C'est une surprise. Déclara Emma. J'embrasse ma fille et c'est bon. Informa-t-elle en se détachant doucement. Adèle!

-Regina! S'exclama la jeune fille en venant embrasser la brune qui la serra dans ses bras.

-Comment tu vas chérie? Sourit Regina.

Alors qu'elles échangeaient, Emma récupéra son sac en souriant. Elle aimait voir la complicité entre sa fille et sa compagne, depuis presque un mois maintenant la brune s'était mis à appeler Adèle "chérie", tout comme elle appelait son fils "chéri". C'était venu lors d'un petit déjeuné chez les Swan, toutes les trois autour de la table, Regina faisant des gaufres, elle s'était tournée vers la jeune fille "une autre gaufre chérie?" lui avait-elle proposer sans même se rendre compte du surnom qui avait fait sourire Adèle. Cette dernière était venue voir sa mère discrètement après pour lui faire remarquer en sautillant sur place de joie. Emma avait sourit, et souriait toujours quand elle l'entendait. Elle finit tout de même par les couper.

Vies de femmes. Et de mères.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant