2 : Mariage en fleurs.

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Habillée d'une belle robe blanc cassé avec des fleurs oranges et vertes pâles, ses cheveux coiffés de manière très travaillée, son maquillage fait à la perfection, sur de beaux talons ouverts et élégants, elle regardait sa demie soeur en robe de mariée devant elle. Zelena allait se marier, elle était demoiselle d'honneur, la jeune femme lui avait aussi demandé de l'emmener jusqu'à l'hôtel puisqu'elle n'avait plus aucun parent vivant. Regina se sentait effondrée. Elle qui n'avait personne, qui souffrait de sa solitude, devait assister et participer avec le sourire au bonheur et au mariage de sa grande soeur. Pourtant elle n'avait qu'une chose, une seule et unique, cette jolie blonde. Un mois, un mois qu'elle pensait continuellement à Swan, c'est tout ce qu'elle savait d'elle, ça et le fait qu'elle avait une fille et qu'elle était absolument magnifique. Lors de l'entrevue avec le principal elle avait pu remarqué que la blonde avait un regard vert profond et magnifique, un sourire doux à faire tomber à la renverse et un parfum de fleurs, elle qui savait toujours détecté les parfums, qui savait en les humant lequel il était, qu'elle marque c'était, avait passé l'entrevue à essayer de deviner celui de Swan, et elle en restait incapable, une odeur de fleurs, mais pas une fleur précise. Elle ne savait pas. Et ça l'obsédait, tout autant que la jeune femme elle même. Elle rêvait d'elle, la voyait partout, ne pensait qu'à elle, elle était complètement obsédée par une inconnue blonde, elle en devenait folle. Regina ne pensait qu'à cette blonde dont il émanait la perfection, la douceur, et la gentillesse, elle voulait la retrouver, mais pour le moment c'était un échec. Et ce n'est pas Henry qui allait l'aider. Après le rendez vous elle l'avait ramener à son bureau avec elle, et ils avaient parlé. Il lui avait dit qu'il n'avait rien fait de mal, il avait seulement voulu l'aider, résultat cette Adèle c'était emportée, et la seule erreur qu'il avait reconnu c'était qu'il l'avait poussé en premier. Résultat Regina avait essayé d'en savoir plus sur la blonde par son fils, mais celui était tellement en colère et agacé qu'il n'avait même pas remarqué son intérêt, et elle avait vite comprit qu'il ne savait rien. Alors elle avait laissé tombé, depuis un mois elle essayait de savoir, mais elle ne trouvait rien, elle était à deux doigts d'aller voir le principal, de jouer de son charme, puisque qu'elle savait qu'elle lui plaisait, pour avoir au moins le prénom de la jeune femme, parce que Swan ne lui suffisait pas.

-Regina, comment tu me trouves? Lui demanda la rousse.

Dans une belle robe blanche en dentelle, bouffante, bien trop exubérante à son goût, Zelena la regardait.

-Tu es superbe. Mentit-elle avec un grand sourire. Ils nous attendent, tu es prête.

-Oui, je crois. Acquiesça Zelena en se mettant face à la porte qui la mènerait à son fiancée.

Elle prit le bras de Regina, lui sourit gentiment, pour la rassurer. Elle voyait bien que sa soeur était stressée, et c'était son rôle de l'aider. Alors qu'elles s'apprêtaient à rentrer, elles furent coupées.

-Attendez! S'exclama une voix dans leurs dos, essoufflée. Je suis désolée, j'ai été retenue par votre fiancé, mais voilà votre bou-

Emma se coupa en voyant la brune. Dans sa précipitation, elle était venue vers la rousse d'abord, et lui avait tendu son bouquet, seulement, une fois près d'elle, elle avait remarqué la femme à côté. Mills. C'était elle, qui la fixait, tout aussi étonnée de la voir. Emma n'en revenait pas, la brune était là, enfin, après un mois à la vouloir, l'attendre, la désirer, l'imaginer, elle l'avait devant ces yeux. Elle ne savait rien d'autre d'elle que sa beauté et son nom. Ce nom qui résonnait dans sa tête tout les soirs en se couchant. Mills. Cette brune pour laquelle elle avait eu un coup de coeur si puissant qu'elle était incapable de ne plus penser à elle, elle la voyait dans chaque fleurs qu'elle touchait, elle pensait à elle à n'importe qu'elle heure. Et sa fille était incapable ne serait ce que de lui dire son prénom, parce qu'elle était si tête de mule que lorsqu'elle était dans le bureau du principal elle avait ignoré les deux Mills parce qu'elle était agacée. Adèle ne lui avait été d'aucune aide sur ce coup, résultat, elle avait développé une véritable obsession pour la jeune femme, elle voulait la connaître. Et maintenant qu'elle l'avait devant elle, elle se retrouvait incapable de penser, de parler, tout son corps lui hurlait le manque qu'elle avait ressentit durant ce mois. Son esprit n'était plus rationnel, elle avait seulement envie d'elle, là maintenant, elle voulait lui sauter dessus, l'embrasser, lui dire son nom, qui elle était, ce qu'elle voulait, elle voulait lui dire qu'elle ne pensait qu'à elle, mais les mots ne venaient pas. Elle était figée devant ce visage aux traits parfaits qui hantaient les heures de sa vie depuis trente et un longs jours.

Vies de femmes. Et de mères.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant