Sombre époque

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Quel est ce monde triste et sombre dans lequel j 'ai atterrit ? Ou est passée la foret enchantée qui me restait en mémoire ? Ici tout n'était que tristesse et désolation.

Cela faisait des heures que je marchais, suivant désespérément ce que j'esperait être des traces laissé par ma fille. Je marchais, m'enfonçant toujours plus à travers les arbres immenses et nus, luttant contre la fatigue et peinant à avancer à travers l'épaisse couche de neige.

Legolas dans ma poche, j'espérais trouver rapidement mon enfant avant qu'il ne lui arrive quelque chose.

Plus j'avançais, plus le chemin me semblait familier. J'étais totalement persuadé d'être déjà passé par ici : intuition féminine !... était ce il y a longtemps ou seulement une heure ? Ah non, ne me dite pas qu'en plus je tourne en rond !

Peut être me trouvais-je prés d'Imladris ou mieux encore prés de lui... Impossible de me souvenir ! Moi et ma cervelle de moineau, nous n'étions pas dans la muise. C 'était il y a tellement longtemps, et en plus les arbres ils se ressemble tous ! J'avais le cœur un peu plus léger à la pensé que Lissa s'était peu être retrouvé chez mes amis. Il serait formidable qu'elle se retrouve nez à nez avec son père, je savais qu'il ne la laisserait pas seule... Bien sur ni l'un ni l'autre ne connaissaient leur lien mais Thranduil m'avait prouvé qu'il pouvait être plein de bienveillance lorsqu'il fallait prendre soin des siens. Or Lissa devait également être pourvu de ces oreilles pointues qui étaient réapparu sur ma tête. Elle devait trooooop être miiiiimiiii !

Enfin j'espérais que Thranduil n'avait pas trop changé sur ce point ...Oh de toutes façons, il ne pourra pas lui résister !

Alors que j'étais une fois de plus complètement perdue dans mes pensés, un juron des plus vulgaire sortit de ma bouche ! Elyfaelle elfine paumée, tu as faillit te péter la gueule dans une rivière toute pourrie et toute vaseuse ! Qui a mis ça ici ?

A regarder de plus près, si on enlevait la vase et l'odeur, cette petite rivière m'était très familière. Oui, je la connaissais trop bien, je sentis la pointe de mes oreilles se mit à rougir rien qu'a me souvenir de ce que j'avais fait fait au bord de cette étendue d'eau ! Ah ! Je n'avais pas beaucoup pris en maturité au vue des pensés qui me traversaient l'esprit. Aller Ely ! Tu vas pas te mettre a glousser en plus !

Toujours en pleine euphorie, je me mis à courir de plus belle, car oui, je savais où je me trouvais. Traversant les branches, trébuchant sur des truc que je ne savais même pas ce que c'était, écorchant mes genoux filant ce qui restait de mes collant, je courais le plus vite possible jusqu'à ce que je la vois : la demeure du Roi Oropher !

La sensation d'être Perceval découvreur du Graal s'estompa vite, car en arrivant devant mon ancienne maison, j'étais dans Kaamelott : J'en avais Gros !

Ouvrant grands les yeux, je ne comprenais pas ce que j'avais sous les yeux ! Que c'était -il donc passé ? Ou était le reste du palais ? Ou étaient les habitants ? Où était-il ?

Tous ce que j'avais l'impression de voir c'était la représentation elfique de l'ossuaire de Douaumont. Que des herbes, que des ruines... le paysage sentait la souffrance, racontait la perte... Tout n'était que douleur.

L'espoir au ventre, je fis tout de même le tour de ce qu'il restait... Les chambres encore accessibles avaient été vidées à la va vite, tout était sans dessus dessous et tout laissait croire que cela faisait des siècles que c'était dans cet état. Ce n'était pas possible... je n'étais rentrée que cinq ans... combien de temps s'était il écoulé ici ?

Je couru dans le couloir où il y avait sa chambre et la mienne. J'avais besoin de savoir si il était toujours en vie. Je ne connaissais qu'une manière de la savoir : les jardins.

Dans L'ombre du PrintempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant