enfant prodige

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L'éternité est le lot de tous les elfes et nous nous en étions accommodés. Nous ne connaissons rien d'autre et la vie des mortel me paraissait bien insignifiante. Il me déplaisait de penser que ma vie aurait pu s'arrêter il y a bien longtemps. La simple idée que je n'aurais pu vivre tous ce qui m'a été offert m'était imsupportable. J 'avais déjà plus de trois milles ans et je me sentais encore pront à tant d'aventures, de challenge et de surprises. Une vie de mortel ne m'aurait convenue, elle aurait d'ailleurs convenue à peu d'elfes de ma connaissance. Nous étions tellement prit dans l'engrenage du temps que l'inverse nous semblait grotesque. Les mortels étaient préssés, sans arrêt dans la précipitation. Pour cause leurs vies en dépendaient... Seul la guerre nous logeait tous à la même enseigne.  Aussi, nous avions appris à être patients, très patients ... et a attendre.

Cependant, que devenait l'éternité et la patience des elfes lorsqu'un fils ne se montrait pas ponctuel? J 'avais demandé à Legolas de rentrer avant le couché du soleil, j'attendais de lui qu'il s'execute! 

Ma patience n'était guère endurante lorsqu'il sagissait de lui. Je me retrouvais une fois de plus à faire les cents pas devant mon trône, maudissant son esprit de rodeur, sa curiosité et sa volonté d'aventure. Je faisais mon maximum pour lui laisser la liberté qu'il avait besoin mais il était encore si jeune. Je n'avait qu'un fils, je ne pouvais pas me faire à l'idée de le perdre ou qu'il y arrive quelque chose. Où pouvait-il donc être? 

Alors que je devenais aussi paranoiaque qu'une gouvernante ayant perdu son premier elfon, un garde vient me prévenir de l'arrivé du prince. Il était temps! 

Retrouvant mon contrôle, je me hissais sur le trône, attendant ainsi l'arrivé de celui qui me causait tant de tourment depuis sa naissance. Legolas avait toujours été un elfon sans problèmes, obéissant et calme. Pourtant, depuis la mort de sa mère, je ne faisais que m'inquiéter pour lui. Il serait grotesque de l'avouer mais j 'avais tellement peur que lui aussi ne disparaisse. J 'avais déjà tellement perdu... 

Déchirer entre la joie de le retrouver, la colère d'avoir été désobéi et la préstance que je devais garder, je regardais mon fils avancer le long des couloirs du palais pour arriver jusqu'a moi. Ainsi avait été conçu ma demeure; personne ne pouvait m'approcher sans que je ne puisse le voir. Il été cependant parfois long d'attendre que les visiteurs arrivent à moi. Plus mon enfant s'approchait, plus j 'étais certain qu'il se trouvait accompagné... de qui? Cela je ne pouvais le dire car la jeune elfine m'était totalement inconnue. 

_ Ada, je suis navré de mon retard. Je sais à quel point il vous est pénible de ne point être écouter, s'inclia alors mon fils. 

Il était fort dérangeant s'être à ce point connu de mon propre fils  qu'il puisse jouer ainsi avec mes réactions. Legolas était loin d'être stupide, il savait comment obtenir de moi ce qu'il voulait et la plus part du temps de cédais. 

Détournant mon attention sur l'invitée qu'il nous avait aménée, je pu me confimer que je ne connaissais cette elfine. Se cachant dans les jambes de mon fils telle un nourrisson à sa mère, l'enfant ne devait avoir plus de 100 ans. Elle était trop jeune pour ainsi être séparé de sa famille. Les yeux bleus, les cheveux blond presque blanc, un nez legerement remonté, elle me rappelait quelqu'un mais qui? 

L'espace d'un instant mon coeur s'arréta de battre. Il était évident qu'elle lui ressemblait! Comment cela pouvait être possible? Je ne comprenais pas! Je ne voulais même pas l'envisager! Il fallait cependant que j'en ai le coeur net. 

_ Legolas! Cette enfant est-elle....

_ ADA ! Comment pouvez vous imaginer cela ! Je suis bien trop jeune ! 

Dans L'ombre du PrintempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant