Point de vue général.
- Les points de saisons ? C'est quoi encore ça ?
Drago en avait plus que marre de toutes ces énigmes.
- C'est une légende, nous ne pouvons malheureusement pas tout vous dire Mr.Malefoy...
- Dîtes moi ce que vous pouvez, on verra si je m'en satisfais...
- Est-ce que vous connaissez la légende des collines du Wemkempton ?
- Bien sûr que je la connais, vous parlez à un Malefoy ! agressa-t-il son professeur.
Il ne savait pas pourquoi mais il était d'une humeur massacrante ce matin et plus sa tête lui faisait mal, plus il avait du mal à contrôler son agressivité.
En vérité, il avait peur. Drago Malefoy avait peur. Mais ce n'était pas une peur commune, il avait peur des conséquences de ses actes sur les gens qu'il aimait. Peur pour ses parents, car ils paieraient les premiers si il était assimilé à un traître dans le camp du Mage noir, il avait peur pour ses amis autant pour les serpents que pour les Lions. Il avait peur de la bataille, de cette bataille finale dont il entendait parler depuis si longtemps. Il savait qu'il ne pourrait pas sauver tout le monde, qu'il n'était pas ce héros que tout le monde attendait.
Le héros c'était Harry, lui il avait l'étoffe d'un héros, même s'il avait longtemps détesté, il c'était rendu compte que malgré la pression qui l'entourait il ne craqué jamais. Harry lui avait souvent dit que le meilleur moyen de décompresser était de prendre son balai et de s'envoler au-dessus des nuages là où on avait l'impression qu'il n'y avait plus aucuns problèmes. Mais après plusieurs semaines où Harry se demandait si Drago méritait vraiment sa confiance il le lui avait dit : le seul « vrai » moyen de décompresser pour lui, c'était de se rendre dans une salle secrète où contenait un immense miroir qui montrait à celui qui s'y voyait dedans ce qu'il voulait. Même les morts.
Drago c'était juré qu'un jour il demanderait l'autorisation à son ami de se rendre dans cette salle secrète. Finalement Harry lui avait révélé l'endroit où se cachait ce miroir en précisant à Drago qu'il savait qu'il était « tombé du mauvais de la balance », et que même s'il avait énormément de torts, beaucoup lui avait été pardonné.
Jamais encore il avait pénétré la salle au miroir, car il avait peur de ce qu'il allait voir dedans. Une douleur abominable lui transperçait le cœur quant il repensait à son passé, il avait enfoui ses souvenirs les plus noirs tout au fond de son âme. Et il ne voulait pas que toutes les cicatrices bien refermées ne se rouvrent.
Et finalement il avait peur, de Voldemort, s'il découvrait qu'il était amoureux d'une fille au sang impur... s'il arrivait à percer ses barrières et qu'il découvrait le pot au lait. Il avait peur de ne pas être assez fort pour la sauver. Il avait peur que si un danger s'opposait à eux deux, il préfère se sauver lui.
C'était un goût amer qui se dégageait dans sa bouche quant il pensait à ce genre de choses. Il c'était juré d'être plus fort, pour elle, pour eux, mais surtout pour lui, pour qu'il soit fier de lui, il n'avait pas envie de se regarder dans le miroir tous les matins, et de se trouver horriblement laid, peureux, renfermé.
C'était une douleur atroce, que de sentir coupable alors que le crime n'avait toujours pas été commis, mais il savait qu'il allait avoir lieu, d'une manière ou d'une autre, il le savait, chaque parcelles de son corps, pouvaient ressentir le danger. Pouvaient savoir que quelques choses de dramatique aller arriver, et il n'y pouvait rien. Rien du tout. Il essayait de se déculpabilisait en se disant ça, mais rien n'y faisait, il voulait devenir ce héros que tout le monde attendait, il voulait avoir le courage de sauver les gens qu'il aimait, il voulait compter, il voulait qu'on voit son nom graver sur les murs du collège et que les prochains élèves disent haut et fort que Drago Malefoy avait sauvé des vies. Orgueil Malefoyenne.
