Chapitre 4
(Partie 1).
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Il pleuvait.
Il pleuvait sous cette nuit étoilée laissant quelques rondes gouttes d'eau s'écouler le long de la paroie de verre. Finement, délicatement, elles laissaient une traînée humide derrière elles, créant leur propre sillon sur la fine surface translucide.
Un rayon, dix rayons, une multitude de rayons lunaires transperçait le verre aux contours droits et aux coins arrondis, pour enfin finir leur course sur une masse ronde emmitouflée sous une épaisse couverture à l'aspect cotoneux.
Recroquevillée sur elle-même, cette masse paraissait emplie d'une sérénitude incommensurable. Et pourtant, un sentiment tout opposé l'animait.
Du haut de cette couverture ressortait une petite tête recouverte d'une épaisse chevelure marronnée. Quelques mèches rebelles venaient recouvrir les paupières closes du jeune garçon qui, pourtant fermées, laissaient s'échapper quelques gouttes d'eau salés.
Elles coulaient, roulaient, pour enfin finir leur ascenssion sur le doux et blanc matelas.
Une à une, l'une après l'autre, les fines gouttelettes se laissaient prendre par cette attraction qui les obligeait à glisser avec douceur sur cette fine peau à l'étrange pâleur.
Une fois leur chemin parcouru, elles s'arrêtaient toutes au même endroit, formant une tâche grisâtre sur le blanc drap.
Quelles pouvaient bien être les pensées de ce jeune garçon pour que l'entièreté de son être soit autant bouleversé ?
C'était la question que se posait l'homme situé dans l'encadrement de la porte, les sanglots du brun l'ayant réveillés un peu plus tôt. Une main soutenant la poignée, l'autre posée doucement sur le pan de bois, le jeune homme aux cheveux grisés observait le plus jeune avec une expression peinée sur le visage.
Ce n'était pas la première fois qu'il le surprenait dans cet état. À vrai dire cela arrivait pratiquement toutes les nuits. Et à chaque fois le grisé réagissait de la même façon, sachant que cela était la seule solution pour apaiser les pensées obscures du jeune brun.
Alors c'est doucement, délicatement, qu'il se décida à effectuer un mouvement. Il entra dans la piêce sombre, refermant derrière lui la porte en bois, pour ensuite se diriger à taton vers la couche du plus jeune. Ne voyant pas grand chose dans la pièce, le plus âgé avançait par petits pas, par peur de tomber ou de se faire mal en se prenant un objet qui n'était pas censé être situé là. Une fois le matelas atteint, il posa ses deux mains à plat dessus. Il se pencha, faisant s'affaisser le doux objet de coton sous son poids et une fois retrouvé à quatre pattes, il souleva légèrement la couverture, se glissant lentereusement dessous.
Pendant un instant, il observa le brun avec le maximum de précision qu'il pouvait dans cette obscurité, se demandant bien ce qui pouvait hanter ses songes.
Il l'observa, le détaillant quelque peu. Passant de ses cheveux fins comme de la soie, à ses joues légèrement rougies par ses pleurs ou encore ses fines lèvres rosées pincées sur elle-même comme si une douleur immense pénétrait l'entièreté de son être.
Voir le plus jeune comme ça le déstabilisait. Et il savait, il connaissait le seul moyen de l'apaiser. Alors c'est doucement avec délicatesse qu'il tendit ses bras vers le brun. Il en posa un sur sa fine taille, tandis que l'autre se frayait un chemin entre le matelas et le corps du plus jeune pour finir par se poser dans son dos.
Avec une lenteur infinie, il décida après quelques instants de rapprocher son corps de celui du plus jeune. Une fois sa tâche effectuée, il cala la tête de son protégé contre son torse, tout en effectuant des carresses sur son cuir chevelu.
Petit à petit, les sanglots du plus jeune se calmèrent, laissant place à une respiration douce et apaisée. Assez rapidement, le jeune brun se détendit sous les caresses du plus âgé, comme apaisé par sa présence. Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à aussi plonger dans les bras de morphée, ou plutôt dans ceux du jeune brun qu'il tenait fort contre lui.
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Chapitre 4
(Partie 1)
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Une Similitude Improbable | Namkook | [BTS]
FanfictionEt si deux jeunes gens à l'allure si différente avaient un même et seul point commun ? Impossible me direz-vous ? Et pourtant cette similitude improbable est bien la seule chose qui les lie. Deux jeunes hommes à la fois tellement différent et si res...