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Chapitre 8

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- Tout va bien, chéri ? Dit le jeune homme d'affaire tout en posant une main rassurante sur l'épaule de son petit-ami.

Ce dernier, surpris par le récent surnom trouvé par le grisé, rougit quelque peu avant de répondre d'une voix tremblante.

- Je- Hum ... P-pas vraiment ...

Il n'était pas serain. Une boule ne pouvait s'empêcher de se former dans son ventre, et cette impression que ses boyaux se tordaient ne cessait de grandir. Il apréhendait avec beaucoup d'intensité la réaction du plus âgé, de l'homme qu'il aimait.

Les mots avaient du mal à sortir de sa bouche, sa langue fourchant légèrement contre son palais. Ses mains se placèrent entre ses cuisses par réflexe de repliement, et son regard se porta sur ces dernières. Il n'arrivait pas à faire face au regard intense de l'homme d'affaire, ses prunelles d'un marron puissant avaient souvent tendance à le déstabiliser.

- Qu'est-ce qu'il ne va pas, chéri ?

Commençant à s'inquiéter de la tournure que prenait la situation, le grisé décida de s'approcher au plus proche possible du petit brun, en venant jusqu'à coller leur cuisse et l'ensserrer dans ses grands bras protecteurs, le dos du plus jeune collé à son torse. Il le serrait contre lui du plus fort qu'il le pouvait, calant la tête du brun dans le creux de son cou. Il s'inquiétait de voir le jeune brun autant démuni face à lui.

- T-tout va bien. Ne t'inquiéte pas je ne suis pas blessé ni rien de grave ... C'est juste qu'il y a quelque chose qui me turlupine depuis quelque temps maintenant.

Rassuré que ça ne soit pas quelque chose de grave, le grisé relacha quelque peu sa prise sur le plus jeune, le libérant de ses bras. Ce dernier en profita donc pour se tourner vers lui, montant à califourchon sur ses genoux.

Le plus jeune planta alors son regard dans celuis de son vis-à-vis. Pendant un instant il le fixa, cherchant du courage dans ce regard si impressionnant mais à la fois tellement rassurant. Et il le trouva, ce courage.

Ce regard intésement marroné et d'une profondeur infinie le libérait de ses poids, de ses chaînes. Plus il le fixait, mieux il se sentait. Les nœuds de ses entrailles disparaissaient petit à petit, laissant place à une grande bouffée d'air pure et revigorante. Il se sentait bien et empli de courage. Alors il se lança, disant ces simples mots.

- J'ai envie de toi.

Ça y est, la bombe était lancée.

La tête qu'affichait le grisé à ce moment là, était une tête étonnée. Ses yeux ressemblaient à des soucoupes et sa bouche formait un ovale comme si les muscles de sa mâchoire avaient cessés de fonctionner. Jamais il n'aurait cru le brun capable de lui dire ça un jour. Jamais. Et pourtant c'était bien ces mots qui étaient sortis de sa bouche.

Alors ce n'est qu'après avoir repris ses esprits qu'il répondit au plus jeune.

- Tu as envie de moi ? Tu es sûr ?

- Oui. Il hocha la tête.

- Tu veux qu'on fasse ce genre de choses ensemble ? Tu n'as pas peur ?

- Oui j'en ai envie. Tellement envie que je me sens capable de surmonter cette peur de l'inconnue avec toi.

- Alors ... Tu en as vraiment envie ? Avec moi ? Un sourire creusé de fossettes naquit sur le visage du grisé. C'est merveilleux, je suis si content !

Pour appuyer ses dires, le plus vieux serra le brun contre lui tout en lui assénant une pluie de baisés sur le coup et le visage, faisant rire quelque peu ce dernier sous ces douces carresses.

Jamais le plus jeune ne s'était senti aussi aimé et ...

... pour rien au monde il n'échangerait sa place avec quelqu'un d'autre.

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Chapitre 8

Une Similitude Improbable | Namkook | [BTS] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant