13.

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Omar - C'est qui la « petite biquette » ?

- C'est moi. C'est bon, lâche moi wesh.

Omar - Eh, bouge pas si tu veux pas que j'te démarre.

Je ne bouge plus. Je peux pas endurer plus. Si il pousse encore un peu, j'ai plus de bras.

Il enlève son pied sur mon dos et relâche mes bras. Je me suis allongé par terre.

Heureusement c'est pas Amin. Je serai mort.

Papa - Tu finiras par le tuer.

Omar - Mais nan. T'as si mal que ça ?

- Tu veux que j'le fasse sur toi ?

Omar - Nan, ça va.

Je m'assois et m'étire les bras. J'ai l'impression qu'ils sont bloqués en arrière.

Qui l'a envoyé me tenir comme ça pendant presque une demi-heure ?

Omar, si il veut me taper, il le fait.

Amin il me demande si je veux me battre d'abord.

Le plus souvent, je refuse. Pas envie de mourir.

Raïda entre dans le salon avec Médine. Elle nous regarde chacun notre tour.

Raïda - Vous vous êtes battus ?

Je secoue la tête.

Raïda - Arrête de mentir, je t'ai entendu crier depuis la cuisine.

- Mais j'te jure on s'est pas battu.

Omar - On s'est pas battu, je l'ai tapé.

Elle s'avance vers lui et lui tape l'épaule.

Raïda - En plus, t'es fier de toi ? Arrête un peu de terroriser mes frères comme ça.

Je lui faisais des grimaces pendant qu'elle lui faisait la leçon. J'vais me faire goumer.

J'espère un jour il va croiser Imran et le défoncer en croyant que c'est moi.

Je crois que c'est la seule personne sur cette terre qui fait toujours pas la différence entre nous deux.

Je trouve pas qu'on se ressemble autant.
__

Je suis allé chercher mes écouteurs chez Wazir après les cours.

Je suis monté et ai toqué. Wazir m'a ouvert, complètement éclaté.

- Wesh ? T'as pas dormi depuis combien de jours toi ?

Wazir - Je dors mais là, j'ai mal à la tête.

On est allé dans le salon. Miyad y était. Il regarde un film ou une série, je sais pas.

Je le salue d'un geste de la main et m'asseois sur le canapé libre.

Amina est passée dans le salon pour aller dans la cuisine. Elle est repassée en faisant le chemin inverse.

Puis, elle est revenue avec mes écouteurs. Je commence déjà à les enrouler.

- Bien vu.

Amina - C'est normal.

Et elle retourne de sa chambre.

Je suis resté un moment devant la télé avec Miyad et Wazir.

Quelques minutes avant de recevoir une appel masqué.

J'allais aller dans la cuisine mais, je veux pas qu'on m'entende crier si je le fais.

- Bon vas y, j'vais y aller.

« Sale histoire »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant