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Bon, faut savoir un truc sur mon pays.

LES Comores sont un archipel, comme les Philippines, les Seychelles et Hawaii.

Il est composé de trois îles : Mohéli, Anjouan et Grande Comore.

Avant, y avait Mayotte mais, maintenant c'est la France là bas.

Toutes les personnes qui vont me dire que Mayotte c'est les Comores, j'vous écoute pas parce que je sais que j'ai raison.

En plus, quand on regarde la carte du monde dans les agendas, y a bien écrit (Fr) à coté de Mayotte.

Je comprends pas pourquoi vous voulez être les avocats du diable.

Et j'dis pas que les mahorais c'est des diables wesh, concentrez vous.

Donc, je disais que les Comores sont composés ou composées, je sais pas, de trois îles.

Moi, je viens de Grande Comore, c'est là où y a la capitale, Moroni.

La copine de ma mère, Maman Wazir, c'est une Anjouanaise. Des fois, je comprends pas quand elle me parle en comorien parce qu'ils ont un accent que j'ai pas.

Je connais personne qui vient de Mohéli, je sais pas si ils ont un accent ou quoi.

Comme ça, vous savez.
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Comme tous les dimanches, je suis sur mon lit. Je regarde mes animes alors, je compte pas bouger.

Badr est parti chez son pote, Sheyon. D'ailleurs, il a dit y a pas longtemps qu'il allait se mettre à la boxe pour me rendre toutes les fois où je l'ai niqué au catch.

Moi je l'attends hein.

Saïda doit être dans sa chambre, à faire la meme que moi. Trop une copieuse elle. A part si elle dort.

On toque à la porte d'entrée.

Y a mes parents, ils ouvriront.

Je replace ma couette et écoute.

« Je ne reviens pas sur ma parole. C'est mon Nindô. »

Y a toute mon enfance qui refait surface là. J'suis quand meme un malade d'avoir recommencé tout Naruto.

Et quand je vais rater mes partielles...

Toc, toc, toc, toc.

- Eh la porte !

Aucune réponse. Aucun signe de vie. Aucune présence humaine.

Je me lève en soufflant. Je sors de ma chambre et traine les pieds jusqu'à la porte.

Je l'ouvre d'un coup et retourne dans ma chambre. Ma mère elle fait grave exprès, elle était dans la cuisine wesh.

Maman - Fayad, reviens ici !

Rhooo mais naaan. Je souffle bien et ressors avec mon air de chien battu.

C'est pour qu'elle me croit fatigué et qu'elle me laisse tranquille.

Je la rejoinds dans le salon, où elle a rejoint ses invités. En passant, j'ai vu Saïda me faire un signe dans la cuisine.

Depuis elle se plaint qu'il y a pas de gâteau à la maison, j'espère elle va en faire.

- Oui Maamaaann ?

Y a un gros silence et mon père éclate de rire. Y avait Maman Hadidja, son fils et la fille qui est tout le temps dans sa cuisine quand je viens.

Maman - Ça va pas ou quoi ? Vas t'habiller, c'est quoi ça ?

- *rire* J'avais oublié.

Je prends le temps de checker Wazir et je retourne dans ma chambre.

« Sale histoire »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant