07.

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Dimanche. Je suis allongé sur mon lit, bien au chaud, à regarder Power.

Je suis encore qu'à la saison 4 et tout le monde me spoil.

Ça me fout pas le seum, c'est juste que j'ai l'impression que tout le monde est grave loin devant moi.

On me dit Ghost, Tommy et K ils vont former une alliance mais je suis même pas encore aux funérailles de Raïna.

D'ailleurs, le Rashad là j'ai l'impression que c'est un enculé mais je suis pas sûr.

BREF. Pardon si je vous ai spoilé.

En plus, je sais très bien qu'y en a qui aime pas se faire spoiler putain, j'suis con.

Je sentais un truc froid touché mon épaule. Je me suis dit c'est une des barres du lit.

Sauf que, c'est Badr qui a des barres à son lit. Moi j'en ai pas.

Je me suis tourné.

Ah. C'est juste Saïda qui a posé sa sale main froide sur mon épaule.

Je me remets dans ma couette.

- Enlève ta main et casse toi de ma chambre.

Saïda - Me dis pas casse toi s'te plaît.

Je la regarde et lui montre la porte du doigt.

Je sais pas ce qui lui a pris a cette dingue mais, elle m'a claqué l'épaule avec sa main froide et elle est montée sur moi.

Sur ma si importante personne.

Saïda - T'vas faire quoi ?

Elle bloquait mes bras qui étaient sous la couette.

- J'compte jusqu'à 3. Si tu bouges pas, j'vais te fracasser tes dents. Un.

Elle s'est levée direct et elle est partie en courant. Elle casse les couilles dès le matin wesh.
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Je suis descendu pour rejoindre Aryston. Il fumait en bas.

J'ai l'impression ça fait longtemps je l'ai pas vu wesh.

Je lui tends ma main qu'il serre et m'assois à côté de lui.

- Tu m'as manqué wesh. T'étais où ?

Aryston - Tant que ça ? J'étais chez moi carrément.

- Tellement tu m'as manqué, j'ai pas séché un seul cours.

Il a eu un petit rire. Fayad qui sèche pas et qui est pas en retard, c'est pas Fayad.

J'ai jamais pris l'école au sérieux. Sauf au primaire, genre jusqu'au CE 1.

Je séchais et je justifiais moi-même en falsifiant la signature de ma mère, celle de mon père elle était trop compliquée.

Je me suis jamais fait cramé.

L'école, c'était mon terrain de jeux comme ma zone de combat.

Surtout au lycée, en seconde. Ma meilleure année lycée.

Je me battais tout le temps avec Imran. Et on était dans la même classe. On se battait en classe, on s'vannait...

Mais les gens ils trouvaient ça drôle.

Deux mecs qui ont la même gueule qui se battent. On dirait on est dans sa tête et t'as ses deux personnalités qui se contredisent.

Et ils pensaient qu'on faisait exprès et tout.

Naaaaann. Jamaaaaaiiiis.

On s'aimait vraiment pas. On souhaitait la mort de l'autre.

On se traitait carrément de bâtard, de fils de pute alors qu'on a les mêmes parents.

« Sale histoire »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant