Fils d'un champion du monde [FINI]

Chapitre 1

PDV GRÉGOIRE

Benjamin : GREG !

Je soupire à l'entente de mon surnom. Je regarde ma montre et vois que je suis déjà très en retard pour aller au lycée.

Je m'habille d'un jean et d'un tee shirt avant de descendre dans la salle à manger. Je salue de la main mes soeurs et mon frère, souris à mon père avant d'aller embrasser le front de la plus belle femme au monde.

Amélie : Bien dormi Babychou ?
Moi : Très bien.

Je m'assoie à table tandis que ma mère me donne mon café et mes tartines de beurre.

Amélie : Tu peux emmener les enfants aujourd'hui ? J'ai un rendez vous à l'agence.
Benjamin : Ça marche. De toute façon, l'entraînement est à 10h aujourd'hui.
Julien : On peut venir à l'entraînement ?
Benjamin : Tu dois aller à l'école mon grand.

Mon petit frère se met à bouder alors que mes parents le regardent en souriant.

Nous mettons nos chaussures avant de monter dans la luxueuse Porsche blanche de mon père. Il dépose les petits à leur établissement puis m'emmène à mon lycée qui se situe un peu plus loin. Louise n'est pas dans mon établissement car le mien n'a pas l'option latin.

Moi : Tu pourrais me déposer un peu plus loin s'il te plait ?
Benjamin : C'est mal vue de se faire emmener par son père ?
Moi : Tu es très connu, je veux pas qu'on t'embête.

C'est surtout que je ne veux pas que tu vois que je ne vous ai pas écouté. Je traîne toujours avec Karim et Léo. Sans eux, je serais toujours le fils de et j'en ai marre.

Mon père ne m'écoute pas et me dépose devant le portail du lycée. Tout le monde se met à me fixer, ainsi que mon père et la voiture de luxe. Je baisse la tête et me fraye un passage. Je rejoins mes deux potes et les tcheke.

Karim : C'était obligé que papa t'emmène pile devant le portail ?
Moi : Il en fait qu'à sa tête.

Nous nous dirigeons vers les salles de classe. Aujourd'hui, nous avons la remplaçante de Madame Lambert, notre professeur de français. Nous rentrons dans la salle. Notre nouvelle professeur, Madame Steel arrive et personne me contredira, c'est une bombe. De beaux cheveux blonds, des yeux verts, une silhouette harmonieuse. Une bombe. Elle fait l'appel et comme d'habitude, elle s'arrête sur mon nom.

Madame Steel : Grégoire Pavard.
Moi : Présent.
Madame Steel : Tu es le fils de Benjamin Pavard et d'Amélie Zidane ?
Moi : Oui.

Elle sourit et termine l'appel. Nous écoutons son cours avec beaucoup d'attention. Enfin, pour ma part, je suis plutôt en train de la matter.

Il est enfin l'heure d'aller manger. Je me dirige vers la cafétéria avec Karim et Léo qui sont plus occupés à martyriser les autres élèves. Une fille de quatrième vient me voir.

Sofia : Je pourrais avoir un autographe de tes parents s'il te plait ?
Leo : Va manger et laisse nous. De toute façon, l'autographe c'est dix euros.

Karim m'emmène vers notre table habituel.

Moi : C'est un peu cher dix euros quand même.
Karim : C'est comme ça qu'on se fait de l'argent.

La fin de journée se passe dans le même état d'esprit. Je sors du lycée et vois la lamborghini noire de ma mère. Elle sort de la voiture et m'affiche le plus beau des sourires. Je la rejoins en souriant puis nous montons dans la voiture, encore une fois, sous le regard des autres.

Amélie : Comment s'est passé ta journée ?
Moi : Normal, comme d'hab. Et toi ?
Amélie : J'ai encore envoyé boulé mon patron. Ce week end, Antoine et Paul vont nous rendre visite.
Moi : Super ! Je les adore.

Ma mère sourit tandis que nous arrivons chez nous. Mes petites soeurs et mon frère sont déjà la avec mon père. Au vue de sa tête, je déduis que l'entraînement s'est bien passé. Il nous rejoint, passe sa main dans mes cheveux puis embrasse tendrement ma mère. Je monte dans ma chambre et jette mon sac dans le coin du bureau avant de m'allonger dans mon lit et de mettre ma musique à fond.

J'adore la relation entre mes parents. Ils sont si fusionnels, amoureux, complices, on voit tout de suite que ce sont des âmes soeurs.

Je vous l'accorde, j'ai une meilleure relation avec ma mère qu'avec mon père. Avec ma mère, tout est si simple. Elle ne prend rien au sérieux. Il faut dire qu'elle est restée une enfant dans sa tête mais bon, ça lui donne tellement de charme. Mon père, lui, est beaucoup trop sérieux. Il faut que tout soit fait correctement, qu'on soit sérieux et surtout, qu'on réussisse à l'école. Mais quand il y a ma mère, il est moins sérieux. Ma mère est un rayon de soleil et je ne peux que l'admirer. Je n'arrive pas à lui faire la tête plus de cinq minutes. C'est impossible.

Benjamin : Éteins cette musique et fais tes devoirs Grégoire !

Comme je vous le disais, mon père est trop sérieux.

PDV AMÉLIE

Grégoire baisse sa musique. Ben revient et s'assoit à côté de Julien et Ambre qui font des coloriages.

Moi : Tu devrais être moins sur le dos de Greg. C'est pas facile le lycée donc si tu lui mets une pression ici, il va vite lâcher.
Benjamin : Je veux qu'il réussisse. Qu'il puisse avoir le meilleur métier mais également qu'il lui plaise.

Je souris et continue de couper les concombres.

Benjamin : Tu connais d'ailleurs ses projets ? Il m'en parle pas.
Moi : Il veut être photographe.
Benjamin : Il fait des photos !?
Moi : Oui. Il m'en a montré plusieurs, elles sont magnifiques. Pas toi ?
Benjamin : Non, aucune.

Julien et Ambre montent rejoindre Louise pour lui montrer leurs dessins.

Moi : Tu devrais renouer le lien avec lui. Ça allait mieux avant les vacances mais depuis la rentrée, ça se dégrade.
Benjamin : Je fais tout ce que je peux. Je te jure que j'essaye mais je n'y arrive pas.
Moi : Ça se fait pas en une semaine ce genre de choses. La première étape est de savoir pourquoi il s'éloigne de toi.
Benjamin : Tu t'entends tellement bien avec lui, tu peux lui demander.

Je lui souris avant de le rejoindre de l'autre côté du plan de travail. Je l'embrasse et le sers contre moi.

Moi : Je vais tout faire pour que vous puissiez retrouver votre complicité.
Benjamin : Tu es merveilleuse mon coeur. Je t'aime.
Moi : Je t'aime aussi Liebe.

Voici le premier chapitre de cette histoire ! Qu'en avez vous pensé ?

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