Fils d'un champion du monde [FINI]

Chapitre 22

PDV GRÉGOIRE

C'est enfin le jour que j'ai tellement attendu ! Aujourd'hui, je vais effectuer mon stage dans l'entreprise de Marine. Et je vais voir ma Gaby, la première fois que je la vois en tant que petite amie.

Nous sommes le 4 mai et mon stage se termine le 20 mai. J'ai hâte de prendre l'avion et de m'envoler vers Londres, vers Gabriella.

Ma mère entre dans ma chambre et me serre dans ses bras.

Amélie : Tu me promets d'être prudent ? D'être gentil et respectueux ? De me donner des nouvelles ?

J'éclate de rire en lui embrassant la joue.

Moi : Calme toi Maman. Je t'appellerai trois fois par semaine
Amélie : Minimum !
Moi : Minimum.

Je souris en la regardant, en dessinant son visage inquiet dans ma tête.

Moi : Je serai le garçon que tu as élevé, je respecterai les valeurs que papa et toi m'avez inculqué, et je te promets de ne pas faire de conneries, d'obéir à Hugo et Marine.

Julien et Ambre entrent dans ma chambre en pleurant.

Julien : Mais tu vas pas fêter ton anniversaire avec nous !
Ambre : Tu rentres le 20 mais ton anniversaire c'est le 18.

Je souris en les serrant dans mes bras.

Amélie : On le fêtera tous ensemble à son retour. Rejoignons votre père et votre soeur en bas.

Ambre et Julien descendent tandis que j'attrape sa valise et son sac à dos. Nous rejoignons mon père et Louise qui me sourient doucement. Carl et Jade sont ici également.

Carl : Nous allons surveiller Ambre et Julien. Ils ne vous accompagnent pas à l'aéroport.

Je sers dans mes bras les deux derniers de la famille et leur embrasse les joues pendant que mon père met mes affaires dans la voiture.

Moi : Soyez sages hein ?
Ambre : Des petits anges !

Je souris et les serre un dernière fois dans mes bras. Ils vont me manquer. Carl et Jade me prennent dans leur bras en souriant puis, je rejoins mes parents et Louise qui sont dans la voiture. Ma petite soeur serre ma main dans la sienne en fixant le paysage.

Benjamin : Tu vas enfin voir Mademoiselle Lloris.

Il sourit malicieusement en conduisant.

Amélie : Ta chère Gabriella.
Moi : Oui ! Je suis heureux !
Louise : Pas de cochonneries quand même, il y aura Leandro pas loin.

Mes parents éclatent de rire pendant que mes joues se colorent de rouge. Merci Louise.

Nous arrivons rapidement à l'aéroport. Louise cache ses larmes en marchant devant moi avec ma mère. Mon père est à côté de moi et porte ma valise.

Moi : Papa ?
Benjamin : Oui Greg ?

Il me sourit en m'incitant à parler.

Moi : J'ai peur.

Il s'arrête en me regardant étrangement.