Ana, jeune diplômé sortie d'une relation toxique avec son petit ami du lycée: Nathan, postule en tant qu'assistante dans une grande entreprise mondialement reconnue, GUCCI.
Tristan, autrefois le souffre-douleur du lycée, est l'un des plus jeunes PDG...
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Tout se passait au ralenti dans mon cerveau.
Cette voix... je ne l'avais pas entendu depuis plus d'un mois maintenant, et elle me ramenait à nouveau vers une douleur que malgré tout j'espérais oublier.
- Ana retourne toi s'il te plaît.
Non. Je ne veux pas. Je ne veux pas que cette discussion arrive aujourd'hui, maintenant, en ce moment même.
Mais le destin, ce traître en a décidé autrement.
- Tu veux quoi Nathan?
- J'aimerais qu'on puisse se parler.
- Moi je n'aimerais pas.
Sur ces mots je quitte le café sans le laisser le temps de répliquer et file en quatrième vitesse à mon appartement.
Une fois la porte d'entrée verrouillée, je me jette sur mon lit après m'être foutue en sous vêtements et laisse ma douleur m'amener au pays des rêves une fois de plus.
*****
Après une sieste de 4 heures je me faisais réveiller par les grognements incessants de mon estomac qui criait famine.
Il était à présent midi et j'étais dans la cuisine pour me faire frire un steak.
Une fois ma bouffe prête je me posais sur la table ordinateur en main et consultais mes mails.
Le premier venait de Madame Lens me signalant mon retard sur le loyer.
Puis venait celle de l'entreprise fournissant l'électricité et l'eau.
Je leur envoyais donc ma réponse comme quoi j'avais perdu mon ancien travail et que j'étais en mauvaise santé, mais que maintenant j'allais mieux et que j'étais à dans le monde du travail.
Le dernier mail venait de monsieur Klent qui me communiquait mes horaires, mon emploie du temps, mon salaire qui était assez (beaucoup trop) élevée pour une simple assistante ainsi que les tâches qui doivent être accomplies et le règlement envers le PDG.
Je le remerciais pour ces informations et reçu une réponse assez intrigante de sa part comme quoi il espérait que ce soit moi qui obtienne le poste car il voyait en moi un énorme potentiel.
Tout en mastiquant ma viande je regardais Holly qui avait trouvé un petit lézard pour distraire son humeur joueuse et me demandais quel sorte d'animal je pourrais acheter pour lui tenir compagnie.
Sachant que les chiens étaient interdits je portais mon attention vers ceux qui pouvaient rester en cage.
Un hamster ? Non trop petit. Un oiseau ? Non trop bruyant. Un cochon d'Inde ? Pourquoi pas. Ou alors peut-être un poisson ? Non, il va disparaître dans le ventre d'Holly. Ah je sais un lapin nain!
