Chapitre 41

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                    Ana sentait sa respiration s'accélérer tant l'attente pour ses résultats fait quelques minutes plutôt était longues

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                    Ana sentait sa respiration s'accélérer tant l'attente pour ses résultats fait quelques minutes plutôt était longues. Le médecin lui avait remis le petit paquet provenant de la pharmacie qui se trouvait au rez-de-chaussée et sans hésiter la brune avait utilisée les trois tests qui lui avaient été remis.

En plus de ceux-ci, une infirmière était venue lui proposer de faire un autre test que la jeune femme avait déclaré le faire plus tard en cas de doute.

Accoudé au dessus du lavabo, la secrétaire regardait avec avec effroi les deux lignes qui au bout de trois minutes s'étaient dessinées sur les petits bâtonnets blancs. Positifs...

Ils étaient tous positifs. Les larmes se frayèrent un chemin vers ses yeux qui ne pouvaient empêcher leur chute. C'est la fin, pensa t-elle en voyant que son mariage allait être terminé car ce bébé n'avait jamais été prévu.

Ses mains tremblantes vinrent se poser par automatisme sur son abdomen et dans des murmures inaudibles, la jeune maman s'excusait des centaines de milliers de fois envers ce petit être qui allait sûrement grandir sans père.

De l'autre côté de la ville, Tristan qui avait repris la route vers Gucci, se rendait à nouveau vers l'hôpital. Il savait que quelque chose clochait avec Ana et que s'il ne la forçait pas à se confier, celle-ci cacherait pour toujours la vérité.

Il avait bien vu le regard compatissant de Samuel envers elle lorsqu'il avait fait un débriefing sur son état. Ce regard mélancolique et peiné qui malheureusement n'était pas passé inaperçu aux yeux du PDG.

Au bout d'une vingtaine de minutes il avait enfin atteint le parking de l'hôpital et montait dans le grand bâtiment pour se rendre dans la chambre de son épouse qui elle, était entourée d'infirmières.

L'une tenait un flacon désormais vide ainsi qu'un petit papier avec une tache rose au bout et l'autre s'affairait à lui enlever ses perfusions, avant de placer un petit pansement par-dessus.

- Ana ! La voix du brun résonnait dans la pièce faisant tourner la tête de celle-ci.

Un sourire se dessina sur ses lèvres avant de subitement se faner. Quelque chose n'est pas net.
Ses affaires récupérés, le couples se dirigeait vers la Mercedes blanche du noiraud qui remarquait à quel point sa femme était devenue silencieuse depuis l'entretien avec Samuel.

Le trajet se faisait toujours aussi silencieux et Tristan ne pouvait s'empêcher de penser qu'est-ce que son ami avait put dire à Ana pour qu'elle devienne aussi muette.

Les heures passèrent et la nouvelle maman ne sortait plus de leur chambre. Ses larmes ne cessaient de couler le long de ses joues tandis qu'allongée sur le grand lit à baldaquin, elle observait le plafond l'esprit perdu dans ses songes.

Elle ne pouvait simplement pas arrêter d'imaginer comment aller réagir celui qui avait promis de la protéger en échange de la continuité de leur union aux yeux de la presse.

Ce mariage qui au début n'était qu'une simple erreur et au final avait pris une ampleur démesurée, au point où il y a même eu la conception d'un enfant .

Tristan lui appuyé contre l'encadrement de la porte, la regardait inquiet. Son esprit fumait à plus de mille degrés en essayant de comprendre l'état muet d'Ana.

Était-elle malade ? Avait-elle une maladie incurable au point où sa vie allait périr ?

- Ana, il faut qu'on parle.
Sa curiosité avait eu raison de lui et en s'asseyant sur le lit, il voyait visage de la brune se refermer.

- Pourquoi tu es aussi silencieuse ?

-....

- Es-tu malade ?

-....

- Ana, si tu ne veux pas me le dire, écris le au moins...

Le désespoir se faisait ente au son de sa voix.

- S'il te plaît dis le moi, tu m'inquiètes.

Et sans l'attendre, il vit la brune pointer du doigt la table de chevet qui lui était destinée. Il avait laissé ce celui-là, à son épouse et avait promis de ne pas l'ouvrir sans son consentement.

Les sourcils froncés, le patron se relevait et ouvrait avec appréhension le seul tiroir qui était rempli de documents.

Un document avait attiré son attention plus que les autres et il remarquait de suite qu'il s'agissait des résultats de ses analyses effectuées.

Le brun tournait la première page, lisant attentivement les lignes avant s'arrêter sur le résultat final. Celui-ci écarquillait les yeux en voyant ce qu'il y avait d'écrit.

Enceinte. Ce mot était écrit en gras et en lettres capitales et observant la réaction de son mari Ana ne put s'empêcher d'éclater en larmes.

Le visage de Tristan s'était soudainement transformé en laissant la neutralité surpasser l'inquiétude, alors qu'intérieurement il était complètement perdu et déboussolé.

Il n'avait jamais pensé que le diagnostic qui avait été émît serait celui-ci. Celui où son premier amour portait en elle son enfant et que la création de ce petit être innocent était basé sur un moment d'égarement dirigé par la tristesse et l'alcool.

Ana se relevait du lit, se dirigeant dans la salle de bain. Son déplacement n'avait même pas fait ciller le criminel qui était trop loin dans ses songes pour remarquer ce qui se passait dans ses alentours.

S'enfermant dans la salle d'eau, elle laissait ses vêtements tomber sur le carrelage blanc et froid de la pièce. Pénétrant dans la douche italienne, la brune activait l'eau chaude, la laissant couler contre sa peau pâle.

Ses larmes salées se mêlaient avec l'eau qui sortait du pommeau, tandis que la buée de l'eau brûlante embaumait l'air de la pièce la rendait totalement suffocant.

Ses jambes tremblantes ne supportaient plus son corps et ce fût sans prévenir qu'elle s'était écroulée au sol, pleurant à chaude larmes et laissant l'eau emporter sa peine qui s'écoulait à travers le siphon.

Au bout d'un quart d'heure, elle finissait par sortir de la douche pour venir s'admirer dans la vitre désormais recouverte de buée. La peau rougit de ses clavicules s'accordait avec ceux de ses yeux et de son nez qui n'avaient pas été épargnés par le chagrin qui la frappait.

Ne prêtant plus attention à son image, Ana sortait de la pièce et pénétrait la chambre à présent vide. Tout était silencieux et à ce moment-là, ses larmes se mirent de nouveau à couler.

Ses craintes s'étaient confirmées et Tristan était parti la laissant seule au moment où elle avait le plus besoin de lui.

Past, Present, FutureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant