Chapitre 37

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Après une heure depuis sa visite chez son patron, Ana faisait les cent pas dans l'espace clot lui servant de bureau

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Après une heure depuis sa visite chez son patron, Ana faisait les cent pas dans l'espace clot lui servant de bureau.

Il n'était que neuf heures et elle devait à nouveau se rendre dans le bureau de Tristan pour lui remettre les papiers pour la déclaration face à la presse sur ce qui s'était passé.

Alors qu'elle montait les marches de l'escalier de la boîte, son cœur se soulevait et laissa un arrière goût désagréable dans sa bouche.

Au bout de quelques minutes, elle arrivait enfin face au bureau du dernier étage insultant intérieurement l'ascenseur en panne qui se faisait réparer.

Tocant trois fois, la porte s'ouvrait sur la figure indéchiffrable de Tristan qui tenait son téléphone de sa main droite.

Mais celui-ci  n'eut même pas le temps de prononcer la moindre syllabe, que l'assistante l'avait poussé hors de son chemin pour se diriger vers la petite salle d'eau derrière la seconde porte de la pièce.

Le grand brun d'un mètre quatre-vingt, suivit celle-ci déboussolé par son action, et fut surpris de la voir rejeter son propre repas de la veille dans les toilettes.

Ses mains appuyées contre la cuvette, Ana régurgitait tout ce qu'elle avait pu avaler, laissant une sensation de vide l'emplir à la fin.

- Je vous rappellerai, j'ai une urgence, dit-il avant de raccrocher.

Tristan était derrière elle, une de ses mains tenant la chevelure brune de sa femme tandis que l'autre frottait doucement son dos.

- Je t'avais dit que tu allais avoir une indigestion, regarde toi maintenant... avait-il déclaré inquiet.

Ana se releva pour tirer la chasse et se débarrasser de l'odeur désagréable qui régnait dans la pièce.

S'avançant près du lavabo, elle trouvait un flacon de bain de bouche et en pris un peu avant de se rafraîchir le visage.

- Tu as raison, j'aurais du manger plus lentement.

- Allez viens Miss Vomito, on a va te prendre un cachet pour te redonner quelques forces, et cette après-midi on quittera plus tôt, dès que la conférence sera passé.  D'accord ?

- Oui. Du coup voici tes fiches, et les nouveaux croquis envoyés par Lola et Ella. Ce sont Justin et Peter qui les ont fait et ils comptent sur toi pour les combiner et rajouter ta touche personnelle.

Tristan hocha doucement la tête avant de revenir dans son bureau actuel, suivie de près par Ana.

Ils quittèrent alors le bureau pour se rendre dans celui de Jacob, sous les yeux haineux et curieux des autres secrétaires blondes sans cervelles qu'abritait les locaux de Gucci.

Un pas devant l'autre, ils atteignaient rapidement le bureau de Jacob qui était accompagné de la seconde recrue.

- Mademoiselle Forks? Fit Ana stupéfaite. Que faites-vous ici ?

- C'est vous! Hurlait-elle. Vous aviez rendu publique les croquis pour la collection de printemps et vous me faites porter le chapeau!

De nouveau Ana fronçais ses sourcils, horripilée par les fausses accusations de sa rivale.

- Ah oui ? Demanda Tristan impatient.

- Je vous jure monsieur Klent que je n'y suis pour rien, c'est mademoiselle Clark qui publié les croquis.

Ana n'en revenait pas. Cette pimbêche l'accusait pour une erreur qu'elle n'aurait jamais commise, et fût apeurée l'espace d'un instant que son mari ne prenne pas son parti.

Les Klent n'intervenaient pas voulant savoir jusqu'où les mensonges de la nouvelle pouvait arriver. Et alors que Marina Forks croyais s'en être sortie, la jeune épouse du PDG de Gucci lui fit perdre espoirs.

- Et comment aurais-je pu faire ceci alors que vous seule possédiez les croquis pour cette collection et moi pour la collection d'été ?

La mine de Marina Forks déglutissait difficilement. Elle ne savait même plus comment se sortir de cette impasse.

Prise au piège celle-ci se leva de son siège avant d'asséner une gifle à sa concurrente. Celle-ci avait la tête baissée tandis que Tristan sentait son sang bouillir dans ses veines.

- Ana retourne dans ton bureau, avait-il froidement lancé. La brune sortait furieusement du bureau laissant à Jacob et Tristan, sa rivale qui jubilait intérieurement.

- Appelle Ella. Elle aura un nouveau joujou pour libérer sa frustration ce soir.

Jacob s'exécuta laissant son benjamin seul avec la blonde totalement confuse par les paroles douteuses de ce dernier. La tension avait commencé à peser dans la pièce et une lueur dangereuse et animale avait pris possession du brun qui avant que sa recrue ne reprenne la parole, l'assomma avec l'un des cadres posés sur le bureau de son aîné.

Son dégoût envers elle avait encore grandis après avoir vu celle-ci gifler celle qu'il avait épousé.

Un sourire mauvais se dessina alors sur ses lèvres en voyant le corps de la jeune Forks, inconscient au sol.

Il voulait la faire mal, comme elle avait provoqué de la douleur chez sa femme. Tristan Klent n'aimait pas que l'on touche à sa famille, et était très rancunier. Et aujourd'hui, comme les autres fois, il allait faire payer la coupable, en lui infligeant une douleur bien plus abominable que celle qu'elle avait fait subir.

*******************

L'après-midi était vite arrivé, la conférence de presse s'était bien déroulée et il restait une dernière réunion au deux protagoniste avant de rentrer au refuge.

Ana qui n'avait rien avaler après avoir régurgiter au moins trois fois après avoir quitté le bureau de Jacob, commençait à sentir vide.
Tristan l'avait donc amené à leur petit restaurant habituel du midi et commanda à l'avance sachant le monde qu'il allait avoir.

Il avait pris l'initiative de choisir la salade de fruits de mer accompagnée d'oignons frits, l'un des nombreux plats favoris de sa femme tandis que lui s'était choisi un saumon norvégien.

Arrivant à table les plats arrivèrent assez rapidement, mais Ana fut rapidement prise d'un haut le cœur, face à l'odeur des fruits de mer.

S'échappant a toute vitesse de la table pour se rendre aux toilettes, Tristan la suivait confus par son envie de vomir soudaine.

- Qu'est-ce que tu as bon sang ? Demanda Tristan en tenant les cheveux de la brune pour la seconde fois de la journée.

Ana à ce moment-là se sentait faible et avait mal partout. Alors qu'elle se relevait pour répondre à la question de son mari, elle fut prise de violents vertiges, la faisant tanguer.

Et ce ne fût pas longtemps après que le monde autour d'elle se floutait, faisant sombrer la brune dans l'inconscience, entendant la voix inquiète de son époux crier son nom tandis qu'elle laissa son corps tomber.

Past, Present, FutureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant