Ana, jeune diplômé sortie d'une relation toxique avec son petit ami du lycée: Nathan, postule en tant qu'assistante dans une grande entreprise mondialement reconnue, GUCCI.
Tristan, autrefois le souffre-douleur du lycée, est l'un des plus jeunes PDG...
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PDV Ana
Vingt trois heures quarante sept. Voilà ce qu'affichait l'écran tactile dans la voiture de Tristan.
Trois heures que nous roulions et je ne savais pas vers quelle destination nous nous rendions vu que la réponse de monsieur ne voulais pas être plus précise.
- Tu dors ? M'avait il demandé.
- Non. T'es fatigué ? Je peux conduire si tu veux ?
- C'est pas la peine on est arrivé.
Je me tournes alors vers la vitre et admire le paysage s'offrant à moi.
Vert. Que du vert. Arbres, buissons, haies constituant la forêt, dissimulaient une demeure. Une demeure simple, mais grande et luxueuse.
Assez moderne mais à l'abri des regards, cette demeure semblait plus chère que l'appartement de Tristan qui lui résidait dans le quartier le plus chic et cher de la ville.
- Waouh, t'habites tout seul ici ?
- Oui et non.
- Comment ça ?
Il souffla avant de fermer sa voiture et de se diriger vers l'allée faite de dalle qui amenait vers la maison.
- Cette maison, c'est un peu comme un refuge. Personne ne sait qu'elle existe, sauf moi, Justin, Peter, Jacob, Thomas, Oliver et Daniel.
- Daniel ?
- Mon grand frère.
- Je vois, c'est un peu comme votre cabane secrète.
- Ça l'est. Quand l'un de nous a un problème c'est ici que nous nous rendons.
- C'est toi qui l'a acheté ?
- On y a tous contribué. Il ouvrit la porte en bois et me laissa passer la première. Prends ça.
Il me tendit sa veste et alluma l'interrupteur pour donner de la lumière à la pièce et me laissa découvrir avec émerveillement le séjour.
La pièce immense était ornée de manière précise faisant en sorte que les couleurs soient harmonieuses avec le cadre rural de l'habitat.
La grande cheminée régnant au centre du séjour était allumée par les soins de Tristan et donnait un côté chaleureux à pièce.
Les couleurs grises et blanches s'accordaient parfaitement avec le côté rustique de l'endroit le rendant assez unique et originale.
- Suis moi je vais te faire visiter, m'avait il annoncé après avoir mis assez de bûche pour que la durée de vie du feu soit prolongée.
Empoignant les valises, il commença sa visite au bout du séjour qui était ouverte sur une grande cuisine équipée et moderne.
Le rêve de toutes femmes mariées sachant cuisiner.
Puis on atterrissait dans un grand couloir, où sept portes se trouvaient.
- Sept ?
- On est sept en tout.
- Ah d'accord.
- Viens, dit il en me prenant la main.
On se dirigeait alors vers la dernière porte au fond du couloir, valises en mains.
- Pourquoi on ne visite pas ce qu'il y a derrière les autres portes?
- Ce sont les chambres des autres. Elles sont toutes fermées à clé.
- Oh je vois.
Il s'arrêta devant sa porte puis sortie une clé qui était accrochée au collier qu'il portait au cou.
Insérant la clé dans la serrure, il la déverrouilla me laissant découvrir l'espace que nous allions occuper.
- Après toi.
Je passais devant lui, et admirait sa chambre.
La chambre était digne d'un hôtel cinq étoiles tellement elle était magnifique.
La pièce était spacieuse et les couleurs modernes accentuaient le côté rustique.
- T'as de la chance, la plus grande chambres c'est la mienne, enfin la nôtre.
' La notre' ces simples mots avaient réussi à me mettre le rouge au joues, tellement cela signifiait ce que représentait notre actuel statut.
- Alors, la première porte à gauche t'amène au dressing et la seconde porte t'amène à ma terrasse privatisé. Au fond du dressing tu aura un placard pour ranger nos valises, et enfin, dit il en se rapprochant de la dernière porte qui se trouvait dans sa chambre, voilà la salle de bain.
J'étais abasourdie par tout ce luxe qui régnait dans l'air et sans savoir pourquoi, je me sentais à l'abri.
- C'est tellement beau, avais-je soufflé.
Mon extase était sans doute la chose qui formait le sourire fier de Tristan à ce moment-là.
Alors que tout me paraissait si beau, la réalité me frappa de nouveau.
- Dis moi? Comment vas t-on se rendre au travail?
- Nous ne sommes pas vraiment loin de l'entreprise, c'est juste mon appartement qui était reculé de tout.
- Mais cette maison l'est encore plus.
- Oui mais c'est ici que je me sens chez moi.
- Je vois.
La nuit se déroula sans encombre et après s'être brossés les dents, lavés et avoir souhaité 'bonne nuit' l'un à l'autre, nous nous endormions calmement.
*****
Le lendemain nous nous sommes réveillés par des rires venant de l'extérieur de la chambre.
Avec le sommeil encore présent dans mes paupières je regardais Tristan qui somnolait assis en tailleur à mes côtés.
-T'attends quelqu'un ? Lui avais-je demandé.
Il secoua négativement la tête faisant monter un stress inimaginable dans mon corps à peine réveillé. À ce moment là des scénarios, tous plus dangereux les uns que les autres traversèrent mon esprit apeuré par ces bruits étrangers.
