Chapitre 43

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             Le temps s'écoulait d'une lenteur effrayante d'après Tristan qui depuis son arrivée à Gucci Entertainment, ne cessait d'être grognon

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Le temps s'écoulait d'une lenteur effrayante d'après Tristan qui depuis son arrivée à Gucci Entertainment, ne cessait d'être grognon. Il en avait marre de son aîné qui dès son arrivée, lui avait présenté la nouvelle recrue qui allait concurrencer sa femme.

« VIRE LÀ ! » avait-il imposé alors que Jacob qui sirotait tranquillement son café ne put empêcher son sursaut face à la crise du plus jeune.

Le débat était à nouveau mis sur pied et après mainte et mainte négociation entre les frères Klent, Tristan s'avoua vaincu face aux arguments de son frère.

Il observait alors du coin de l'œil, Ana qui, contrairement à lui, était complètement sereine. Un petit sourire se dessina sur son visage lorsqu'il remarquait que celle-ci avait sans vraiment faire attention, la main posée sur son ventre encore plat.

- T'es vraiment bipolaire toi, fît Jacob en regardant son cadet passer de ronchon à mignon en à peine quelques secondes juste par la simple présence de sa belle-sœur qui se trouvait dans son bureau les yeux focalisés sur son ordinateur.

- Tais-toi et dit à cette, comment elle s'appelle déjà ?

- Eva Bell.

- Oui beh dis lui que je veux le dossier de la collection pour cette hiver classé par ordre croissant. De la pièce la plus chère avec le nom de l'acheteur à celle dont la vente est interdite tant elle vaut des millards.

- Bien. Dois-je lui confier les futurs croquis pour celle du défilé de l'automne prochain ?

- Apres ce qu'il s'est passé avec cette Marina, la seule qui aura droit de consulter ses croquis sera Ana.

- Mais—

- Non, si Gucci parvient à s'attribuer un nouveau scandale, je crains de devoir révéler mon identité avant que l'on puisse attraper Mario. Et Ana... elle ne doit pas être en danger, surtout plus maintenant.

Jacob fronçait ses sourcils ne comprenant pas vraiment ce que voulait dire le jeune patron.
- Très bien. En parlant de cette Marina, Ella s'est débarrassé d'elle.

- Sans laisser de preuve ?

- Tu la prends pour une débutante ? On parle d'Ella je te signale. Certes Peter est cruel mais rien n'égale la colère d'une femme envers un ennemi du même sexe.

Le noiraud arqua son sourcil face à la remarque amusante de son aîné.

- Cette fille me fait peur parfois... a t-elle revendu ce qui était potable au marché noir ?

- Oui, répondit Jacob. Mais il y avait pas grand chose vue que son corps était fait à 70% de plastique. On en a eu pour 195 mille euros seulement.

Un petit rire s'échappait de lui en repensant à comment Ana avait cette habitude de la surnommer 'la barbie plastique' tellement elle ne l'aimait pas. Maintenant il était sûr que cet être superficiel était hors d'état de nuire.

- Tu peux y aller. N'oublie pas la réunion de cette après-midi.

- À ce propos, pourquoi je dois te remplacer ?

- Ne cherche pas à le savoir Jacob. Tu le sauras en temps et en heure.

- Pourquoi autant de mystère Tristan ? Est-ce quelque chose de grave ?

Le brun se retournait vers son grand frère qui arborait un air inquiet, ce qui lui fit sourire.

- Pourquoi tu crois que tout est toujours mauvais ?

- Parce que c'est de toi qu'on parle. Alors ? Tu vas vraiment le cacher ? Et pourquoi Ana ne peut pas assister à la reunion aussi ?

- Écoutes, fit Tristan en enfilant son manteau sombre qui portait les initiales de son entreprise au dos. Je ne veux pas le cacher intentionnellement mais saches qu'au bout de quelques temps tu vas le découvrir. C'est juste une simple précaution que je prends le temps de concrétiser ce 'projet', fit-il en souriant. Et en ce qui concerne Ana, j'ai besoin qu'elle m'accompagne.

L'ainé de la fratrie semblait réticent mais céda au final sans plus de questions. Il se contenta de faire une accolade au plus jeune avant de sortir du bureau pour se rendre à la cafétéria de l'entreprise où l'attendait sûrement Anita et son équipe.

Ana elle avait entendu leur conversation de loin et s'en voulait un peu de cacher la vérité aux membres de la famille. Mais c'étaient les instructions de Samuel, son médecin. Le fœtus était bien trop fragile pour concrétiser son existence aux yeux du monde et temps que le palier du premier trimestre n'était pas passé, aucun risque n'était épargné.

- Arrête de trop penser. La voix grave de son mari l'avait ramené sur terre. Ils vont le savoir bientôt de toute façon. On ne pourra plus vraiment cacher ton apparence, surtout avec la quantité de nourriture que tu avales maintenant, reprît-il pour se moquer.

- Tu insinues que je mange comme une vache?

- Je ne fais que constater les faits. Sa blague avait fait plisser les yeux de la jolie brune qui se vexa en un rien de temps. Allez viens, on va manger chez Giorgio. T'as envie d'un truc en particulier ?

- Un steak, fit-elle. Et de la moutarde !

- Mais tu n'aimes pas la moutarde Ana ? Fît Tristan confus.

- Je te signale qu'avant je n'aimais mais qu'aujourd'hui c'est différent.

La réalité lui frappait soudainement et à ce moment-là il avait compris ce qu'elle voulait dire.

- C'est vrai que tes goûts changent autant que ton humeur. Allons-y il est bientôt midi et Samuel nous attends à 13 heures piles .

- Mais le rendez-vous était prévu à 14h00 non ?

- Oui, mais vu que c'est une première pour nous, il faut bien savoir à quoi on doit s'attendre, tu ne crois pas ?

- Oh... très bien.

*********

Le déjeuner c'était passé sans encombre contrairement à la dernière fois et la brune qui portait en elle l'enfant du mafieux s'était gavée de steak, de frites et de moutarde, sans oublier son dessert qui se résumait à un fondant au chocolat décoré de fraises et de framboises fraîches.

Tristan lui ne s'était contenté que d'une simple assiette de pâtes à la bolognaise et d'un café et était impressionné par l'appétit de celle qu'il avait épousé.

Au final les deux jeunes gens étaient finalement arrivés au cabinet du docteur Samuel qui lui, souriait en voyant son ami tenir la main d'Ana.

- Sam ! Cria Tristan à la vue du docteur.

- Justement, je vous attendais !

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