« Jimin. Le patron veux te voir », appela la secrétaire.« J'arrive ! », déclara Jimin, en terminant la dernière phrase de son dernier article.
« Maintenant, Jimin », dit-elle. « Ça a l'air sérieux »
« Merde, vraiment ? », jura Jimin, en se levant de sa chaise noire, en repoussant ses lunettes contre son nez avant d'aller frapper à la porte des éditeurs.
« Entrez », entendit-il faiblement à travers la porte de bois.
« Vous vouliez me voir, monsieur ? », demanda Jimin, tandis que la nervosité lui rongeait l'estomac.
« Assieds-toi », déclara l'éditeur, « Ferme la porte derrière toi »
« E-Est-ce que tout va bien, monsieur ? », demanda Jimin, en s'asseyant devant la grande table en bois, à l'opposé de l'éditeur chauve.
« Écoute, Jimin », commença l'homme plus âgé, « Tu as été un très bon employé pour notre journal. Mais c'est comme si – »
« Vous êtes en train de me virer ? », demanda Jimin en coupant l'autre homme.
L'homme plus âgé soupira, « Ce n'est pas que j'ai envie de te virer, mais c'est juste – »
« Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? J'ai toujours rendu mon travail en temps et en heure, et j'ai toujours – »
« Ce sont tes articles, Jimin ! », cria presque l'éditeur, « Tu écris des trucs complètement superficiels ! Tu restes dans ta zone de confort et tu ne prends aucun risque ! Tous tes articles sont juste...banals »
Jimin se laissa retomber contre son siège, comme découragé.
« J'ai essayé de te dire de prendre des risques mais tu ne comprends pas », déclara l'homme en secouant la tête.
« Mettez moi sur un autre coup ! », demanda Jimin en se penchant en avant sur sa chaise.
« Jimin... », soupira l'homme.
« S'il vous plaît, monsieur ! Juste, s'il vous plaît ! Mettez-moi sur un autre coup ! Une dernière chance ! », plaida Jimin, « Si mon travail n'est pas à la hauteur, virez-moi ! Vous allez me virer de toute façon, mais au moins avec ça, j'ai une chance de me racheter »
« Très bien », dit-il en hochant la tête, « Tu as trois jours pour me dire sur quoi tu vas écrire ton article »
« Merci ! Merci ! », s'exclama Jimin, « Vous ne le regretterez pas ! »
« Ton travail est en jeu, Jimin », le prévint son patron, « Un dernier coup. C'est tout ce qu'il te reste »
« Ça fais deux jours, Tae ! », gémit Jimin, « Je dois aller travailler sans avoir aucune idée de quoi écrire ! Mon patron va me virer et je vais devenir sans abri ! »
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𝐁𝐫𝐮𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐅𝐚𝐝𝐞
RomancePersonne n'aime la douleur. ... Mais Jungkook, si. Des coups de poing, aux combats, à la foule criant son nom. Jeon Jungkook aimait tout de la boxe, en particulier le sexe et l'argent. Puis, Park Jimin est arrivé dans sa vie et a tout changé. --- J...