Chapitre 17 : Trop réel

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Une vision.

Très claire !
Hate.
Oui, c'était Hate.

Il était assit contre un arbre, blessé. Gravement blessé. Lucid pouvait voir toutes ses blessures. De graves, très grave blessures. Le squelette blanc était la, comme un fantôme face au presque mourant.

Il n'y avait pas d'autres mots. Hate semblait être mourant.

Le jeune squelette blanc pouvait bouger. Il se déplaça donc pour pouvoir tout voir. Examiner attentivement les blessures.

C'était sa première vision du genre. Il pouvait bouger mais pas agir. C'était très étrange.

Enfin, venons en à Hate...

A ce qui choquait Lucid.

Le sang.

L'odeur.

Une odeur de pourris mais pas comme des fruits. Non. De la moelle qui moisissait. C'était horrible. L'odeur était si forte... Lucid sentait son âme se soulever. Il avait envie de vomir tellement c'était fort et dégoutant comme odeur. Pourtant il tenait bon.
Mais...

Quand il vit d'où venait l'odeur...

La moelle coulait du bras gauche d'Hate... enfin, plutôt de ce qui restait du bras gauche d'Hate. Il ne restait qu'un bout d'os accroché à l'omoplate... le bout était pointue, la fracture n'était pas net. L'os était tranchant, plein de pointe... et tombant encore légèrement en poussière. Aucune chance de le soigner... il avait complètement perdu son bras.

Lucid n'était pas docteur... pas besoin de l'être pour voir, qu'au vue de l'état du « moignon », même une prothèse serait impossible à installer.

Il n'y avait pas que ça. Les vêtements du squelette haineux étaient en lambeaux, laissant voir les os maigres et fracturés ou fêlé.

Il était dans un état...

Ses orbites étaient vide et décoloré, une substance rouge en coulait, suivant les fissures et les craquelures de son crâne. Le droit, d'ailleurs, était complètement déformé.
Tout le corps d'Hate était presque détruit...

Et ses émotions.

La douleur.

beaucoup de douleur.

Mais pas que corporelle.

La plus grande venait de son âme.

Elle était brisé, fissuré et abimé par toutes les émotions refouler... et la haine. Comment un être fait de haine pouvait en ressentir au point de s'être fait du mal ? Comment est-ce que c'était possible ? Il ne savait même pas que c'était possible de se faire tellement de mal.

Surtout émotionnellement...

Hate avait l'air à l'article de la mort.

Non, pas à l'article, il allait mourrir dans peu, très peu de temps. Le jeune squelette le sentait. Il ne pouvait pas interagir avec ce qu'il voyait mais il pouvoir voir, ressentir...

Et sa magie lui disait tout.

« -Hate... je sais que vous ne m'entendez pas mais... » il regarda autour de l'incarnation de la haine.

Une foret mais, en se retournant, il vit les abord d'un village pauvre. Très pauvre avec un clocher en ruine qui menaçait de s'effondrer. Tout semblait mort autour de se village. Même l'herbe, il y avait une sorte de limite. L'herbe de la forêt était verte... et, plus on s'approchait des premières maisons, plus herbes devenait brune et sèche. et c'était aussi le cas de celle sous Hate. Une trainé herbe morte allant du village au squelette montrait clairement d'où venait Hate.

Empireverse -Nouvelle génération-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant