Sterek [Fanfiction Teen Wolf] Tome 1

36. Elle me manque déjà

Des rugissements se faisaient entendre de tout les coins du manoir. Ils ce battaient. Ils ce battaient tous. Je voulais entrer et les aider. Mais mon père refusait que je me mette une fois de plus, ma vie en danger. Papa m'a proposé d'aller à l'hôpital. J'ai tout de suite accepté. Je devais voir Jo. Même si... Je ne veux même pas y penser.

N - Deaton est encore à l'hôpital avec Jo. Il essaye de la soulager du mieux qu'il peut
S - d'accord. Tu peux accélérer s'il te plaît
N - Stiles je suis la dernière personne qui doit enfreindre le code de la route. En temps que chérif ce serait très mal vu
S - ce serait très mal vu pour tout le monde papa.
N - de toute façon, il est hors de question que j'accélère.
S - d'accord.

Je me suis rallongé dans le fond de mon siège et j'ai patiemment attendu que nous arrivions à l'hôpital. Quand ce fut fait, je couru dans la chambre de ma cousine. (pour info je continuais entre temps ma rééducation et j'ai retrouvé l'entier usage de mes jambes). Jo était allongée dans son lit, on aurait dit qu'elle dormait. Mais je savais qu'elle souffrait. Deaton assis près d'elle tenait sa main. Il voulait la rassurer. Dans sa perfusion il avait injecté un produit pour la soulager. J'aimerais tellement que ça marche.

D - tiens, il y a Stiles et ton oncle qui sont là pour toi. Je te laisse avec eux Jo.

Deaton a embrassé Jo sur le front et s'est éclipsé.

N - combien de temps ?
D - deux heures.
S - deux heure ?

Une larme coulait le long de mon front.

D - je suis navré
N - merci

Je me suis assis à la place de Deaton et j'ai pris la même main que celui-ci tenait dans les siennes quelques minutes auparavant. Je prenais conscience que dans deux heures, je perdrais une partie de moi-même. Rien ne sera plus jamais comme avant. Et tout ça à cause du Yorgëen.

S - Isaac est en train de te venger. Toute la meute est en train de se battre contre le Yorgëen qui t'a fait ça et ses deux alliés. On a découvert qu'il y a deux autres Yorgëen en alliance avec Pénélope. Le taxi qui devait m'emmener à toi quelques heures plus tôt était en réalité conduit par l'un d'entre eux, par un Yorgëen, Alberto. Papa et Scott m'ont sauvé la vie. J'aurais tellement aimé qu'on est l'opportunité de sauver la tienne.

Au manoir justement, tout le monde était énervé à un point de non retour. Le sang giclait sur les murs du grand salon. Liam monté sur une table avait poussé un énorme rugissement avant de se jeter sur George. Aidé de Malia ils tentaient de le dominer. Scott, Isaac et Théo ruhaient leurs coups sur Alberto. Ils étaient emplis par une colère noir. Derek et Peter se battaient froidement et rageusement contre Pénélope. Les deux Hale n'avaient aucune pitié, aucune galanterie, envers cette femme qu'ils qualifiaient de répugnante.

Dehors la pluie commençait à tomber. La nuit arrivait. La buée envahissait les rues de Beacon Hills. On ne voyait pas à trois pas devant nous. Le froid s'emparait de la ville et tout le monde était cloîtré chez soit. Seul quelques voitures osaient encore s'aventurer dans les rues de Beacon Hills par se temps, en cette nuit froide de pleine lune. Cette même pleine lune qui d'ailleurs rendaient les loups-garous de ma meute encore plus incontrôlable. Leur rage de vaincre était alors plus grande, forte.

Plus tard dans la nuit, alors que le combat n'en était qu'à son commencement, ils étaient tous ensanglantés par les coups. Scott, Liam, Théo, Malia, Derek, Isaac, Peter et les trois Yorgëen. Ces trois mêmes Yorgëen qui se voyaient s'affaiblir en même temps que le temps passait. Contrairement à eux, ma meute avait cette force surhumaine qui ne faisait que s'accroître. Avec toute cette colère en eux et la pleine lune qui était à présent haute dans le ciel, les loups-garous de ma meute ne pouvaient que vaincre mes trois anciens assaillants.

À l'hôpital, ce fut un véritable drame qui s'abattait sur moi. Les deux heures qui nous restaient à mon père et moi, avec Jo, se sont écoulées. Sa main qui me tenait fermement, relâchait lentement la pression. Soudainement, la machine sonna continuellement. Jo était partie. Elle n'avait pas survécut à ses blessures. Les loups-garous ne sont malheureusement pas invincibles et Jo était beaucoup trop faible pour enclancher sa cicatrisation. Les larmes coulaient sur ma joue. Mon père s'était assis sur une autre chaise. Il tenait sa tête entre ses mains et pleurait lui aussi. À compter de cet instant, ma vie ne sera plus jamais comme avant. Je venais de perdre ma moitié, la personne la plus importante de ma vie. Comment m'en remettre ? Ce sentiment me rappelle ce que je ressentais quand je croyais Derek mort. «Comment m'en remettre ?», je me répétais sans cesse cette question dans ma tête. Voilà, alors que je me suis remis de tout ces douloureux sentiments, qu'ils me reviennent en pleine face.

Liam était a terre. Alors qu'allait lui être porté le coup fatale qui aurait eu raison de lui, Théo est arrivé avec le restant de ses forces, il s'était interposé entre le jeune loup-garou et le Yorgëen qui l'aurait tué. Théo à pris se coup à sa place et a rapidement cicatrisé. À l'autre bout de la pièce, Scott avait attrapé George et avait planté ses longues griffes acérées dans son dos. George vomis du sang avant de sleffon par terre. Scott venait d'exterminer l'un des trois Yorgëen. Prévisible comme ce l'était, Alberto n'eut aucune tristesse à la mort de son maître de maison. Il fut insensible et continuait à se battre de sang froid.

Je regardais des infirmières débrancher Jo et poser sur elle un voile blanc. Cet instant fut le dernier où je vis le magnifique visage de ma défunte cousine. Elle me manquait déjà. Je l'aimais tellement. Mon pauvre père n'avait pas changé de position depuis tout à l'heure. Je me suis assis près de lui et ai posé ma main sur son épaule en signe de soutient.

N - j'ai l'impression de me revoir quelques années en arrière, quand tu n'avais que 8 ans...
S - et que nous avons perdu maman ?
N - oui. C'est tellement dure et si violent
S - je sais. Je suis triste moi aussi. Je me dis qu'un jour c'est toi qui me quittera. Qui est-ce qu'il me restera quand tu ne sera plus là ?
N - premièrement, ne parlons pas de ma mort, il y a le temps. Ensuite tu aura Scott. Et Derek aussi.
S - qui te dis qu'ils seront encore dans ma vie
N - si tu pars défaitiste c'est sur que tu n'arriveras à rien mon pauvre garçon
S - premièrement je ne suis pas un pauvre garçon. Et deuxièmement je ne suis pas défaitiste mais réaliste.
N - d'accord.
S - elle mérite un enterrement digne de se nom
N - et elle aura le meilleur qui soit ne t'en fait pas
S - je t'aiderais à l'organiser
N - Stiles, tu as autres chose à faire que d'organiser l'enterrement de ta cousine
S - Jo était la personne la plus importante de ma vie. Alors non, je n'ai rien de plus important à faire
N - tes arguments sont convaincants. C'est d'accord, tu pourras m'aider
S - super

Un médecin est entré dans la chambre

- il est temps de lui dire en revoir avant que le corps ne soit emmené à la morgue
S - on lui a déjà dit en revoir, vous pouvez l'emmener
- Monsieur ?
N - oui oui c'est bon, emmenez-la
- très bien. Emmenez-la !

Plusieurs infirmiers sont entrés dans la pièce et on saisie le lit avant de le faire sortir de pièce. Papa et moi les avons suivis jusqu'à que nous n'y soyons plus autorisé. Je pleurais toujours. Ma cousine. Pourquoi elle ? Pourquoi est-ce qu'un être aussi tendre, aussi doux, aussi gentil et généreux, doit mourir si tôt ? Si Dieu existe vraiment, comment peut-il le permettre ? Quand Jo eut passé les portes de la morgue, un sentiment de Solitude s'empara de mon être tout entier. Mon père était à côté de moi mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir seul.

Quand nous sommes arrivés à la maison, la bruyante pendule du salon indiquait cinq heures du matin. Je me suis presque tout de suite dirigé vers la chambre de ma cousine. Je me suis allongé dans son lit. Je sentais son odeur dont ses nombreuses licornes en peluche s'étaient imprégnés. Je fondit en larme. À cet instant j'ai réellement pris conscience que Jo n'était plus et que cette chambre resterait inhabitée. Je pleurais et j'hurlais. Mon père m'a immédiatement réjoins dans le lit violet de ma cousine. Il m'a pris dans ses bras et m'a consolé. Il pleurait aussi.

N - ça va aller. Ça va aller fiston
S - elle n'est plus là ! Ma cousine est partie ! Elle n'est plus là...
N - je suis la Stiles. On s'en sortira je te le promets
S - c'est faux. Je ne pourrais jamais me remettre de la mort de Jo. Jamais !
N - c'est dure et il faut du temps. Mais je te le promets, tu fera ton deuil. On le fera ensemble et on y arrivera
S - non... Je n'y arriverai pas papa ! Je ne peux pas...
N - tu m'a dis je tu n'étais pas défaitiste tout à l'heure tu te souviens
S - je ne suis pas défaitiste...
N - alors cesse de dire que tu ne fera jamais le deuil de la mort de ta cousine