Sterek [Fanfiction Teen Wolf] Tome 1

37. Endeuillé

Le soleil se levait sur Beacon Hills. Je dormais paisiblement depuis plusieurs heures tandis que Scott et le reste de la meute avait passé leur nuit à se battre. Ils y étaient encore. Ils avaient fait nuit blanche au manoir. Je ne les avaient pas encore prévenus pour Jo. Je ne voulais, je ne pouvais, pas les déconcentrer. Je ne voulais pas les détourner de leurs objectifs. Aujourd'hui, au lycée il manquait beaucoup de monde. Aucun membre de la meute y était présent. Je commençais un lourd deuil tout en préparant l'enterrement de ma cousine. Papa qui n'avait pu dormir, était parti travailler quand je me suis levé. Il avait laissé un petit mot sur la table de la cuisine :

«Je suis partie travailler. Je serais de retour en fin de journée. Bonne journée fiston. Je t'aime.»

Ceci me tortura toute la matinée. J'y ai longuement pensé. Je n'aurai jamais cru qu'un simple petit détail de se genre pourrait me faire oublier deux secondes la profonde douleur que m'avait provoqué la mort de ma cousine. Je voulais appeler Scott pour en parler avec lui. Mais c'était impossible. Il était encore en train de se battre contre deux Yorgëen. Pour me changer les idées, j'ai décidé de rejoindre ma meute dans ce manoir de l'horreur. Je suis monté dans ma jeep et je suis partie.

Après trois quart d'heure de route, j'arrivais enfin au manoir, mon ancienne prison. Je me garrais à l'extérieur de la cours pour ne pas me faire remarquer par le bruit assourdissant de ma voiture. Dehors il faisait froid. En sortant de ma voiture, j'ai immédiatement regretté de ne pas avoir pris de manteau. Gla gla gla, il gèle dehors ! J'ai discrètement pénétré dans le hall du manoir. La porte d'entrée était démolie par la bagarre qui était actuellement en train de se dérouler. Des heures qu'ils y étaient. Je me suis dirigé vers le salon. Il se trouvait à droite du hall. Lors de ma dernière visite ici je n'avais pas remarqué la grandeur de cet endroit et le nombre de pièce dont il était doté. Je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en rendre compte. Vu la vitesse dont les choses se sont passés ici. J'entendais des rugissements. J'avais l'impression que ça raisonnait tout autour de moi. Pourtant ces bruits ne se trouvaient que dans une seul pièce. Je me trouvais à la porte de ce salon. J'observais discrètement la scène. Scott était ensanglanté de partout. Théo et Derek aussi. Peter était en bien meilleur état. Liam était allongé par terre. Il semblait très faible. Comme il était près de la porte, je l'ai attrapé par le bras et je l'ai sorti du salon.

Li - Stiles ?!
S - tu devrais crier encore plus. Je crois que Pénélope et Alberto ne t'on pas entendu !
Li - tu crois malin ? Bon qu'est ce que tu fais la ?
S - j'avais besoin de soutiens morale. Je voulais me changer les idées. Et j'arrive au bon moment on dirait
Li - ouais... Pourquoi t'a besoin de soutiens morale ?
S - c'est compliqué
Li - c'est Jo..?
S - ouais. Je vous expliquerai plus tard. Maintenant il faut que tu enclenche ta cicatrisation. Attention, ça va faire mal !

J'ai cassé le poignet de Liam pour que la cicatrisation s'enclenche. Il a hurlé de souligner mais cela à marché. En moins de deux, Liam était sur pied, en pleine forme. Rapidement, il est retourné au combat, pour venir en aide à notre meute. Le combat continuait. Je me demandais quand il allait se terminer. Alberto et Pénélope étaient coriaces. Trop coriaces. Beaucoup trop coriaces. Alors que la journée s'était passé en même temps que l'heure que je n'avais pas vue passer. Il était presque 15h et mon père devait être rentré. S'il savait ou je me trouvais, il me tuerait, probablement. J'aurais préféré ne rien lui dire, pourtant il fallait bien que je lui envo un message pour ne pas qu'il s'inquiète :

S - coucou papa ! Comme je doute que tu rentre à la maison, je te préviens tout de suite que je n'y suis pas. Malgré tes interdictions, je suis retourné au manoir, en temps que spectateur.

Cinq minutes plus tard, alors que j'attendais toujours une réponse de la pas de mon père, je reçu un message de la part de celui-ci :

N - Stiles... Faut-il vraiment que j'embauche une baby-sitter pour te surveiller...?
S - non pas besoin.
N alors rentre à la maison immédiatement et prouve moi que je peut te faire confiance !
S - d'accord je rentre.

J'ai rappliqué chez moi en une demie-heure alors qu'il m'en avait fallut quarante-cinq pour me rendre au manoir. Record de vitesse !

S - des menaces ! Sérieusement papa ?!

Je lui montrais l'écran de mon téléphone pour qu'il voye notre dernière conversation, ainsi que ses menaces d'embaucher une baby-sitter !

N - et bien enfin !
S - tu ose menacer ton propre fils alors que tu m'a toujours appris que c'était mal !
N - premièrement je suis ton père donc, j'ai tout les droits sur toi. Dont celui de te menacer. Et deuxièmement, je ne t'ai pas menacé de mort alors redescends
S - une menace est une menace !
N - Stiles !?
S - ok je me tais. J'avais juste besoin de me changer les idées.
N - et je le comprends tout à fait. Mais il y a d'autres moyens tu ne crois pas ?
S - peux-être qu'il y a d'autres moyens mais mes amis, ma meute ont besoin de moi.
N - ils ont besoin de tout sauf d'un adolescent endeuillé
S - je ne leur aient encore rien dit.
N - quoi ?! Mais pourquoi ?
S - pas sur qu'ils auraient eu le temps de voir mon message. Ils sont légèrement occupé à sauver leur vie en fait ! Leurs téléphones ne sont même plus en vie si ça se trouve.
N - (soupir) n'y retourne pas c'est tout
S - d'accord ! (Je me disais le contraire dans ma tête. Je pensais que vous me connaissiez mieux que ça ! Si vous pensez que c'est mon père qui va m'arrêter !)

Au bout de dix minutes, mon père fut appelé pour une intervention d'urgence. Un carambolage entraînant une dizaine de voitures si j'ai bien compris. Je n'ai pas prêté attention longtemps à cette distraction. Je suis monté dans ma chambre. Je me suis préparé pour partir en expédition nocturne au manoir. Quand j'eus entendu la voiture de mon père s'éloigner de la maison, je suis descendu dans le salon. J'ai attrapé mes clés de voiture posées sur le buffet et je suis sortie.

Au manoir, le combat qui avait passé le seuil des 24h, se poursuivait. Scott et la meute avaient maintenant le dessus sur la situation. Ils dominaient largement Alberto et Pénélope qui eux arrivaient petit à petit à bout de force. Tandis que Théo envoyait à Pénélope le coup fatal qui allait la tuer, Scott se battait toujours sauvagement contre Alberto. Scott le griffa à l'épaule, le faisant saigner. Alberto eut une grimace de douleur. Tandis que Pénélope était à terre, Alberto s'agenouillait. Théo l'attrapa par derrière et Derek mit officiellement fin au combat. Il se jeta sauvagement sur Alberto, grognant, et le tua avec un dernier coup de griffe sur son torse nu.

Une heure plus tard, chacun avait enclenché sa cicatrisation. Mes amis se remettaient doucement de se long combat. J'étais avec eux.

S - Jo est morte

Dans ce long moment de silence, je ne me senti pas capable de garder ce secret plus longtemps

Sc - quoi ?
I - ...
S - hier soir.

Isaac ne prononça pas un mot. Il savait. Il était présent quand Deaton nous a annoncé cette triste nouvelle. C'était il y a plusieurs jours. Une larme s'est échappé de son œil droit. Mes yeux se mouillaient aussi. Tous montrèrent leur émotions face à cette annonce.

Sc - je suis sur qu'elle est heureuse là où elle
L - moi je suis sur quelle est au paradis.
Li - c'est là qu'est sa place
I - elle retrouve enfin ses parents et ses frères aînés. C'est tous ce qu'il faut se dire
S - ...

Adossé à un mur, je me laissais tomber par terre, laissant en même temps, les larmes couler sur mes joues. Scott est immédiatement venu me prendre dans ses bras. Il m'a comme rassuré.

Sc - ça va aller. Je suis la. Nous sommes tous la
S - elle me manque Scott
Sc - je sais.
S - qu'est ce que je vais devenir sans elle ?
Sc - un mec formidable, un homme généreux, un père fabuleux, un grand-père souriant
S - c'est plutôt toi que je qualifierais ainsi. Je ne suis rien de tout ça moi
Sc - tu plaisante j'espère ? Stiles c'est le mec avec le cœur le plus grand de cette planète. Comment tu peux ne pas être d'accord avec ce que je viens de dire ?!

J'ai séché mes larmes et je me suis relevé. Le soutien de mon meilleur ami m'apportait de la force, assez force pour faire mon deuil.

S - tu as raison