Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
chapitre quinzième ᵃˡᵉˣᵃⁿᵈᵉʳ
La voix du sorceleur qui cri mon prénom me rappelle au bord d'un puit profond où je vascille peu à peu vers le fond. "Alexander ! Alexander ! Réveillez-vous crétin d'immortel ! Maintenant !"
Je laisse un sourire déchirer mes lèvres pleines de sang. Bordel ! Elle m'a bien eu. Mon odorat, mon ouïe, ma vue et mon toucher me reviennent peu à peu. Je me lève, j'attrape mon épée. Aller. Je ne peux pas perdre au contrat royal. Ce serait une honte.
Je laisse alors une bouffée d'adrénaline perpétrer dans mon corps et je retrouve le combat qui se déroule pas loin.
Geralt attaque l'Alp. Celle-ci évite sa lame en argent et répond par un coup de griffe. L'épaulette en acier du sorceleur s'envole plus loin avant de tomber au sol. Je cours vers la bataille dangereuse, en petites foulées. Ils me voient tout les deux arrivés. Le sourire du Loup Blanc s'élargit.
- Tu n'es pas mort ?! siffle la haute vampire avec hargne prête à me rebalancer hors du ring.
- Non, je suis un coriace.
Cette diversion permet au sorceleur de lui couper l'herbe sous le pied. Elle trébuche. Je balance ma flamberge d'un élancement de bras musclé et je lui cisaille un morceau de jambe comme on coupe une lamelle de jambon. Un bruit spongieux. Le sang éclabousse le sol et perce le brouillard blanc.
Folle de colère, Emmeline tente une dernière trouée vers Geralt. Elle plante ses crocs dans sa chair. Elle est prête à le vider jusqu'à la dernière goutte. Mais non. Pas avec moi. Je lui jette un poignard. La lame voltige dans l'air et elle se la reçoit dans l'oeil. Elle pousse un hurlement terrifiant à me pétrifier les entrailles. Elle arrache le kris et me lz renvoie comme un boomerang. Je n'arrive pas à l'éviter et elle traverse mon bras.
- Argh ! j'hurle.
Je serre la mâchoire. Je l'insulte de tout les noms. Je récupère le poignard, du rouge coule en abondance sur mon armure. La garce.
Alors qu'elle compte achever le sorceleur, elle se met à s'étouffer, gesticulant dans tout les sens. Ses veines se mettent à briller de noir sous sa peau crayeuse. La potion fait son effet ! On se regarde avec le sorceleur et on se lance un sourire entendu.
Geralt lui donne un coup de talon dans le ventre et lui coupe une jambe. Le sang coule comme de l'eau de pluie. Terrible. Une véritable peinture. Elle tombe brutalement au sol. Ses cheveux blonds se mélangent à la boue. Elle patauge, glisse, essaye de fuir. Je la rattrape en deux enjambées et je pose la pointe de ma flamberge sur son cou.
- Pas un geste, je gronde essouflé.
Elle s'arrête, à un cheveu entre la vie et la mort. Geralt arrive et se penche vers elle, l'air mauvais.
