𝐄𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

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La Terre,
L'appartement des Jokker.

La porte de mon appartement claque, je me retrouve dans le vestibule et je sais déjà à quel point ça m'a manqué, malgré la superbe expérience de Violette Pastille.

Une douce odeur de citronnelle. Des parapluies dans le coin, des chaussures dans un meuble, un tapis aux motifs orangés sous mes pieds qui vient de notre voyage au Pérou. J'enlève mon manteau noir et mes chaussures. Je me retrouve en chaussons et petit chandail.

Je regarde chaque détails familiers. Les tournesols dans un vase. Les magasines empilés. L'abonnement aux associations de charité développées après la IIIème Guerre Mondiale. Le parfum de tisane.

  - Je suis rentré !

  - Je suis dans le salon ! répond la voix de Parme à mon plus intime soulagement et bonheur.

Je traverse le couloir lumineux. Je toque rapidement à la chambre de Shey mais personne répond. Bon. Je ne sais pas encore où il est, le moustique. Je continue ma marche, je dépasse la commode avec les photos de famille holographiques, puis je passe dans le salon.

Une grand pièce pleine de lumière, avec des canapés vert tendre se découpe sous les yeux. Une ouverture sur le balcon offre une brise agréable. Tout l'ameublement est clair et de ligne droite, cependant les décorations viennent d'ailleurs, du monde et apportent des couleurs vives certaines.

  - Parme ?

Je vois alors une petite silhouette sortir de derrière le canapé, en tenue de yoga. Menue, avec une touffe bouclée de cheveux roux, elle a le visage le plus délicieux que la terre ai porté. Sincèrement, je ne me demande toujours comment je peux retomber amoureux à chaque fois que je m'absente trop longtemps.

  - Mon petit Alex ! Je sens la sueur mais tant pis pour toi ! déclare-t-elle en sautant sur le canapé dans un rebond de gymnaste avant de m'enlacer brutalement.

Un baiser d'amour échangé. En vingt ans de mariage, je peux dire que malgré son caractère emmerdant, surexcité comme un puce, son petite nez rond, ses grands yeux gris m'ont manqué, ses rides de joie au creux de ses lèvres, aussi.

  - Comment va le Lutin de mon cœur ?

  - Bien. J'ai fais ta semaine de vaisselle.

Je souris.

  - Je trouverai une récompense digne de ton sacrifice. Où est Shey ?

  - Avec ses amis. Je lui ai donné l'ordre de rentrer plus tôt puisque c'est le jour de ton retour. Tu sais qu'il adore entendre tes récits de voyages entre les mondes.

  - Je sais.

Je la repose sur le sofa. Elle s'assoit. Attend.

  - Moi aussi, d'ailleurs ! Allez, grand rustre, ne me fait pas languir !

Je lui apporte une tisane sur la table basse et je m'assois à ses côtés.

  - Laisse-moi te raconter, Le Sorceleur, le Chasseur de Primes et les Prétendants Maudits...

Je me demande si je vais me faire étriper pour certains passages ou non. Seul l'avenir le saura.

𝐅𝐈𝐍

Voilà voilà ! Ceci est la fin de ma fanfiction sur le Witcher 3 (plutôt) simple, sans prétention ! Surtout de l'amitié et une relation amusante à développer entre les deux. J'espère que ça vous a plu ! Merci pour tout, c'était vraiment agréable à écrire et vous avez été super dans les coms ! À la prochaine !
Bouh !

Victoire.

ALEXANDER ━゙COULEURS THE WITCHER ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant