La prophétie des chasseurs - Les opposés [Tome 4]

Chapitre 55

Coucou tout le monde. 

D'abord pardon, parce que ce chapitre à mis un peu plus de temps que prévu à sortir, mais j'ai une excuse pour ça. 

J'ai été perturbée, voire choquée par la démarche de quelqu'un de signaler une des images sur un chapitre de cette fiction. J'essaie en général de faire attention à mes choix et je persiste à ne pas la trouver offensante, mais bref, je me suis donc vu avoir un avertissement de wattpad, et je n'aime pas particulièrement être menacée de suppression de compte. Enfin bon, il a donc fallut que je me remette de mes émotions pour finir ce chapitre qui j'espère vous plaira. 

C'est bon, j'ai fini de raconter ma vie, bonne lecture =)

Chapitre 55 :

Nathan sentait sur lui le souffle chaud et déjà erratique de William alors que les gémissements qu'il ne tentait même pas de retenir le faisaient durcir davantage. Il ne pensait pas que c'était humainement possible, mais après tout, il n'était pas humain. Ne l'était plus ? Ne l'avait jamais été ? Il ne savait plus trop. Il se mordit violemment la lèvre, jusqu'à ce que le goût de sang n'envahisse sa bouche mais c'était inutilement insuffisant pour le calmer. Quand, à bout de souffle il reprit enfin sa respiration, toute l'odeur du gamin le submergea. Ce fut cela qui le fit chavirer, ou peut-être était-il perdu déjà bien avant.

Il empoigna fermement la nuque de William, lui faisant relever la tête dans un couinement de surprise et de douleur et enfonça sa langue sans aucun préambule dans la bouche brûlante du garçon. Il l'embrassa durement, avidement, tout en reprenant ses mouvements sur son propre sexe. Il avait envie de jouir rapidement et que tout ceci cesse encore plus vite.

Ce simple baiser lui apportait plus de plaisir que tout ce que Mathéo avait pu lui faire durant la nuit précédente et il ne voulait absolument pas y penser. Une partie de lui savait que ce n'était pas totalement vrai parce que tout était influencé par son côté loup, parce qu'il était avec son Alpha et que rien ne pouvait être réel selon lui. Et surtout parce que tout avait fini par être douloureux à cause de cette pseudo morsure, cette foutu marque qui avait empêché Mathéo de finir tout ce qu'il avait entreprit. Est-ce que ce qu'il ressentait maintenant était décuplé parce qu'il avait été frustré avant ou bien était-ce juste putain d'incroyable d'avoir William ? Il souffla un peu plus fort, chassant toutes pensées de son esprit.

Dans d'autres circonstances, il n'aurait jamais même regardé William, il ne se serait pas intéressé à lui de cette manière, il n'aurait jamais franchi les limites qu'ils franchissaient à cet instant. Parce que William était un élève et parce qu'en temps normal il savait faire la part des choses.

Une partie de sa conscience voulait encore le repousser, pour toutes les raisons négatives que pouvaient avoir leur relation, mais tout le reste de son être le retenait fermement contre lui, forçant le baiser parce que ce n'était pas encore suffisant. Il se maudissait intérieurement car encore une fois il ne parvenait pas à se retenir face au gamin. Où était partit la promesse qu'il s'était faite il y a de cela plusieurs mois de ne pas toucher un seul des cheveux de son élève ?