Chapitre 59

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Coucou, je vous avais promis de ne pas trainer, alors me revoilà avec la suite. J'espère que ça vous plaira.

 J'espère que ça vous plaira

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Chapitre 59 :

Nathan ne s'excusa pas, cela aurait été en partie hypocrite alors qu'il savourait ce que la marque indiquait. William était à lui et c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer.

-Il ne faut plus que l'on se voie pour le moment.

-Mais... Commença William avant d'être interrompu par son professeur.

-Laisse-moi finir ! Ça devient trop dangereux pour toi. Je ne me contrôle plus. Je te veux. Entièrement ! Il vit la façon dont les joues du garçon rougirent instantanément mais ne s'arrêta pas, ce n'était pas le moment d'être timide. Les petites branlettes dans les bois ne me suffisent pas et je vais finir par te faire du mal si on reste aussi proche. Encore pire que ce que j'ai pu déjà te faire. Il reste à peine deux semaines avant les vacances de pâques, alors ne nous voyons pas en dehors des cours que nous avons ensemble. Pendant les vacances, je partirais un peu pour ne pas être tenté inutilement. Il va falloir que tu y mettes du tien aussi William parce que seul, j'y arriverai pas. Si nous continuons cette relation sur le même rythme tu mourras et ce n'est pas ce que je veux, je suppose que toi non plus. J'ai fait assez de conneries comme ça, je ne veux pas te donner d'autres raisons de me détester pour le restant de ta vie. Si nous n'arrivons pas à garder nos distances, je partirais, je plaquerais mon boulot, je disparaitrais s'il le faut, mais il est hors de question que pour le moment ça aille plus loin entre nous.

William baissait la tête, essayant de digérer ce que l'adulte était en train de lui dire, de lui ordonner. Il savait tout ça, le comprenait même parfaitement, mais l'accepter était une autre histoire. Bien sûr qu'il ne voulait pas mourir, il n'était pas suicidaire, mais être loin de son Alpha était une mort lente pour lui, le faisant souffrir à chaque seconde. Il avait besoin de savoir si c'était la même chose pour Nathan.

-Ça te fait rien d'être loin de moi ?

Est-ce que Nathan devait lui dire la vérité, quelque chose qu'il voudrait entendre ou quelque chose qui faciliterait leur séparation ? Il n'y avait pas de bonne ou mauvaise réponse, il n'y avait qu'une réponse.

-Ça me tue d'être séparé de toi.

William se mordit encore une fois les lèvres, sûrement aussi fortement que Nathan se triturait les siennes. Puis il se retourna et sortit de la pièce sans un mot, sans un regard. Combien de temps allaient-ils réellement tenir ainsi, ils n'en avaient pas la moindre idée mais il fallait au moins qu'ils essaient quelque chose pour ralentir ce qui se passait entre eux. Nathan avait envie de frapper dans quelque chose, mais sa main ne le lui pardonnerait sûrement pas alors il s'abstenu, la rage cependant qu'il ressentait ne voulait pas le quitter.

*

La journée se passa tranquillement après ça, Nathan était plus serein maintenant qu'il savait qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Ils l'étaient n'est-ce pas ? Il arrivait encore à douter. Par moment il se demandait si William n'allait pas débarquer devant lui et l'embrasser ou l'embraser comme il en avait le secret, mais non, le soir était arrivé sans même qu'il ne recroise le gamin. Il avait senti son odeur bien sûr, à chaque putain de seconde, il avait su à chaque instant s'il était proche ou non de lui, et ce devait être pareil pour William, car quand ils se rapprochaient l'un de l'autre, ils étaient toujours parvenus à s'éloigner avant de se rencontrer.

La prophétie des chasseurs - Les opposés  [Tome 4]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant