La prophétie des chasseurs - Les opposés [Tome 4]

chapitre 49

Coucou, voici le nouveau chapitre, j'espère ne pas avoir mis trop de temps cette fois, j'écris quand l'occasion se présente et que la motivation est là, autant dire que c'est pas toujours les deux en même temps lol. Bref bonne lecture, j'espère que vous aimerez cette suite.

Chapitre 49 :

Les crocs aiguisés en version miniature par rapport à sa forme Alpha, mais toujours aussi redoutables, faisaient saigner la bouche de Nathan et les grognements puissants et mauvais qu'il lançait étaient assourdissants.

Thomas avait un mal fou à le retenir et Jean s'était placé devant son Defender pour le protéger en cas de besoin. Cependant il n'en menait pas très large et en voulait un peu à Thomas.

-Putain tu as beau avoir plus de six cents ans, tu gères toujours pas la diplomatie toi. Cracha Jean alors qu'il savait qu'en temps normal il n'agissait pas ainsi. Le loup le mettait dans un état étrange. Est-ce qu'on peut se calmer pour s'expliquer avant de s'étriper ? Si on se bat ici, ensemble, ce sont les chasseurs qui gagnent !

-Vous ne l'emmènerez pas !

Le ton de Nathan était sans appel et même s'il avait du mal à parler avec les liens du vampire autour de sa conscience, la phrase était sortie tranchante et menaçante.

-Bon qu'est-ce qu'on fait ? On vous laisse vous battre une bonne fois pour toute pour savoir qui a la plus grosse ou vous vous décidez à agir en adulte ? Lança William qui n'avait jusque-là pas ouvert la bouche.

Cela eu pour effet de calmer aussitôt Nathan qui relâcha toute la pression et il ressentit brusquement une douleur violente. C'était l'étau du Defender qui se resserrait d'un coup alors qu'il n'y avait soudainement plus aucune résistance à son pouvoir. Aussi vite qu'elle l'avait assailli, la souffrance disparue et Thomas s'excusa pour ça. Jean n'était pas sûr qu'il n'avait cependant pas fait à moitié exprès.

-Vous ne pouvez pas l'emmener, nous sommes ses parents, c'est à nous de nous occuper de notre enfant... On ne peut déjà plus le toucher alors ne nous l'enlevez pas en plus.

Comme un couteau dans la poitrine de Nathan, la phrase d'Aline le poignarda. Il ferma les yeux tout en baissant la tête et son malaise était palpable.

-Je vais venir à sa place. Lança-t-il.

Si c'était tout ce qu'il pouvait faire alors la décision était facile à prendre pour le professeur. Se posait cependant toujours une question.

-Et pour le collège on fait comment ? On s'y croise tous les jours. Demanda-t-il tout en redoutant la sentence.

-Est-ce qu'il faut réellement qu'il coupe tout contact ? Demanda Mathéo pour avoir des précisions et tous voyaient comme le gamin se mettait à trembler à l'idée.

-Techniquement non, mais avec ses deux là je me demande si ce ne serait pas le plus sage.

Tous les regards se tournèrent à tour de rôle sur Nathan puis son élève qui n'en menait pas plus large l'un que l'autre. Ils avaient déconné et le savait tous les deux. Cependant, après s'être mordu la lèvre brièvement, William prit la parole.