CHAPITRE 10 : Une femme pas comme les autres

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« Feny, on doit absolument trouver un lieu où se reposer tranquillement. Il nous faut aussi de la nourriture. C'est vraiment difficile d'en trouver dans la forêt. Je pense que l'on devrait quitter la forêt et allait dans l'un des villages situés en périphérie de la forêt. Je te mettrais dans la sacoche, tu pourras t'y cacher. Personne ne pourra te voir, ce qui nous évitera pas mal de problème. Enfin, je l'espère, vu notre chance à tous les deux haha » dit le jeune garçon à son ami en souriant. La créature ailée répondit « Oui, je pense que c'est une bonne idée. C'est trop dangereux de rester dans la forêt, surtout avec les braconniers qui y sont présents. Je suis persuadé que ces sales types vont nous retrouver avec les traces que tu laisses, imbécile ». « Mais, ne soit pas aussi méchant avec moi » clama Riza en ajoutant « Bon allons-y Feny ». « Ha, au fait, où doit-on aller ? » Dit le garçon d'un air gêné. Feny lui répondit « Tu me désespères, marche vers le centre-ouest »

Assez rapidement, les deux jeunes amis quittèrent les bois de Lumen pour rejoindre l'un des villages aux alentours. Il n'y avait aucun sentier. Lorsque le jeune garçon arriva à la limite de la forêt, il vit un champ énorme, emplit de belles citrouilles à perte de vue bien orange et mur. Mais rapidement, à l'entrée du village, il vit des soldats de l'Empire. En effet, ils étaient présents dans tout le village. L'orphelin grinça des dents. Feny vit la scène et lui dit « mais qui sont ces hommes armés, je n'en ai jamais vu. Est-ce qu'ils sont là pour toi ? », « oui, je suis désolé Feny » répondit l'enfant attristé. « Mais pourquoi, tu t'excuses, tu n'as rien fait de mal. Bon, retournons dans la forêt, on trouvera autre chose. il y a d'autres villages humains aux alentours de la forêt ».

En réalité, c'était tout le sud de l'Empire de Belevia qui était occupé par des soldats à la recherche de Riza. C'est ce que constatèrent les deux jeunes compagnons en ceux dirigeants vers les autres villages. « Mais tous les villages aux alentours de la forêt sont envahis de soldat. Je suppose que ce n'est qu'une question de temps avant que ces derniers rentrent dans la forêt » dit le garçonnet d'un ton ahuri. « Écoute, retournons encore dans la forêt, nous y serons à l'abri. On a plus qu'à espérer que les braconniers ont quitté la forêt ».

En retournant dans la forêt, les deux amis ne savaient plus quoi faire. Ils étaient un peu désespérés. Riza s'enfonçait dans la forêt avec Feny, jusqu'à ce qu'il atteignît une petite clairière isolée. Il décida alors de s'y arrêter et s'assit sur une stèle. L'animal ailé était toujours dans la sacoche, souffrant de sa blessure à l'aile. Le jeune garçon profita du moment pour expliquer à son compagnon son histoire : « Feny, ces soldats sont à ma recherche. S'ils me recherchent, c'est parce que j'ai été condamné au travail aux mines, mais j'ai fui. Et s'il y en a autant, c'est parce que d'une certaine manière, je maîtrise la magie. Je te le dis, pour t'avertir du danger. Maintenant que tu sais tout cela, si tu veux me quitter, je le comprendrais parfaitement. ». Le jeune animal était un peu surpris de ces révélations, mais il répondit rapidement à Riza « Je suis ton ami. Jamais je ne t'abandonnerais. On doit se soutenir mutuellement. As-tu oublié ce qu'a dit ma mère ? ». L'enfant avait alors les larmes aux yeux, mais se retint de pleurer. Il était heureux. Il remercia Feny.

Cependant, leur discussion prit fin lorsque 3 hommes sortirent des bois, armée et vêtu de débardeur rouge et vert, avec de longs et larges pantalons. Ils avaient tous des couteaux de chasse. Feny clama à Riza par la pensée « Riza, ce sont les braconniers qui ont tué maman ! A la moindre erreur de ta part, ils nous tuerons. Ne me réponds surtout pas de ta voix. Hoche de quelques centimètres la tête, si tu m'as bien compris ». Ce que fit immédiatement le jeune garçon.

Les braconniers s'avancèrent vers l'enfant. « Hey petit, que fais-tu ici ? » Dit l'un des braconniers au garçon d'un ton intrigué. « Hey, Farat, ça ne serait pas la sacoche que tu as laissée précédemment dans la forêt. Regarde chez qui elle est actuellement ! Dis-moi petit, qu'est-ce que tu as mis dedans ? Elle m'a l'air bien remplie. Ah et d'ailleurs, au vu de l'état de tes vêtements, tu ne serais pas un fugitif ? Tu sais que les autorités de l'Empire donnent de somptueuses récompenses pour la capture de fugitif haha ». « Quel jour de chance » clama d'un ton dédaigneux un autre braconnier. C'est là que Feny cria « Riza, court ! Dépêche-toi ! »

Riza KaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant