« Ho non, encore un humain ! Laisse-moi tranquille ! » Cria le petit animal blessé. Riza vit qu'il n'y avait aucune menace, ce n'était qu'un pauvre animal blessé. Le jeune garçon était un peu surpris de pouvoir le comprendre et surtout, il n'avait jamais vit un animal aussi beau. Il lui dit « j'arrive te comprendre. Je ne sais pas comment ça se fait, mais en tout cas, tu n'as rien à craindre de moi. Attends, je vais t'aider à sortir de ce buisson ». L'animal, complètement effrayait hurla et cracha quelques petites étincelles de feu qu'il parvint à générer sur les doigts de Riza. « Aie, mais ça fait mal ! » Clama le jeune orphelin d'une voix aigüe. « Je veux t'aider, pourquoi tu m'attaques ? ».
L'animal complètement intrigué hocha la tête « mais tu es un humain, non ». l'enfant lui répondit en souriant « Tu sais, nous ne sommes pas tous pareils, il y a des bons et des mauvais partout. Je ne te veux aucun mal. Je vais te sortir de ce buisson et je vais essayer de te guérir ». L'animal lui rétorqua « s'il te plaît, aide-moi, mais aussi ma mère, nous avons été chassés par des humains. Ce sont des braconniers. Ils veulent nous tuer pour récupérer des éléments de notre corps afin de les vendre. Fais quelque chose, je t'en supplie ».
Sur ces mots, le garçon hocha la tête et prit le petit animal. La paume de ses deux mains réunit suffisaient à soutenir l'animal. « Heu, dis-moi ? En fait, on fait comment pour soigner un animal magique ? » Demanda Riza d'un ton intrigué. Le petit animal ailé lui rétorqua « Tu sais que tu es un peu débile sur les bords toi. Bref, prends une feuille dans les alentours du sanctuaire de Lumen, situé au cœur de la forêt. La magie de l'esprit de la forêt demeure encore présente, enfin des restes magiques. Les plantes qui y poussent ont des propriétés curatives puissantes et rares. Il faut que tu en cueilles assez pour moi, mais aussi pour ma mère ». Riza comprit que le sanctuaire devait être l'endroit où il s'était retrouvé inconsciemment.
L'enfant accompagnait du jeune animal se dirigea rapidement vers le cœur de la forêt. Sur le chemin, vers le sanctuaire antique, le jeune garçon trouva un sac en forme de mallette. C'était sans doute l'un des sacs des braconniers. L'un des braconniers avait dû le laisser ici, dû à la situation. Il prit le sac et continua son chemin. Une fois arrivé au sanctuaire, il cueillit plusieurs variétés de plantes sur ordre de l'animal blessé.
Une fois le travail terminé, il s'assit sur l'une des stèles, dans le sanctuaire et posa l'animal ailé sur ses hanches. « Il faut que tu prennes les feuilles de Mala et de Varli, que tu les broies et les malaxes ensemble. Une fois qu'elles formeront une pâte homogène, tu devras me l'appliquer sur mon aile » dit le petit animal au jeune garçon qui était un peu perdu dans ses pensées. Riza exécuta directement, mais il fut trop brutal lors de l'application de la substance sur la bête ailée. Le petit animal hurla de douleur « aie ! Espèce de monstre sans pitié ». Il lui mordit la cuisse et lui cracha une petite étincelle. Le garçonnet sursauta. Il se leva d'un coup ce qui fit tomber le petit animal, mais avant que dernier n' atteigne le sol, il le rattrapa. Riza clama d'un ton consterné : « C'est moi qui vais te tuer, sale bête ». Il reprit la texture et l'appliqua correctement sur l'aile de l'animal.
Une fois le travail achevé, l'animal lui dit « s'il te plaît, il faut que l'on retrouve maman. Les braconniers doivent encore la suivre et la traquer. Elle doit être blessée ». Riza lui assura qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Il mit l'animal dans la sacoche qu'il avait trouvée. Par la suite, il suivit la direction que les braconniers avaient empruntée. Au bout d'une dizaine de minutes, il ne suivait plus les empreintes des braconniers. Il quitta le sentier et rentra dans la forêt. Il pouvait entendre une voix faible l'appelé.
Riza marchait vers la voix qu'il entendait, à un moment, il tomba nez à nez avec un majestueux animal sacré. C'était la mère du petit animal ailé. Elle était gravement blessée. Elle baignait dans une mare de sang. Il semblait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre.
Quand elle vit Riza, elle n'était point agressive ou méfiante. Ce qui intrigua le jeune garçon. Le petit animal ailé sortit de la sacoche. Il demanda au garçon de le ramener auprès de sa mère. Ce que Riza fit immédiatement. En s'avançant vers l'animal gigantesque, l'enfant lui dit « je suis venu ici pour vous aider, n'ayez point peur de moi. Même si je suis humain, je ne suis pas comme ceux qui vous en fait cela ». Le petit animal ailé dit juste après ajouta « maman, ne t'inquiètes pas, il est gentil ». La majestueuse créature d'une voix douce proclama « Je le sais bien ».
Riza sortit les herbes et appliqua directement sur les blessures de l'animal. Hélas sans succès. La blessure était bien trop profonde, le sang continuait à s'écouler de ses plaies. La somptueuse créature lui dit « Je sais que tu es une bonne personne. Je te l'ai déjà dit jadis. Tu sais très bien que de mes yeux, je peux voir si l'âme d'un être vivant est bonne ou mauvaise. Ton âme, je n'en ai jamais vu une telle pareille, même avec toutes ces années qui ont passés, aucune n'égale la beauté de la tienne. C'est si beau. Haha, cela faisait si longtemps que je ne t'avais pas vu Hulia. Je suis heureuse de te retrouver avant de quitter ce monde ». Le garçon en larmes lui rétorqua « ne parlez pas, vous vous fatiguez. Je ne suis pas cette Hulia, je m'appelle Riza. Pour l'instant le plus important est de vous soigner ». « Que c'est étrange, Riza, je t'ai confondu avec une ancienne personne. Hélas, je ne vois plus grand-chose » répondit la magnifique bête. Le petit animal ailé pleurait de vive voix.
Pour autant, ce n'était pas le cas de sa mère, qui proclama d'un ton calme et reposé « mes chers enfants, vous savez que c'est fini. Je vais quitter ce monde. C'est mon destin, mais j'ai une dernière mission à remplir. Riza, ton destin ne fait que débuter. Le mal se lève au sud, je le ressens au plus profond de moi. Les ténèbres sont de retour une nouvelle fois. Riza, protège ce monde comme tu as protégé mon enfant. Il y a longtemps de cela, l'esprit de la lumière de Lumen a donné l'ensemble de ses pouvoirs à cet enfant, lorsqu'il naquit. Vos destins sont liés, protège mon fils, descendant de l'esprit de Lumen et de Nalia reine des monstres elfarique. Tu es l'élu, j'en suis sûr. Je vois en toi Hulia. En remerciement de ton aide et au vu de ton destin que je vois déjà pour une partie, je t'offre mon pouvoir ». Une aura bleue alors commença à jaillir du corps de la somptueuse reine. Son mana s'écoulait vers Riza ainsi que vers sa progéniture. Le corps de la reine des monstres elfarique commençait à devenir de plus en plus limpide et transparent. Avant de s'éteindre, la majestueuse bête s'adressa à son fils ainsi qu'a Riza une dernière fois « à toi mon enfant, aussi un grand destin t'attends. Je suis désolé de partir aujourd'hui. Je serais présente dans ton cœur, au plus fond de toi, pour toujours. Je t'offre ma quantité de mana ainsi que ma magie, et à toi Riza, j'offre mon don de clairvoyance et de soin ».
C'est ainsi que son corps disparut en cendres qui s'envolèrent dans les airs qui fut ensuite balayé par le vent et dispersé dans le monde entier. Le petit animal ailé pleura de toutes ses forces « Maman, maman, non ne me laisses pas. Maman... ». Riza le prit dans ses bras, des larmes coulaient aussi de ses yeux. Il lui promit qu'il n'était pas seul. Désormais, ils seront ensemble. Le destin avait lié ces deux personnes.
Après de longues heures difficiles, l'enfant demanda à l'animal ailé « en fait comment t'appelles-tu ? ». L'animal lui répondit « nous n'avons point de nom, nous les jeunes êtres, uniquement les plus forts et plus puissant parmi nous ont un nom ». « Ça ne te gêne pas, si je t'en donne un ? Qu'est-ce que tu en dis ? » Dit l'enfant. L'animal lui rétorqua « non pas du tout ? Alors dis-moi comment veux-tu m'appeler Riza ?». Riza lui répondit « que dis-tu de Feny ? . L'animal sourit et dit oui. L'enfant continuait à parler, assis sur une stèle, c'est là que l'animal ailé très fatigué et stressé s'endormit sur ses genoux.
VOUS LISEZ
Riza Kara
FantasiDans ce monde magique et fantastique, seule la loi du plus fort est juste. Tous les rastas ne sont que voués à l'échec et à la haine. Les discriminations sont si fortes et si injustes. Riza est l'un des seuls à se soulever contre ce système. Parvien...