L'exposition de la vérité a un prix [TOME 3]

Chapitre 2 : Les problèmes me rendent la vue

PDV TAMSIN :

Je me réveille à l'hôpital, je suis complètement gelée mais aussi perfusé. Mon seul souvenir est de voir ma femme partir aux mains des gendarmes. D'après les médecins, j'ai été victime de crise convulsive. J'étais tellement en colère au tribunal que mon corps a fini par l'exprimer.
Les médecins ont contacté la dernière personne que j'ai appelé avec mon portable. C'est donc Antoinette qui vient me rendre visite et me faire sortir de cet endroit.

Toni arrive aussi vite qu'elle le peut à l'hôpital. Elle est très paniquée lorsqu'elle rentre dans ma chambre et me crie presque dessus.

- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Demande mon amie essoufflée.
- Bonjour à toi aussi nain de jardin. Tu veux parler du verdict du juge ou de mon hospitalisation ? Répondais-je ironiquement.
- Bonjour, pardon... Les deux Tam, comment as-tu pu laisser une chose pareille se produire ?
- Je ne les ai pas laissé faire. C'est justement en m'énervant que j'ai eu cette... Crise. Dis-je en la regardant.

Elle ne me répond pas et s'installe sur le lit près de moi. Toni s'allonge en me prenant dans ses bras.

- Quel est ton plan ? Demande l'enseignante en me serrant contre elle.
- De quel plan tu parles ?
- Celui pour faire sortir Cheryl de là. Tu as toujours des idées farfelues. Répond Toni.
- Ça dépend, tu es toujours en contacte avec ton « gang » ? Tu sais, celui dont tu m'as parlé. Les vipères je crois ?
- Les serpents, espèce de blonde ! Dit-elle en riant. Oui, quelques-uns. Pourquoi cette question ?
- À quel point sont-ils vicieux ? Demandais-je en resserrant son étreinte.
- Peut-être pas autant que toi mais assez je dirais. Tu veux faire affaire avec eux ?
- Pourquoi pas ?
- L'idéal serait que tu rejoignes le gang pour être protégé et qu'ils assurent tes arrières.
- Alors voilà mon plan Antoinette, tu vas me faire rentrer chez les pythons.
- Les serpents ! Tu as des problèmes de compréhension Tam ? Dit-elle en riant de plus belle.
- Ça va le gnome, détend toi, je te fais marcher. Répondais-je en riant avec elle.
- Et arrêtes de critiquer ma taille. Ajoute mon amie en levant les yeux au ciel pendant que je la regardais.
- Ce n'est pas de ma faute si tu rentres dans une valise. Répliquais-je gentiment.
- Tu es très drôle Tamsin, je suis morte de rire. Dit-elle ironiquement avant d'être de nouveau sérieuse. Tu sais que ça va être compliqué de te faire entrer ?
- Je ferais n'importe quoi pour faire sortir ma femme de cette prison le plus vite possible. Peu m'importe les conséquences.
- Et Jessy dans tout ça ?
- Il est chez mes parents. Tout va bien pour lui.
- D'accord mais si ça se passe mal Tam ?
- Dans le pire du pire des cas, il a sa marraine, toi. Dis-je en me relevant.
- Sa marraine... Répond Toni en murmurant. C'est comme ça que tu me demandes d'être la marraine de ton fils ? Tu n'as pas honte !
- C'était plutôt mignon je trouve.

Mon amie sourit à ma réponse avant de me tendre un verre pour que je puisse boire.

- Et ta réponse est ?
- Oui ! Évidemment que oui. Cheryl est d'accord avec ça ? Demande Toni nerveusement.
- Elle en a eut l'idée. Je me suis dit qu'une lilliputienne serait cool finalement. Dis-je en riant.

J'ai à peine eu le temps de reprendre mon souffle qu'elle me lance mon oreiller en plein visage.

- Ma magnifique bouille ! Bégayais-je.

Elle rit de ma repartie avant de me faire un bisou sur la joue.

- C'était mérité. Dit-elle en me faisant face. Donc tu veux rentrer chez les serpents, et après ?
- Et après ? Faire sauter cette fichue prison pour que Cheryl en sorte.
- Carrément faire sauter la prison ? Tu es complètement folle ! Avec quoi et comment ?!
- L'argent est notre amie ma très chère Antoinette.
- Je vois... Et concernant Pénélope ?
- Cette femme mourra de gré ou de force.