L'exposition de la vérité a un prix [TOME 3]

Chapitre 12 : Le plancher craque sous ses talons.

PDV CHERYL :

Tamsin se réveiller difficilement lorsque les médecins entrent dans la chambre. Je n'ai pas le temps de l'embrasser ou de faire quoi que ce soit d'autre puisque le docteur Shepherd se précipite vers elle.

- Comment vous sentez-vous ? Demande le médecin en auscultant ses yeux.

Elle soupire fortement et il réitère sa question jusqu'à ce qu'elle réponde.

- J'ai mal au crâne ! Dit-elle finalement.

Le chirurgien continue ses examens dans un silence de plombs. Il fait travailler ses bras, son langage, sa mémoire.

- Très bien ! Affirme le docteur en souriant.
- C'est bon signe ? Demandais-je inquiète.
- Jusqu'à maintenant oui, c'est impeccable.

Tamsin soupire pendant que le médecin enlève la couverture pour examiner ses jambes. Il passe son stylo sous les pieds de ma femme.

- Pouvez-vous bouger les orteils s'il vous plaît ?

Ma femme me regarde, elle soutient mon regard.

- C'est bon. Dit-elle.

Shepherd pose ses yeux sur Tam puis passe une nouvelle fois son stylo sous ses pieds, l'un après l'autre.

- DeLuca, ramenez-moi une aiguille s'il vous plaît.

Le jeune interne s'exécute aussitôt.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je.
- Je vous dirais ça après l'examen.

Le sourire du chirurgien s'efface petit à petit jusqu'à ce que le verdict tombe.
Tamsin reste de marbre pendant que je la serre dans mes bras. Elle me serre simplement contre elle, le visage complètement fermé. Je me dégage d'elle pour la regarder, mes yeux sont boursouflés, rouge et remplis de larme. Ma femme finie par me sourire du bout des lèvres.

~ 3 semaines plus tard ~

- Chérie arrête de t'énerver ça ne sert à rien.
- Dit celle qui peut attraper les choses dans le placard !
- Tu veux quoi ? Je vais te le donner.
- Rien, j'ai plus faim de toute façon. Dit-elle en sortant de la pièce.

Je décide de faire de même et de la rejoint dans le salon.
Jessy regarde un dessin animé sur le canapé. Tamsin s'est placé à ses côtés. Je les regarde, attendri par la scène. Notre fils me souris instinctivement.

- Il est l'heure de se laver les dents mon cœur puis d'aller au lit. Indiquais-je.
- D'accord maman ! Dit-il enjoué.

Il se lève, commence à se diriger vers les escaliers mais revient sur ses pas.
Il monte sur les genoux de Tamsin puis l'embrasse. Elle le serre contre lui tout en posant sa tête dans son petit cou.

- Bonne nuit maman, je t'aime.
- Je t'aime, bonne nuit chéri, dors bien.
- À demain ! Dit-il en partant pour de bon.

Je redescends pour rejoindre ma femme une fois le petit couché. Je m'assoie près d'elle et pose ma main sur la sienne.

- Tu veux regarder un film ? Proposais-je.
- Je suis fatiguée.
- On peut en regardait un au lit si tu préfères ?
- Comme tu veux. Dit-elle en soupirant.

Nous arrivons dans notre chambre après plusieurs minutes. Je n'aurais jamais pensé qu'un fauteuil monte-escalier soit si lent.
Ma femme essaie de se préparer pour aller au lit tant bien que mal. Elle fini par revenir dans la chambre quasiment nue après s'être battue avec son pyjama. Elle le lance à travers la pièce et en choisit un nouveau.