I'm a demon [My Hero Academia]

Chapitre 13: début de la mission

Je suis arrivée en Amérique. À peine sortie de l'aéroport qu'on m'embarque déjà dans un fourgon militaire. Un homme en noir me brief.

-Ton escadron est déjà sur le terrain, on t'as réquisitionné pour la fin, vu qu'il risque d'y avoir une grosse bataille. 

-D'accord, je peux avoir toute les modalité de la mission?

Les modalité, c'est: contre qui on se bat précisément, les infos sur eux etc.

-C'est un groupe de terroriste extrémiste. Son nom est "New World". ils veulent éradiquer la société actuelle pour construire une société basé sur la force. Ils sont une centaine. Tiens, la liste des alters connu. Il va falloir s'infiltrer pour en connaître plus sur leurs alters, et on prévoit une descente dans leur QG dans quatre mois environ.

-J'imagine qu'ils ne sont pas au courant de ma venue et que c'est moi qui doit m'infiltrer?

-Exact. Un expert dans l'escadron qui vous accompagne va te poser un mouchard, et tu débarqueras selon un scénario déjà établi. Tu descendras à un kilomètre de la ville, pour ne pas qu'ils te voient descendre du fourgon. Tu vas ensuite aller à cette adresse pour le mouchard.

Il me tend une carte de visite.

-Un autre agent sera là pour t'expliquer la suite des opérations. Mets ces vêtements, vu que tu va devoir te faire passer pour un jeune homme.

Il me tend un sweat-shirt gris, un t-shirt noir, un pantalon tout aussi noir un peu trop grand et une paire de basket. 
Arrivé à destination, l'homme noir descend du fourgon pour que je puisse me changer. Quand j'ai fini, je descend. L'homme remonte et me glisse à l'oreille:

-Le mot de passe, comme d'habitude.

Et le fourgon repart en provoquant un nuage de fumé. J'ajuste ma coupe avec l'air, je rase sur les côté et ramène mes cheveux vers l'avant, pour qu'ils dégringolent sur mon front. Je mets ma capuche, fourre les mains dans mes poches et me dirige vers la ville.
Après une bonne dizaine de minutes de marche, j'arrive à l'entrée de la ville, qui est déserte. Je jette un coup d'œil à la carte de visite. L'adresse ne me disait rien mais un petit plan était dessiné. 
Je parcours les rues jusqu'à tombé sur un immeuble délabré, un peu comme la moitié de ceux de cette ville. Je pousse la porte, qui s'ouvre dans un grincement sinistre. Je me glisse à l'intérieur. Ils y faisait très sombre. Les fenêtres était barricadées à l'aide de grosse planche en bois, qui laissait à peine passer la lumière. Je fourre la carte de visite pas ma poche. Au début, je voulais la brûlé, mais je me sens observer. Mieux vaut ne pas dévoiler mon alter tout de suite. Je marche à tâtons dans l'obscurité. Je fini par trébuché sur la première marche de l'escalier. Je monte. À cet étage, je peux distingué deux porte, sûrement des anciens appartements. J'essaie d'entrer, mais les deux portes sont verrouillées. 
J'explore alors les dix autres étages, qui ont la même disposition, toutes les portes sont également verrouillées. Je redescend au rez de chaussée. Je cherche une trappe sur le sol. À un moment, je sens une légère différence de niveau, mais je continue à faire comme si je cherchais. J'invoque Chigiru en toute discrétion.

Fait diversion.

Ça marche!

Chigiru se colle au sol, et glisse jusqu'à un interstice dans l'une des fenêtre. Il sort du bâtiment, et se positionne dans la ruelle qui longeait le bâtiment. Il lance un caillou sur la voix, ce qui détourne quelques secondes le regard des personnes qui m'observe, ce qui me laisse amplement le temps d'ouvrir la trappe et de m'y glisser. Une fois à l'intérieur, je rappelle Chigiru et repositionne la poussière sur la trappe, au cas où ils auraient l'idée de fouillé le bâtiment. 
Je descend l'échelle qui mènent visiblement à une cave.
Arrivée en bas, je fais apparaître une petite flamme au creux de ma main. Je brûle la carte de visite par la même occasion, pour ne pas que quelqu'un de mal attentionné tombe dessus. 
Un long couloir se dessine à la lumière de la torche improvisée. Des toiles d'araignée ornent les murs lissent. Je marche longtemps avant d'apercevoir une lumière blafarde au bout du couloir. J'éteint la flamme toujours présente dans ma main et avance silencieusement. 
À la fin du couloir, les murs s'écartent pour former une petite salle. Cette salle est comme une jonction entre plusieurs tunelles. Une table était placé au centre, entourée de trois chaises. Deux d'entre elles étaient prises par deux homme, un homme en noir, l'autre avait un sweat-shirt noir, ainsi qu'un jeans. Les deux hommes lisaient.