NEVERMIND [Jimin×Taemin]

17

- Oui maman.

J'étais sur le canapé de mon salon entrain de jouer avec l'ourlet de mon tee-shirt.

- Je sais.

Ma mère était à l'autre bout du téléphone. D'ici trois jours, les vacances d'hiver allait commencer et je partirais pour Busan rejoindre ma famille. Mes parents semblaient exciter à l'idée de me revoir et j'avais tout aussi hâte de retrouver ma ville d'enfance, celle où j'avais grandi et vécu de merveilleux moments. Évidemment que ça me manquait mais Séoul était une ville beaucoup plus divertis et elle me plaisait d'avantage.

- Non je ne pense pas.

Soudain je le sentis proche de moi. Il venait sûrement de rentrer, ses mains se posèrent délicatement sur mes épaules avant qu'il ne commence à les malaxer doucement pour me détendre. Il était derrière moi, seul le canapé nous séparait et je frissonnais à son contact.

- Mhm, non je ne les ais pas encore pris.

Taemin caressait mes cheveux lentement et sans prévenir il se pencha pour déposer de petits baisers contre ma nuque, il continuait son chemin en remontant vers ma mâchoire. Ma tête se pencha d'avantage et sans même pouvoir le voir je savais qu'il souriait et qu'il était amusé par cette situation.

- Oui je prends les tickets de train dès ce soir.

Son souffle chaud caressait mon épiderme. Il finit par lécher mon lobe d'oreille et je le détestais tellement de faire ça maintenant alors que j'étais au téléphone avec ma mère.

Il était clairement entrain de m'allumer.

J'essayais de contenir mes gémissements comme je le pouvais, mais ça c'était avant qu'il ne passe ses mains par le col de mon tee-shirt pour finalement atteindre un bouton de chair qu'il ne manqua pas de titiller.

- Mhm Eomma je t'enverrai un message quand j-je...

Je marquais une pause, Taemin ne s'arrêtait pas de mal mené mon tétons alors que sa tête était toujours enfoui dans le creux de mon cou. Je me sentais étrangement excité, il était difficile pour moi de ne pas gémir à travers l'appareil.

- ...Quand j'aurais mes billets d'accord ? Oui je te laisse j'ai du travail. Aah !

Le noiraud venait de me mordre le cou et je n'avais pas pu me contenir. J'avalais ma salive difficilement.

- À samedi ! Je t'aime aussi.

Sur ces derniers mots, je raccrochais et posais mon téléphone sur le côté. Je m'enfonçais un peu plus dans le canapé pendant que mon colocataire continuait de me toucher et de m'embrasser un peu partout.

- Mhmm tu aurais pu attendre.

Je tournais ma tête vers lui et il m'embrassa, libérant alors mon bouton de chair de son emprise pour venir poser ses mains à l'arrière de ma tête afin que l'on soit encore plus proche l'un de l'autre. Mes lèvres trouvèrent les siennes déjà bien chaude. Je savais que mes croissants de chairs étaient réputés auprès de mes amis comme étant très pulpeuse et charnues mais celles de mon colocataire l'étaient encore plus, rendant ainsi chacun de nos échanges plus érotique encore. Et je savais que je ne me lasserais jamais des lèvres du noiraud contre les miennes.

- Hmm Hyung c'était ma mère quand même...

Il ne répondit pas et faufila plutôt sa langue à l'intérieur de ma bouche. Il trouva mon muscle chaud et on commença à s'embrasser sauvagement. C'était tellement agréable comme sensation. Il se détacha finalement de moi pour qu'on puisse reprendre notre souffle, nos nez se touchaient presque.